Quelques heures avant la 92e cérémonie des Oscars, le deuil se prolonge à Hollywood : après la disparition de Kirk Douglas à l'âge de 103 ans, c'est une autre légende, du petit écran cette fois, qui vient de s'éteindre : Robert Conrad. Le comédien, âgé de 84 ans, était réputé pour deux séries marquantes des années 1960 et 1970, « Les Mystères de l'Ouest » et « Les Têtes Brûlées ».
Il a d'abord été chanteur
Fils d'un responsable technique et d'une mère directrice des relations publiques sur le label musical Mercury Records, l'homme au regard bleu vert clair n'a pas connu de débuts faciles. Né en 1935 à Chicago où il passe son enfance, ce beau gosse au petit gabarit - 1 m 67 - devient boxeur en catégorie poids plume, et alterne les petits boulots comme livreur de lait ou docker. Puis, cet habitué des cabarets se lance dans les années 1950 dans une carrière de chanteur sous le nom de Bob Conrad, sort plusieurs disques où il joue les crooners playboys pop, tout en prenant des cours de théâtre.
Comme DiCaprio dans «Once Upon A Time… In Hollywood»
Au milieu des années 1950, il va devenir un acteur en contrat avec un grand studio, comme beaucoup à cette époque. C'est ce que raconte notamment « Once Upon A Time… In Hollywood », le dernier film de Quentin Tarantino, dans lequel Leonardo DiCaprio incarne un comédien de séries westerns sous contrat, ce qui était le cas de Robert Conrad. Il en signe un premier avec Warner Bros, chez qui il va décrocher plusieurs petits rôles au cinéma, avant de s'illustrer dans la série d'ABC « Intrigues à Hawaï » entre 1959 et 1963.
Il a vraiment été shérif
En 1965, Conrad décroche, chez CBS, le contrat qui va le rendre populaire : la série « Les Mystères de l'Ouest », produite jusqu'en 1969, pour quatre saisons de 28 ou 24 épisodes diffusées à l'époque en France sur la deuxième chaîne de l'ORTF puis dans « La Une est à vous ». Il y incarne James West, sorte de super shérif œuvrant pour les services secrets américains à la fin du XIXe siècle.
Homme d'action entièrement vêtu de noir faisant équipe avec le pince-sans-rire Artemus Gordon (joué par Ross Martin), il y affronte d'étranges adversaires, la série mélangeant western et fantastique. Or, bien des années plus tard, Robert Conrad endossera réellement les habits d'homme de loi américain. Au milieu des années 1980, il vend sa villa de Malibu pour s'installer dans la Vallée de l'Ours, en Californie du Nord, où il continue à s'adonner à la boxe pour son plaisir. Et il accepte un temps le poste d'assistant-shérif de sa vallée : « Les bagarres entre touristes, ça me connaît, déclare-t-il en 1989 à Télé-Loisirs à propos de ses fonctions. Ce sont d'ailleurs les seuls incidents regrettables, la région connaissant seulement une très faible criminalité ! Bref, ici, je prends le temps de vivre. »
Pappy Boyington a vraiment existé
En 1972, Robert Conrad s'engage avec NBC dans la série « Les Têtes brûlées », pour deux saisons de 23 et 13 épisodes, entre 1976 et 1978. La série à succès, diffusée en France sur Antenne 2 entre 1977 et 1979, raconte le quotidien d'une escadrille de pilotes de Corsair hors-norme et casse-cou durant la guerre du Pacifique et la Seconde Guerre mondiale. Son héros, Greg « Pappy » Boyington, est un meneur d'hommes, un as du pilotage au grand cœur qui ne se sépare jamais de son chien, un bull-terrier surnommé « Barback ».
Or Gregory Boyington a vraiment existé : cette forte tête a été recrutée par l'armée américaine pour former une escadrille de pilotes mauvais garçons n'ayant peur de rien, qui va s'illustrer durant le conflit. Ces militaires sont tous âgés d'une vingtaine d'années, tandis que leur chef, Boyington, en a 30, d'où le surnom de « pappy » donné par ses pilotes. Après le conflit, l'homme raconte son parcours dans un livre, qui servira de base au synopsis de la série.
Il a été condamné pour un accident mortel
La suite de la carrière et de la vie de Robert Conrad est moins glorieuse. Après d'autres séries puis des petits rôles à la télévision et au cinéma à la fin des années 1970 et dans les années 1980, on ne le voit plus sur les écrans. Père de huit enfants, il lance son émission de radio hebdomadaire en 2007 sur CRN.
Mais il est aussi impliqué dans un grave accident en 2003. Sous l'emprise de l'alcool, il percute un autre conducteur qui décède, à la suite de ses blessures. Reconnu coupable de conduite en état d'ivresse, Robert Conrad est condamné à six mois de prison avec sursis. Lui-même grièvement blessé dans l'accident, sa moelle épinière et ses nerfs ont été atteints, il est resté paralysé du côté droit.
