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« Ils se sont fait des films »… Eliminé de « Koh-Lanta », Laurent estime avoir été pris à tort pour un… - 20 Minutes

Laurent, candidat de Koh-Lanta, les quatre terres. — Laurent Vu / ALP / TF1
  • Laurent a été éliminé à l’issue de l’épisode de Koh-Lanta diffusé sur TF1 le 6 novembre. Il a accompagné dans sa chute Alix, avec laquelle il formait un binôme.
  • « Alix était une sérieuse candidate aux poteaux et m’éliminer permettait aussi de casser l’alliance des garçons. Franchement, d’un point de vue stratégique, c’est super bien joué », explique-t-il à 20 Minutes.
  • « A la rentrée, ça a été dur, ça partait dans tous les sens. J’ai tout de suite calmé tout le monde en disant que j’allais enseigner l’histoire-géo, que je n’étais pas prof de Koh-Lanta », raconte celui qui, au quotidien, est enseignant.

Koh-Lanta a dit au revoir ce vendredi sur TF1 à sa plus belle tête à chapeau. Laurent, le professeur d’histoire-géo isérois a recueilli la majorité des votes contre lui. Les aventuriers et aventurières ayant été répartis en binômes cette semaine, il a entraîné Alix dans sa chute. Interview.

Lors de votre élimination, vous dites que la plupart des votes contre vous, sont en réalité des votes contre Alix qui ne disent pas leur nom. Vous le pensez toujours aujourd’hui ?

Toujours, oui. Alix était une sérieuse candidate aux poteaux et m’éliminer permettait aussi de casser l’alliance des garçons. Franchement, d’un point de vue stratégique, c’est super bien joué. Après, c’est pas assumé… Si c’est autre chose qui a motivé ces votes, j’aurais du mal à le comprendre, sauf si je suis évidemment le grand manipulateur de la saison (il rit), ce que je ne m’explique pas d’ailleurs…

C’est-à-dire ? Les autres candidats ont eu une mauvaise perception de vous ?

Je ne suis pas quelqu’un qui parle beaucoup. Je pense que mes collègues aventuriers me voyaient comme le grand stratège qui montait la tête aux garçons alors qu’on n’a jamais voté ensemble. Si j’étais si stratège que ça, pourquoi serais-je allé ouvrir ma gueule pour sauver Alix [dans l’épisode du vendredi précédent] ? Si j’étais stratège, je serais resté avec mes ex-coéquipiers de l’équipe verte parce qu’on était les plus nombreux et on aurait pu éliminer tous les autres. Je pense qu’ils se sont fait des films.

Vous avez été assez critique envers les filles, et particulièrement envers Angélique…

Je n’ai jamais voté contre elle ! Il y a un moment où elle ne s’occupe pas du feu et, comme personne ne le dit, je me permets d’en parler. Je pense que tous les garçons se disent que certaines filles devraient en faire davantage. On n’en peut plus d’aller chercher du bois, on a ratissé toute la forêt, il faut aller toujours plus loin et on perd de l’énergie. On aimerait être davantage soutenus. Je n’ai rien spécialement contre Angélique. Elle a vite oublié que je l’ai sauvée lorsque j’ai voté contre Hadja. Si je lui en voulais autant, je me serais rallié avec les verts pour la faire partir.

L’équipe verte a survolé la première partie de l’aventure. Depuis la réunification, c’est l’hémorragie et tous ses membres partent les uns à la suite des autres. Pourquoi ne pas avoir réfléchi à une stratégie de groupe ?

Cela a été réfléchi. Primo, on n’est pas six, on est cinq. Alexandra ne voulait pas suivre une logique de votes verte. Elle en voulait trop à Hadja. Elle était trop heureuse chez les jaunes, elle s’est alliée avec les filles de cette équipe. Et puis, il y a plusieurs choses qui se sont passées chez les verts par rapport à Alexandra et que je n’ai pas aimées. J’aurais pu ouvrir ma gueule en tant que vieux con à donner des leçons mais je ne l’ai pas fait pour ne pas être éliminé. Une fois passé chez les jaunes, puis à la réunification, j’ai dit clairement ce que je pensais. Je ne suis pas un mouton. L’affaire du riz [Hadja a fait cuire l’intégralité des dernières réserves de riz de son équipe sans concertation avec les autres] et du téléphone aux familles [Hadja a expliqué n’avoir pas fait d’effort lors d’une épreuve de confort car elle ne tenait pas à remporter un échange téléphonique avec un de ses proches] a ajouté aux choses. Je n’ai jamais été proche d’Hadja. Elle n’était pas une amie, donc pour moi, voter contre elle, ce n’était pas trahir les verts, ou notre région Est – pour moi, Champagne et Rhône-Alpes, ce n’est pas la même région. L’élimination de Joaquina, ce n’est pas moi. Dans l’épisode, on voit que c’est Lola et compagnie qui mènent la danse (il rit). J’ai suivi pour ne pas qu’on remette en cause ma fidélité par rapport au groupe et puis parce que, quand j’ai viré Hadja, j’ai vu dans le regard de Joaquina qu’elle ne me le pardonnerait jamais. Je pense qu’elle aurait aimé me voir partir. Donc quand on m’a proposé de voter contre Joaquina, je n’étais pas contre. Quand je dis que je préfère la raison au cœur, c’est parce que si je ne le fais pas, c’est que ça va craindre pour moi.

