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«Ça y est, je craque» : Jean-Pierre Pernaut a présenté son dernier 13 Heures - Le Parisien

14h19, sur TF1. « Je vous aime, je ne vous oublierai… jamais. » Voilà les derniers mots de Jean-Pierre Pernaut, à la présentation du 13 Heures de TF1, après quasiment 33 ans de service. Les larmes aux yeux, le journaliste de 70 ans, a également lu ce vendredi un texte, qu'il a préparé « depuis des mois », dans lequel il parle de son édition comme « une révolution », « une aventure extraordinaire », où « l'on entend tous ceux qu'on n'entend pas ailleurs ». « J'y ai mis toute ma passion », ajoute celui qui a « traversé quelques tempêtes ».

Il a également remercié les trois patrons qui se sont succédé sous son règne, de Patrick Le Lay à Gilles Pélisson, les dix-neuf correspondants et leur équipe, les assistantes et « tout le reste de la famille » qu'il est « très triste de quitter » même si à son âge « on peut avoir envie d'un autre rythme. »

Jean-Pierre Pernaut a terminé par une pensée pour sa femme, Nathalie Marquay-Pernaut, venue lui rendre visite en plateau un peu plus tôt. Et une autre pour sa mère : « Elle n'a jamais manqué… Et voilà, je craque. (La voix chevrotante) Elle n'a jamais manqué un journal et nous regarde, sans doute, de là-haut. » Puis reprend, « le cœur serré » : « Mais je ne vous abandonne pas pour autant. Il y a une nouvelle chaîne JPPTV qui commence aujourd'hui et je serai toutes les semaines sur LCI avec Jean-Pierre et vous, à partir du 9 janvier. »

Jean Pierre Pernaut, rejoint par sa femme Nathalie Marquay et ses enfants lors de son dernier JT de 13 Heures./Document TF1
Jean Pierre Pernaut, rejoint par sa femme Nathalie Marquay et ses enfants lors de son dernier JT de 13 Heures./Document TF1  

JPP a fait plus fort, plus fair-play encore : « Je voudrais faire quelque chose qui ne s'est jamais passé à la télé. Celui qui s'en va, il aimerait vous présenter celle qui va être chez elle dans pas longtemps ». C'est là qu'apparaît Marie-Sophie Lacarrau, à qui il remet « volontiers » les clés du 13 Heures, « une maison en très bon état ». Pernaut : « Tu viens de France Télévisions (NDLR : où elle présentait le JT concurrent depuis 4 ans), mais surtout de Villefranche-de-Rouergue. Bon courage pour la suite. »

Voilà pour le passage de témoin, qui avait été un drame en 2008 au moment du départ du 20 Heures de Poivre d'Arvor. PPDA lui a adressé au passage un petit mot. Claire Chazal aussi. L'émotion s'est fait ressentir, tout au long de cette der des ders. Rembobinage.

« Quel beau générique, lâche Jean-Pierre Pernaut, juste après les pubs et un appel au don de la Ligue contre le cancer. Mesdames et messieurs, bonjour. Ça y est, c'est fait. C'était la dernière fois que je le disais. Journal un peu particulier, mon 7000e déjeuner avec vous. On m'a préparé plein de surprises. On regarde l'actualité d'abord, en commençant pour les prévisions météo, on ne va pas changer… »

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Nos coups de cœur pour se divertir et se cultiver.

Puis, celui qui a été « le premier à oser un reportage sur les chants corse », déroule les sujets du jour : vacances à la montagne, Covid-19 d'Emmanuel Macron, évolution de la pandémie, décompte des morts, précautions à prendre pour revenir aux menus de Noël et aux dernières courses aux cadeaux. Pour le reste, il a passé les commandes à Gilles Bouleau et Anne-Claire Coudray. Pas ceux qui interviewent des hommes politiques au 20 Heures, mais plutôt façon Jacques Martin dans « L'Ecole des fans ».

« Bah Biloute, pourquoi t'arrêtes ? »

On a aussi vu un autre Jean-Pierre. « Tu es notre héros et notre héraut, porte-voix des Miss, s'est emballé Foucault, en duplex du Puy du Fou, où a lieu ce samedi soir l'élection de Miss France 2021 et les 100 ans du concours de beauté. » Pernaut, taquin : « Je voudrais vous voir danser ». Réponse, du tac au tac : « Puisque vous insistez, je vais danser avec votre femme ».

