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Le coup de colère Paul McCartney contre les marchés «moyenâgeux» d'animaux en Chine - Le Figaro

Et si le coronavirus sonnait la fin du commerce d'animaux sauvages et de ses marchés en Chine ? Rien n'a été décidé mais c'est le souhait le plus cher de Paul McCartney, membre historique des Beatles. Invité mardi du Howard Stern Show sur la radio américaine Sirius XM, le chanteur a qualifié d'«obscènes» et de «moyenâgeuses» ces pratiques que certains scientifiques soupçonnent d'être à l'origine de l'épidémie de coronavirus. L'un des plus anciens foyers de la pandémie mondiale s'est développé à Wuhan et, vraisemblablement, parmi les Chinois qui fréquentaient un marché où étaient proposés à la vente à la fois de la viande fraîche et des animaux vivants. Le pangolin, un animal insectivore protégé, et certaines espèces de chauve-souris sont suspectés d'avoir été les vecteurs de la transmission de la maladie à l'homme. D'autant plus que la chair de ces mammifères est consommée en Chine.

«J'espère vraiment que le gouvernement chinois va dire: "D'accord, nous devons vraiment être très hygiéniques ici ", a espéré Paul McCartney. Regardons les choses en face, manger des chauves-souris, c'est un peu médiéval comme pratique.» Le chanteur a rappelé qu'une forte suspicion pesait déjà sur la consommation d'animaux sauvages pour les épidémies précédentes. «Le SRAS, la grippe aviaire, toutes sortes d'autres maladies qui nous ont affligées… Et pourquoi? Parce que ces pratiques sont d'un autre temps. Ils doivent arrêter», a déclaré McCartney. «Certains expliquent qu'il en a toujours été ainsi, que c'est la manière dont ils font les choses. Mais c'était ce que d'autres disaient à propos de l'esclavage, par exemple. Eh bien, à un moment, il faut que ça change», a-t-il ajouté. Devant «l'obscénité» de ces traditions et leurs conséquences, Paul McCartney n'imagine pas que les Chinois ne modifient pas leurs habitudes. «Sinon, autant balancer des bombes atomiques, s'emporte le chanteur. Cela affecterait le monde entier aussi bien.»

Paul McCartney, confiné dans le Sussex avec sa fille Mary mais loin de son épouse Nancy Shevell restée à New York, est un défenseur de longue date de la cause animale. Terriblement affecté par la crise sanitaire qui frappe tous les continents, le Beatles a quand même eu la force de délivrer un message d'espoir: «Je suis né en 1942 pendant la Seconde Guerre mondiale. Mes parents ont toujours continué à vivre avec courage dans un esprit de solidarité pour survivre. Aujourd'hui c'est de cet esprit dont nous devons nous inspirer.»

» À VOIR AUSSI - Le pangolin, cet étrange animal suspecté d'être à l'origine du coronavirus

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«J'espère vraiment que le gouvernement chinois va dire: "D'accord, nous devons vraiment être très hygiéniques ici ", a espéré Paul McCartney. Regardons les choses en face, manger des chauves-souris, c'est un peu médiéval comme pratique.» Le chanteur a rappelé qu'une forte suspicion pesait déjà sur la consommation d'animaux sauvages pour les épidémies précédentes. «Le SRAS, la grippe aviaire, toutes sortes d'autres maladies qui nous ont affligées… Et pourquoi? Parce que ces pratiques sont d'un autre temps. Ils doivent arrêter», a déclaré McCartney. «Certains expliquent qu'il en a toujours été ainsi, que c'est la manière dont ils font les choses. Mais c'était ce que d'autres disaient à propos de l'esclavage, par exemple. Eh bien, à un moment, il faut que ça change», a-t-il ajouté. Devant «l'obscénité» de ces traditions et leurs conséquences, Paul McCartney n'imagine pas que les Chinois ne modifient pas leurs habitudes. «Sinon, autant balancer des bombes atomiques, s'emporte le chanteur. Cela affecterait le monde entier aussi bien.»

Paul McCartney, confiné dans le Sussex avec sa fille Mary mais loin de son épouse Nancy Shevell restée à New York, est un défenseur de longue date de la cause animale. Terriblement affecté par la crise sanitaire qui frappe tous les continents, le Beatles a quand même eu la force de délivrer un message d'espoir: «Je suis né en 1942 pendant la Seconde Guerre mondiale. Mes parents ont toujours continué à vivre avec courage dans un esprit de solidarité pour survivre. Aujourd'hui c'est de cet esprit dont nous devons nous inspirer.»

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