Vous êtes enseignant. Comment ça se passe avec vos élèves ? Vous êtes devenu une star auprès d’eux ?

Je ne suis pas un prof mal aimé. Je ne pense pas qu’ils me trouvent différent. Je râle en classe, comme je râle dans le jeu. Je les prends entre midi et deux au foot, donc quand le chambrage est fait avec bienveillance, j’adore. Malheureusement, avec les masques, les sourires, on ne les voit pas. Je ne peux donc pas vivre pleinement mon aventure avec eux. A la rentrée, ça a été dur, ça partait dans tous les sens. J’ai tout de suite calmé tout le monde en disant que j’allais enseigner l’histoire-géo, que je n’étais pas prof de Koh-Lanta. Les élèves peuvent m’en parler dans les intercours ou à la récré, mais en cours, on bosse. Les primaires, eux, ils n’ont pas de filtre, quand ils passent devant ma classe, ils sont tous foufous.

Vous enseignez l’histoire-géo, je suppose que l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine vous a particulièrement marqué…

Je n’ai pas fait de débrief ce soir-là [un épisode de Koh-Lanta était diffusé le soir de l’attaque terroriste], c’était un week-end de merde. En tant que professeur d’histoire, évidemment ça m’a touché. J’ai fait depuis beaucoup d’éducation civique avec mes élèves.

Des menaces et une condamnation

Jeudi, un homme de 30 ans été condamné par le tribunal correctionnel de Versailles à une peine de 18 mois de prison, dont six avec sursis, pour avoir menacé, sur les réseaux sociaux, Laurent de décapitation. Plusieurs médias se sont fait l’écho de cette affaire, ce qui a provoqué la colère du candidat du jeu de TF1. « Cela a été fait de façon complètement malsaine, dit-il à 20 Minutes. M’exposer moi, je passe dans Koh-Lanta, je ne vais pas cracher dans la soupe. Mais ça expose ma famille et je suis en colère par rapport à ça. Il n’y a aucun respect. S’il arrive quelque chose, j’espère juste que ces gens-là vont reconnaître leur tort. »

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Laurent, candidat de Koh-Lanta, les quatre terres. — Laurent Vu / ALP / TF1
  • Laurent a été éliminé à l’issue de l’épisode de Koh-Lanta diffusé sur TF1 le 6 novembre. Il a accompagné dans sa chute Alix, avec laquelle il formait un binôme.
  • « Alix était une sérieuse candidate aux poteaux et m’éliminer permettait aussi de casser l’alliance des garçons. Franchement, d’un point de vue stratégique, c’est super bien joué », explique-t-il à 20 Minutes.
  • « A la rentrée, ça a été dur, ça partait dans tous les sens. J’ai tout de suite calmé tout le monde en disant que j’allais enseigner l’histoire-géo, que je n’étais pas prof de Koh-Lanta », raconte celui qui, au quotidien, est enseignant.

Koh-Lanta a dit au revoir ce vendredi sur TF1 à sa plus belle tête à chapeau. Laurent, le professeur d’histoire-géo isérois a recueilli la majorité des votes contre lui. Les aventuriers et aventurières ayant été répartis en binômes cette semaine, il a entraîné Alix dans sa chute. Interview.

Lors de votre élimination, vous dites que la plupart des votes contre vous, sont en réalité des votes contre Alix qui ne disent pas leur nom. Vous le pensez toujours aujourd’hui ?

Toujours, oui. Alix était une sérieuse candidate aux poteaux et m’éliminer permettait aussi de casser l’alliance des garçons. Franchement, d’un point de vue stratégique, c’est super bien joué. Après, c’est pas assumé… Si c’est autre chose qui a motivé ces votes, j’aurais du mal à le comprendre, sauf si je suis évidemment le grand manipulateur de la saison (il rit), ce que je ne m’explique pas d’ailleurs…

C’est-à-dire ? Les autres candidats ont eu une mauvaise perception de vous ?

Je ne suis pas quelqu’un qui parle beaucoup. Je pense que mes collègues aventuriers me voyaient comme le grand stratège qui montait la tête aux garçons alors qu’on n’a jamais voté ensemble. Si j’étais si stratège que ça, pourquoi serais-je allé ouvrir ma gueule pour sauver Alix [dans l’épisode du vendredi précédent] ? Si j’étais stratège, je serais resté avec mes ex-coéquipiers de l’équipe verte parce qu’on était les plus nombreux et on aurait pu éliminer tous les autres. Je pense qu’ils se sont fait des films.