Jean-Pierre Pernaut a remis « volontiers » les clés du 13 Heures à Marie-Sophie Lacarrau./Document TF1
Jean-Pierre Pernaut a remis « volontiers » les clés du 13 Heures à Marie-Sophie Lacarrau./Document TF1  

Au cours de cette édition très spéciale, il y a bien sûr été question des régions, à commencer par sa Picardie avec notamment un direct à Quevauvillers, où a grandi Jean-Pierre Pernaut. Gilles Bouleau, qui tutoies « Jean-Pierre », le jalouse : « On n'a jamais crié Gilou président ! » « Ça viendra dans 20 ans », le rassure son aîné avant un montage consacré à ses obsessions : la météo, la Picardie (encore !), les sports automobiles, la cathédrale d'Amiens, les 80 km/h et la tête de veau.

Autre moment fort, la vidéo de Dany Boon. Avec l'accent ch'tis : « Bah Biloute, pourquoi t'arrêtes ? C'est dommage, qui va parler de la France profonde. Et ma mère qu'est-ce qu'elle va regarder à midi ? […] Merci pour ces belles années et ces bons moments comme Bienvenue chez les Ch'tis. Alors, bonne pec. » Suivi d'un savoureux tour de France des accents. L'équipe du 13 Heures a ensuite ressorti les images du début de sa carrière en février 1988, mais aussi des photos de lui en tee-shirt et caleçon au balcon d'un hôtel, en policier et même avec les cheveux longs à l'époque de son école de journalisme à Lille.

Dany Boon a fait une apparition lors de ce JT d’au revoir./Document TF1
Dany Boon a fait une apparition lors de ce JT d’au revoir./Document TF1  

JPP, c'est 4700 heures d'antenne et autant de chemises bleues. Après une intervention en plateau de sa comparse Dominique Lagrou-Samper : « T'as failli me faire pleurer. Heureusement, il y a une téléspectatrice qui m'a offert des mouchoirs ce matin. » Cinq minutes plus tard : « J'ai été vraiment très ému, tout ce que vous me dîtes, les correspondants, vous me faites pleurer, c'est dur. » Encore quelques minutes plus tard : « J'ai les larmes aux yeux. Ma femme, les enfants, les Corses derrière… Ça y est : je craque. »

A la toute fin, on a aperçu Jacques Legros, son joker depuis 1998. « Vas-y tu as trente secondes », l'a chaleureusement accueilli Jean-Pierre Pernaut. C'était après un dernier hommage de l'actrice Mathilde Seigner : « Le 13 Heures, c'est le seul journal qui me fait du bien ».

Dans la matinée, Jean-Luc Reichmann avait déjà mis en marche la machine à émotions. Aux candidats des « 12 coups de midi » : « Quel présentateur est cité dans le tube Marly-Gomont et est un personnage important du roman La Carte et le Territoire de Michel Houellebecq ? Avant d'ajouter : « Gros bisou mon Jean-Pierre, elle va être belle cette dernière. Elle va être magnifique. » Et d'en remettre une couche : « Je t'aime Jean-Pierre, je le dis devant la France entière. »

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14h19, sur TF1. « Je vous aime, je ne vous oublierai… jamais. » Voilà les derniers mots de Jean-Pierre Pernaut, à la présentation du 13 Heures de TF1, après quasiment 33 ans de service. Les larmes aux yeux, le journaliste de 70 ans, a également lu ce vendredi un texte, qu'il a préparé « depuis des mois », dans lequel il parle de son édition comme « une révolution », « une aventure extraordinaire », où « l'on entend tous ceux qu'on n'entend pas ailleurs ». « J'y ai mis toute ma passion », ajoute celui qui a « traversé quelques tempêtes ».