Quelques heures avant la 92e cérémonie des Oscars, le deuil se prolonge à Hollywood : après la disparition de Kirk Douglas à l'âge de 103 ans, c'est une autre légende, du petit écran cette fois, qui vient de s'éteindre : Robert Conrad. Le comédien, âgé de 84 ans, était réputé pour deux séries marquantes des années 1960 et 1970, « Les Mystères de l'Ouest » et « Les Têtes Brûlées ».
Il a d'abord été chanteur
Fils d'un responsable technique et d'une mère directrice des relations publiques sur le label musical Mercury Records, l'homme au regard bleu vert clair n'a pas connu de débuts faciles. Né en 1935 à Chicago où il passe son enfance, ce beau gosse au petit gabarit - 1 m 67 - devient boxeur en catégorie poids plume, et alterne les petits boulots comme livreur de lait ou docker. Puis, cet habitué des cabarets se lance dans les années 1950 dans une carrière de chanteur sous le nom de Bob Conrad, sort plusieurs disques où il joue les crooners playboys pop, tout en prenant des cours de théâtre.
Comme DiCaprio dans «Once Upon A Time… In Hollywood»
Au milieu des années 1950, il va devenir un acteur en contrat avec un grand studio, comme beaucoup à cette époque. C'est ce que raconte notamment « Once Upon A Time… In Hollywood », le dernier film de Quentin Tarantino, dans lequel Leonardo DiCaprio incarne un comédien de séries westerns sous contrat, ce qui était le cas de Robert Conrad. Il en signe un premier avec Warner Bros, chez qui il va décrocher plusieurs petits rôles au cinéma, avant de s'illustrer dans la série d'ABC « Intrigues à Hawaï » entre 1959 et 1963.
Il a vraiment été shérif
En 1965, Conrad décroche, chez CBS, le contrat qui va le rendre populaire : la série « Les Mystères de l'Ouest », produite jusqu'en 1969, pour quatre saisons de 28 ou 24 épisodes diffusées à l'époque en France sur la deuxième chaîne de l'ORTF puis dans « La Une est à vous ». Il y incarne James West, sorte de super shérif œuvrant pour les services secrets américains à la fin du XIXe siècle.
Homme d'action entièrement vêtu de noir faisant équipe avec le pince-sans-rire Artemus Gordon (joué par Ross Martin), il y affronte d'étranges adversaires, la série mélangeant western et fantastique. Or, bien des années plus tard, Robert Conrad endossera réellement les habits d'homme de loi américain. Au milieu des années 1980, il vend sa villa de Malibu pour s'installer dans la Vallée de l'Ours, en Californie du Nord, où il continue à s'adonner à la boxe pour son plaisir. Et il accepte un temps le poste d'assistant-shérif de sa vallée : « Les bagarres entre touristes, ça me connaît, déclare-t-il en 1989 à Télé-Loisirs à propos de ses fonctions. Ce sont d'ailleurs les seuls incidents regrettables, la région connaissant seulement une très faible criminalité ! Bref, ici, je prends le temps de vivre. »
Pappy Boyington a vraiment existé
En 1972, Robert Conrad s'engage avec NBC dans la série « Les Têtes brûlées », pour deux saisons de 23 et 13 épisodes, entre 1976 et 1978. La série à succès, diffusée en France sur Antenne 2 entre 1977 et 1979, raconte le quotidien d'une escadrille de pilotes de Corsair hors-norme et casse-cou durant la guerre du Pacifique et la Seconde Guerre mondiale. Son héros, Greg « Pappy » Boyington, est un meneur d'hommes, un as du pilotage au grand cœur qui ne se sépare jamais de son chien, un bull-terrier surnommé « Barback ».
Or Gregory Boyington a vraiment existé : cette forte tête a été recrutée par l'armée américaine pour former une escadrille de pilotes mauvais garçons n'ayant peur de rien, qui va s'illustrer durant le conflit. Ces militaires sont tous âgés d'une vingtaine d'années, tandis que leur chef, Boyington, en a 30, d'où le surnom de « pappy » donné par ses pilotes. Après le conflit, l'homme raconte son parcours dans un livre, qui servira de base au synopsis de la série.
Il a été condamné pour un accident mortel
La suite de la carrière et de la vie de Robert Conrad est moins glorieuse. Après d'autres séries puis des petits rôles à la télévision et au cinéma à la fin des années 1970 et dans les années 1980, on ne le voit plus sur les écrans. Père de huit enfants, il lance son émission de radio hebdomadaire en 2007 sur CRN.
Mais il est aussi impliqué dans un grave accident en 2003. Sous l'emprise de l'alcool, il percute un autre conducteur qui décède, à la suite de ses blessures. Reconnu coupable de conduite en état d'ivresse, Robert Conrad est condamné à six mois de prison avec sursis. Lui-même grièvement blessé dans l'accident, sa moelle épinière et ses nerfs ont été atteints, il est resté paralysé du côté droit.
Bagikan Berita Ini
0 Response to "Mort de Robert Conrad : cinq choses à savoir sur l’acteur des «Mystères de l’Ouest» - Le Parisien"
Post a Comment