Vous avez été assez critique envers les filles, et particulièrement envers Angélique…

Je n’ai jamais voté contre elle ! Il y a un moment où elle ne s’occupe pas du feu et, comme personne ne le dit, je me permets d’en parler. Je pense que tous les garçons se disent que certaines filles devraient en faire davantage. On n’en peut plus d’aller chercher du bois, on a ratissé toute la forêt, il faut aller toujours plus loin et on perd de l’énergie. On aimerait être davantage soutenus. Je n’ai rien spécialement contre Angélique. Elle a vite oublié que je l’ai sauvée lorsque j’ai voté contre Hadja. Si je lui en voulais autant, je me serais rallié avec les verts pour la faire partir.

L’équipe verte a survolé la première partie de l’aventure. Depuis la réunification, c’est l’hémorragie et tous ses membres partent les uns à la suite des autres. Pourquoi ne pas avoir réfléchi à une stratégie de groupe ?

Cela a été réfléchi. Primo, on n’est pas six, on est cinq. Alexandra ne voulait pas suivre une logique de votes verte. Elle en voulait trop à Hadja. Elle était trop heureuse chez les jaunes, elle s’est alliée avec les filles de cette équipe. Et puis, il y a plusieurs choses qui se sont passées chez les verts par rapport à Alexandra et que je n’ai pas aimées. J’aurais pu ouvrir ma gueule en tant que vieux con à donner des leçons mais je ne l’ai pas fait pour ne pas être éliminé. Une fois passé chez les jaunes, puis à la réunification, j’ai dit clairement ce que je pensais. Je ne suis pas un mouton. L’affaire du riz [Hadja a fait cuire l’intégralité des dernières réserves de riz de son équipe sans concertation avec les autres] et du téléphone aux familles [Hadja a expliqué n’avoir pas fait d’effort lors d’une épreuve de confort car elle ne tenait pas à remporter un échange téléphonique avec un de ses proches] a ajouté aux choses. Je n’ai jamais été proche d’Hadja. Elle n’était pas une amie, donc pour moi, voter contre elle, ce n’était pas trahir les verts, ou notre région Est – pour moi, Champagne et Rhône-Alpes, ce n’est pas la même région. L’élimination de Joaquina, ce n’est pas moi. Dans l’épisode, on voit que c’est Lola et compagnie qui mènent la danse (il rit). J’ai suivi pour ne pas qu’on remette en cause ma fidélité par rapport au groupe et puis parce que, quand j’ai viré Hadja, j’ai vu dans le regard de Joaquina qu’elle ne me le pardonnerait jamais. Je pense qu’elle aurait aimé me voir partir. Donc quand on m’a proposé de voter contre Joaquina, je n’étais pas contre. Quand je dis que je préfère la raison au cœur, c’est parce que si je ne le fais pas, c’est que ça va craindre pour moi.

Vous êtes enseignant. Comment ça se passe avec vos élèves ? Vous êtes devenu une star auprès d’eux ?

Je ne suis pas un prof mal aimé. Je ne pense pas qu’ils me trouvent différent. Je râle en classe, comme je râle dans le jeu. Je les prends entre midi et deux au foot, donc quand le chambrage est fait avec bienveillance, j’adore. Malheureusement, avec les masques, les sourires, on ne les voit pas. Je ne peux donc pas vivre pleinement mon aventure avec eux. A la rentrée, ça a été dur, ça partait dans tous les sens. J’ai tout de suite calmé tout le monde en disant que j’allais enseigner l’histoire-géo, que je n’étais pas prof de Koh-Lanta. Les élèves peuvent m’en parler dans les intercours ou à la récré, mais en cours, on bosse. Les primaires, eux, ils n’ont pas de filtre, quand ils passent devant ma classe, ils sont tous foufous.

Vous enseignez l’histoire-géo, je suppose que l’attentat de Conflans-Sainte-Honorine vous a particulièrement marqué…

Je n’ai pas fait de débrief ce soir-là [un épisode de Koh-Lanta était diffusé le soir de l’attaque terroriste], c’était un week-end de merde. En tant que professeur d’histoire, évidemment ça m’a touché. J’ai fait depuis beaucoup d’éducation civique avec mes élèves.

Des menaces et une condamnation

Jeudi, un homme de 30 ans été condamné par le tribunal correctionnel de Versailles à une peine de 18 mois de prison, dont six avec sursis, pour avoir menacé, sur les réseaux sociaux, Laurent de décapitation. Plusieurs médias se sont fait l’écho de cette affaire, ce qui a provoqué la colère du candidat du jeu de TF1. « Cela a été fait de façon complètement malsaine, dit-il à 20 Minutes. M’exposer moi, je passe dans Koh-Lanta, je ne vais pas cracher dans la soupe. Mais ça expose ma famille et je suis en colère par rapport à ça. Il n’y a aucun respect. S’il arrive quelque chose, j’espère juste que ces gens-là vont reconnaître leur tort. »

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