Il est de retour, plus narcissique que jamais. Alors qu'il est prisonnier d'une faction africaine, filmé par ses geôliers et obligés de répéter un texte comme tous les otages dignes de ce nom, ce cher Hubert Bonisseur de la Bath alias OSS 117 sourit de toutes ses dents.
Devant la caméra qui n'en perd pas une miette, il souhaite à tous et toutes une joyeuse année 1981... Avant de s'évader de la manière la plus rocambolesque qui soit, en sautant dans un hélicoptère qui passait par là, et en jetant dehors son passager en déclarant : «Je crois que c'est mon taxi!» Voilà une entrée en matière digne d'un Belmondo.
Avec ces premières images à hurler de rire, Nicolas Bedos plonge la tête la première dans l'humour potache et la parodie bondienne.
On sent que Jean Dujardin se délecte de cet hommage au Magnifique de Philippe de Broca. La manière dont il joue les filles de l'air a de quoi rendre jaloux tous les espions, de James Bond à Jason Bourne en passant par Ethan Hunt.
Suivant la formule (magique) mise au point par Michel Hazanavicius dans les deux premiers films, Nicolas Bedos sert une première bande-annonce bien corsée, drôle, efficace, avec deux doigts de pastiche, un trait d'humour à la Zaz (Zucker-Abraham et Zucker, ceux de Y a-t-il un pilote dans l'avion ou Top secret) et surtout quelques glaçons qui s'entrechoquent dans le Martini Dry de 007, comme le laisse deviner le logo du film, qui se démarque à peine de la célèbre saga britannique.
Bedos, un horloger suisse
À cela, Bedos rajoute une strate d'humour : celle qui permet au héros de s'adresser directement au public en brisant le «quatrième mur» : «Ha ! Vous étiez là ? Si vous aimez les animaux, les femmes frisées et les hélicoptères, retrouvez-nous le 3 février 2021.»
Et si jamais l'on s'avisait de trouver discriminant l'expression «femmes frisées», la pilote de l'appareil tourne alors sa jolie frimousse et prononce avec un accent anglais prononcé un tordant : «À bientôt! » qui fait tout de suite mouche... Le tempo, le gag, la surprise du timing, Bedos place son trait d'humour comme un horloger suisse.
Car oui, depuis que l'on sait que Dujardin a rempilé dans le rôle du célèbre espion franchouillard créé par Jean Bruce, pour un troisième film situé en 1981 à l'orée des années Mitterrand, on imagine que les ennuis risquent d'être nombreux.
Plus torride que jamais
Le synopsis est ainsi libellé : «1981. Hubert Bonisseur de la Bath, alias OSS 117, est de retour. Pour cette nouvelle mission, plus délicate, plus périlleuse et plus torride que jamais, il est contraint de faire équipe avec un jeune collègue, le prometteur OSS 1001.»
Nicolas Bedos (La Belle époque) ne dit pas autre chose lorsqu'il précise que OSS 117 veut devenir le «sauveur de la Françafrique, qu'il est allé sauver un régime, aider un président à prendre le dessus sur les rebelles, qu'il s'agit d'un mauvais combat, et qu'il va le perdre.»
L'Afrique, la fin du colonialisme, les magouilles, le racisme, la politique... Les chausse-trappes ne vont pas manquer, en effet. On a hâte de découvrir comment notre James Bond franchouillard va survivre à ce drôle de gymkhana. Pour le savoir, rendez-vous le 3 février 2021. Et tant pis si vous n'aimez pas les hélicoptères...
Il est de retour, plus narcissique que jamais. Alors qu'il est prisonnier d'une faction africaine, filmé par ses geôliers et obligés de répéter un texte comme tous les otages dignes de ce nom, ce cher Hubert Bonisseur de la Bath alias OSS 117 sourit de toutes ses dents.
Devant la caméra qui n'en perd pas une miette, il souhaite à tous et toutes une joyeuse année 1981... Avant de s'évader de la manière la plus rocambolesque qui soit, en sautant dans un hélicoptère qui passait par là, et en jetant dehors son passager en déclarant : «Je crois que c'est mon taxi!» Voilà une entrée en matière digne d'un Belmondo.
Avec ces premières images à hurler de rire, Nicolas Bedos plonge la tête la première dans l'humour potache et la parodie bondienne.
On sent que Jean Dujardin se délecte de cet hommage au Magnifique de Philippe de Broca. La manière dont il joue les filles de l'air a de quoi rendre jaloux tous les espions, de James Bond à Jason Bourne en passant par Ethan Hunt.
Suivant la formule (magique) mise au point par Michel Hazanavicius dans les deux premiers films, Nicolas Bedos sert une première bande-annonce bien corsée, drôle, efficace, avec deux doigts de pastiche, un trait d'humour à la Zaz (Zucker-Abraham et Zucker, ceux de Y a-t-il un pilote dans l'avion ou Top secret) et surtout quelques glaçons qui s'entrechoquent dans le Martini Dry de 007, comme le laisse deviner le logo du film, qui se démarque à peine de la célèbre saga britannique.
Bedos, un horloger suisse
À cela, Bedos rajoute une strate d'humour : celle qui permet au héros de s'adresser directement au public en brisant le «quatrième mur» : «Ha ! Vous étiez là ? Si vous aimez les animaux, les femmes frisées et les hélicoptères, retrouvez-nous le 3 février 2021.»
Et si jamais l'on s'avisait de trouver discriminant l'expression «femmes frisées», la pilote de l'appareil tourne alors sa jolie frimousse et prononce avec un accent anglais prononcé un tordant : «À bientôt! » qui fait tout de suite mouche... Le tempo, le gag, la surprise du timing, Bedos place son trait d'humour comme un horloger suisse.
Car oui, depuis que l'on sait que Dujardin a rempilé dans le rôle du célèbre espion franchouillard créé par Jean Bruce, pour un troisième film situé en 1981 à l'orée des années Mitterrand, on imagine que les ennuis risquent d'être nombreux.
Plus torride que jamais
Le synopsis est ainsi libellé : «1981. Hubert Bonisseur de la Bath, alias OSS 117, est de retour. Pour cette nouvelle mission, plus délicate, plus périlleuse et plus torride que jamais, il est contraint de faire équipe avec un jeune collègue, le prometteur OSS 1001.»
Nicolas Bedos (La Belle époque) ne dit pas autre chose lorsqu'il précise que OSS 117 veut devenir le «sauveur de la Françafrique, qu'il est allé sauver un régime, aider un président à prendre le dessus sur les rebelles, qu'il s'agit d'un mauvais combat, et qu'il va le perdre.»
L'Afrique, la fin du colonialisme, les magouilles, le racisme, la politique... Les chausse-trappes ne vont pas manquer, en effet. On a hâte de découvrir comment notre James Bond franchouillard va survivre à ce drôle de gymkhana. Pour le savoir, rendez-vous le 3 février 2021. Et tant pis si vous n'aimez pas les hélicoptères...
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