Dans un communiqué posté sur ses réseaux sociaux, le rappeur de 28 ans a déploré que ses paroles aient été mal comprises et a assuré qu’il n’a pas voulu attiser la haine ni proférer des menaces envers le journaliste de CNews.
Face l’indignation provoquée par son nouveau single dans lequel il menace le journaliste Pascal Praud, Sneazzy a posté lundi soir un message sur son compte Instagram pour s’expliquer. Selon le rappeur de 28 ans, les paroles de Zéro détail, notamment celles où il dit «Les journalistes salissent l’islam, sont amateurs comme Pascal Praud. Ça mérite une balle dans le cervelet, le canon au fond de la bouche», sont l’objet d’un «détournement».
» LIRE AUSSI - Menacé par Sneazzy et Nekfeu, Pascal Praud réfléchit à la suite à donner
En premier lieu, l’ancien membre de 1995 a tenu à prendre la défense de Nekfeu, rappelé à l’ordre par sa maison de disques Universal Music. «Je suis seul auteur. mon ami m’a fait l’honneur d’être avec moi sur ce titre, il n’a pas signé ces paroles», a-t-il écrit. «Je suis rappeur, je jongle avec les mots/maux pour faire passer des messages et des émotions personnelles à travers des “punchlines”», a-t-il poursuivi avant d’affirmer que ses «couplets, sortis de leur contexte, ont été mal compris». «Ils peuvent interroger, mais je ne suis pas là pour viser ou mettre au ban qui que ce soit», a-t-il précisé.
Souhaitant dénoncer «certains journalistes qui ont tendance à éditorialiser leur point de vue, ciblant très souvent le même groupe de personnes», Sneazzy a souligné les avoir représentés «à travers la figure de M. Praud». Quant à la deuxième phrase polémique, le rappeur a expliqué que «Ça» «fait référence à [sa] religion». «J’exprime ici la haine qui peut exister contre les musulmans et la volonté de les faire taire, le tout imagé par la métaphore de la balle dans le cervelet (pour dire “ne pensez plus”) et du canon dans la bouche (pour dire “ne parlez plus”)», a-t-il détaillé.
En conclusion, Sneazzy a assuré qu’«en aucun cas», il n’a «voulu attiser la haine ni proférer des menaces envers M. Praud». «Je ne souhaite aucune violence puisque je dénonce justement celle qui peut s’abattre sur la communauté musulmane. Je me battrai toujours pour que tout le monde ait le droit à la liberté d’expression. Car ma seule forme d’expression est ma musique, et mes seules armes sont mes mots», s’est justifié le rappeur signant «Paix et amour».
Lundi matin, en direct de «L’Heure des pros» sur CNews, Pascal Praud s’était montré indécis quant aux suites à donner à cette polémique. «Il y a deux positions possibles. La première, c’est dire on n’en parle pas parce que c’est faire de la publicité à ces gens-là et ça n’en vaut pas la peine. Et la deuxième, c’est de dire “il ne faut pas laisser passer ça”», avait-il expliqué. Interrogé par Télé-Loisirs, il a, par la suite, déclaré qu’il ne portera pas plainte. Face aux explications du rappeur, changera-t-il d’avis?
Selon nos confrères de L’Express, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour «provocation non suivie d’effets à la commission d’un crime ou d’un délit par moyen de communication au public par voie électronique». «Dès samedi, les investigations ont été confiées à la brigade de la répression de la délinquance contre la personne.»
Enfin, trois jours seulement après la mise en ligne du clip Zéro détail, YouTube a supprimé la vidéo ne respectant pas ses règles concernant le harcèlement et l’intimidation.
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Dans un communiqué posté sur ses réseaux sociaux, le rappeur de 28 ans a déploré que ses paroles aient été mal comprises et a assuré qu’il n’a pas voulu attiser la haine ni proférer des menaces envers le journaliste de CNews.
Face l’indignation provoquée par son nouveau single dans lequel il menace le journaliste Pascal Praud, Sneazzy a posté lundi soir un message sur son compte Instagram pour s’expliquer. Selon le rappeur de 28 ans, les paroles de Zéro détail, notamment celles où il dit «Les journalistes salissent l’islam, sont amateurs comme Pascal Praud. Ça mérite une balle dans le cervelet, le canon au fond de la bouche», sont l’objet d’un «détournement».
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En premier lieu, l’ancien membre de 1995 a tenu à prendre la défense de Nekfeu, rappelé à l’ordre par sa maison de disques Universal Music. «Je suis seul auteur. mon ami m’a fait l’honneur d’être avec moi sur ce titre, il n’a pas signé ces paroles», a-t-il écrit. «Je suis rappeur, je jongle avec les mots/maux pour faire passer des messages et des émotions personnelles à travers des “punchlines”», a-t-il poursuivi avant d’affirmer que ses «couplets, sortis de leur contexte, ont été mal compris». «Ils peuvent interroger, mais je ne suis pas là pour viser ou mettre au ban qui que ce soit», a-t-il précisé.
Souhaitant dénoncer «certains journalistes qui ont tendance à éditorialiser leur point de vue, ciblant très souvent le même groupe de personnes», Sneazzy a souligné les avoir représentés «à travers la figure de M. Praud». Quant à la deuxième phrase polémique, le rappeur a expliqué que «Ça» «fait référence à [sa] religion». «J’exprime ici la haine qui peut exister contre les musulmans et la volonté de les faire taire, le tout imagé par la métaphore de la balle dans le cervelet (pour dire “ne pensez plus”) et du canon dans la bouche (pour dire “ne parlez plus”)», a-t-il détaillé.
En conclusion, Sneazzy a assuré qu’«en aucun cas», il n’a «voulu attiser la haine ni proférer des menaces envers M. Praud». «Je ne souhaite aucune violence puisque je dénonce justement celle qui peut s’abattre sur la communauté musulmane. Je me battrai toujours pour que tout le monde ait le droit à la liberté d’expression. Car ma seule forme d’expression est ma musique, et mes seules armes sont mes mots», s’est justifié le rappeur signant «Paix et amour».
Lundi matin, en direct de «L’Heure des pros» sur CNews, Pascal Praud s’était montré indécis quant aux suites à donner à cette polémique. «Il y a deux positions possibles. La première, c’est dire on n’en parle pas parce que c’est faire de la publicité à ces gens-là et ça n’en vaut pas la peine. Et la deuxième, c’est de dire “il ne faut pas laisser passer ça”», avait-il expliqué. Interrogé par Télé-Loisirs, il a, par la suite, déclaré qu’il ne portera pas plainte. Face aux explications du rappeur, changera-t-il d’avis?
Selon nos confrères de L’Express, le parquet de Paris a ouvert une enquête pour «provocation non suivie d’effets à la commission d’un crime ou d’un délit par moyen de communication au public par voie électronique». «Dès samedi, les investigations ont été confiées à la brigade de la répression de la délinquance contre la personne.»
Enfin, trois jours seulement après la mise en ligne du clip Zéro détail, YouTube a supprimé la vidéo ne respectant pas ses règles concernant le harcèlement et l’intimidation.
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