« Les journalistes salissent l'islam, sont amateurs comme Pascal Praud […] ça mérite une balle dans le cervelet, le canon au fond de la bouche. » Ces paroles signées Sneazzy dans son nouveau single «Zéro détail» en duo avec Nekfeu, deux noms du rap français et anciens du groupe 1995, nourrissent la polémique sur les réseaux sociaux depuis la sortie du morceau le 6 mars. Et heurtent Canal+, le groupe qui emploie l'animateur Pascal Praud.
Dans ce clip tourné dans un hangar, Nekfeu ajoute « salope » quand retentit le nom de Pascal Praud, qui anime chaque matin « L'Heure des pros » sur CNews. Cette émission confronte des chroniqueurs et invités qui débattent de l'actualité, de façon vive et sans détour sur tous les sujets, dont l'islam. Depuis sa création en novembre 2016, le programme déroute par son ton peu politiquement correct, ou les coups de gueule de son présentateur au style direct. Mais c'est la première fois que Pascal Praud est la cible de menaces ouvertes.
Une centaine de messages de soutien
Contacté par Le Parisien, l'animateur s'est juste dit « stupéfait », mais n'a pas souhaité faire de commentaire, se contentant d'un message posté ce dimanche matin sur Twitter et « liké » plus de 5000 fois : « Merci à toutes et tous pour vos mots, pour vos messages et pour votre soutien ». Il pourrait évoquer lundi matin la polémique dans son émission sur CNews.
D'après son entourage, l'animateur a reçu une centaine de messages de soutien, par SMS et sur les réseaux sociaux, depuis vendredi soir. « Il y a une radicalité qui contamine la société, certains refusent que tous les sujets soient abordés et débattus dans l'espace public et médiatique » ? regrette un proche du journaliste.
Canal+ ne souhaite pas «réagir à chaud»
De son côté, le groupe Canal+, offusqué par des « mots terribles », n'a pas souhaité « réagir à chaud » comme nous l'a indiqué un porte-parole, partagé entre refus de donner davantage écho aux propos des rappeurs et action en justice. Il tranchera en début de semaine sur les suites à donner, n'excluant ni de porter plainte, ni d'inviter les rappeurs à venir s'expliquer sur son antenne.
Plusieurs personnalités politiques, majoritairement issues du parti « Les Républicains », ont apporté le soutien à l'animateur, comme Nadine Morano, Bruno Retailleau, ou le député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti, qui appelle au retrait de la chanson des plateformes d'écoute. Des journalistes, comme Claude Askolovitch (France Inter), Pierre Ménès, Eric Naulleau (Canal+), Ivan Rioufol (Le Figaro), Philippe Corbé (RTL) se sont également indignées sur Twitter.
Contactés ce dimanche, Sneazzy et son label restaient injoignables. Tout comme Nekfeu, qui ne donne plus aucune interview depuis la sortie de son album «Les Etoiles vagabondes » en juin 2019. Il avait, lui, déjà déclenché une polémique en 2013 disant à travers une chanson : « Je réclame un autodafé pour ces chiens de Charlie Hebdo », dans la bande originale du film « La Marche ». C'était deux ans avant l'attentat contre le journal satirique. Quelques mois plus tard, le rappeur confessait dans nos colonnes s'être pris « une leçon du destin », se sentant « dans un premier temps coupable » puis « con ».
« Les journalistes salissent l'islam, sont amateurs comme Pascal Praud […] ça mérite une balle dans le cervelet, le canon au fond de la bouche. » Ces paroles signées Sneazzy dans son nouveau single «Zéro détail» en duo avec Nekfeu, deux noms du rap français et anciens du groupe 1995, nourrissent la polémique sur les réseaux sociaux depuis la sortie du morceau le 6 mars. Et heurtent Canal+, le groupe qui emploie l'animateur Pascal Praud.
Dans ce clip tourné dans un hangar, Nekfeu ajoute « salope » quand retentit le nom de Pascal Praud, qui anime chaque matin « L'Heure des pros » sur CNews. Cette émission confronte des chroniqueurs et invités qui débattent de l'actualité, de façon vive et sans détour sur tous les sujets, dont l'islam. Depuis sa création en novembre 2016, le programme déroute par son ton peu politiquement correct, ou les coups de gueule de son présentateur au style direct. Mais c'est la première fois que Pascal Praud est la cible de menaces ouvertes.
Une centaine de messages de soutien
Contacté par Le Parisien, l'animateur s'est juste dit « stupéfait », mais n'a pas souhaité faire de commentaire, se contentant d'un message posté ce dimanche matin sur Twitter et « liké » plus de 5000 fois : « Merci à toutes et tous pour vos mots, pour vos messages et pour votre soutien ». Il pourrait évoquer lundi matin la polémique dans son émission sur CNews.
D'après son entourage, l'animateur a reçu une centaine de messages de soutien, par SMS et sur les réseaux sociaux, depuis vendredi soir. « Il y a une radicalité qui contamine la société, certains refusent que tous les sujets soient abordés et débattus dans l'espace public et médiatique » ? regrette un proche du journaliste.
Canal+ ne souhaite pas «réagir à chaud»
De son côté, le groupe Canal+, offusqué par des « mots terribles », n'a pas souhaité « réagir à chaud » comme nous l'a indiqué un porte-parole, partagé entre refus de donner davantage écho aux propos des rappeurs et action en justice. Il tranchera en début de semaine sur les suites à donner, n'excluant ni de porter plainte, ni d'inviter les rappeurs à venir s'expliquer sur son antenne.
Plusieurs personnalités politiques, majoritairement issues du parti « Les Républicains », ont apporté le soutien à l'animateur, comme Nadine Morano, Bruno Retailleau, ou le député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti, qui appelle au retrait de la chanson des plateformes d'écoute. Des journalistes, comme Claude Askolovitch (France Inter), Pierre Ménès, Eric Naulleau (Canal+), Ivan Rioufol (Le Figaro), Philippe Corbé (RTL) se sont également indignées sur Twitter.
Contactés ce dimanche, Sneazzy et son label restaient injoignables. Tout comme Nekfeu, qui ne donne plus aucune interview depuis la sortie de son album «Les Etoiles vagabondes » en juin 2019. Il avait, lui, déjà déclenché une polémique en 2013 disant à travers une chanson : « Je réclame un autodafé pour ces chiens de Charlie Hebdo », dans la bande originale du film « La Marche ». C'était deux ans avant l'attentat contre le journal satirique. Quelques mois plus tard, le rappeur confessait dans nos colonnes s'être pris « une leçon du destin », se sentant « dans un premier temps coupable » puis « con ».
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