Il a également remercié les trois patrons qui se sont succédé sous son règne, de Patrick Le Lay à Gilles Pélisson, les dix-neuf correspondants et leur équipe, les assistantes et « tout le reste de la famille » qu'il est « très triste de quitter » même si à son âge « on peut avoir envie d'un autre rythme. »

Jean-Pierre Pernaut a terminé par une pensée pour sa femme, Nathalie Marquay-Pernaut, venue lui rendre visite en plateau un peu plus tôt. Et une autre pour sa mère : « Elle n'a jamais manqué… Et voilà, je craque. (La voix chevrotante) Elle n'a jamais manqué un journal et nous regarde, sans doute, de là-haut. » Puis reprend, « le cœur serré » : « Mais je ne vous abandonne pas pour autant. Il y a une nouvelle chaîne JPPTV qui commence aujourd'hui et je serai toutes les semaines sur LCI avec Jean-Pierre et vous, à partir du 9 janvier. »

Jean Pierre Pernaut, rejoint par sa femme Nathalie Marquay et ses enfants lors de son dernier JT de 13 Heures./Document TF1
Jean Pierre Pernaut, rejoint par sa femme Nathalie Marquay et ses enfants lors de son dernier JT de 13 Heures./Document TF1  

JPP a fait plus fort, plus fair-play encore : « Je voudrais faire quelque chose qui ne s'est jamais passé à la télé. Celui qui s'en va, il aimerait vous présenter celle qui va être chez elle dans pas longtemps ». C'est là qu'apparaît Marie-Sophie Lacarrau, à qui il remet « volontiers » les clés du 13 Heures, « une maison en très bon état ». Pernaut : « Tu viens de France Télévisions (NDLR : où elle présentait le JT concurrent depuis 4 ans), mais surtout de Villefranche-de-Rouergue. Bon courage pour la suite. »

Voilà pour le passage de témoin, qui avait été un drame en 2008 au moment du départ du 20 Heures de Poivre d'Arvor. PPDA lui a adressé au passage un petit mot. Claire Chazal aussi. L'émotion s'est fait ressentir, tout au long de cette der des ders. Rembobinage.

« Quel beau générique, lâche Jean-Pierre Pernaut, juste après les pubs et un appel au don de la Ligue contre le cancer. Mesdames et messieurs, bonjour. Ça y est, c'est fait. C'était la dernière fois que je le disais. Journal un peu particulier, mon 7000e déjeuner avec vous. On m'a préparé plein de surprises. On regarde l'actualité d'abord, en commençant pour les prévisions météo, on ne va pas changer… »

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Puis, celui qui a été « le premier à oser un reportage sur les chants corse », déroule les sujets du jour : vacances à la montagne, Covid-19 d'Emmanuel Macron, évolution de la pandémie, décompte des morts, précautions à prendre pour revenir aux menus de Noël et aux dernières courses aux cadeaux. Pour le reste, il a passé les commandes à Gilles Bouleau et Anne-Claire Coudray. Pas ceux qui interviewent des hommes politiques au 20 Heures, mais plutôt façon Jacques Martin dans « L'Ecole des fans ».

« Bah Biloute, pourquoi t'arrêtes ? »

On a aussi vu un autre Jean-Pierre. « Tu es notre héros et notre héraut, porte-voix des Miss, s'est emballé Foucault, en duplex du Puy du Fou, où a lieu ce samedi soir l'élection de Miss France 2021 et les 100 ans du concours de beauté. » Pernaut, taquin : « Je voudrais vous voir danser ». Réponse, du tac au tac : « Puisque vous insistez, je vais danser avec votre femme ».

Jean-Pierre Pernaut a remis « volontiers » les clés du 13 Heures à Marie-Sophie Lacarrau./Document TF1
Jean-Pierre Pernaut a remis « volontiers » les clés du 13 Heures à Marie-Sophie Lacarrau./Document TF1  

Au cours de cette édition très spéciale, il y a bien sûr été question des régions, à commencer par sa Picardie avec notamment un direct à Quevauvillers, où a grandi Jean-Pierre Pernaut. Gilles Bouleau, qui tutoies « Jean-Pierre », le jalouse : « On n'a jamais crié Gilou président ! » « Ça viendra dans 20 ans », le rassure son aîné avant un montage consacré à ses obsessions : la météo, la Picardie (encore !), les sports automobiles, la cathédrale d'Amiens, les 80 km/h et la tête de veau.

Autre moment fort, la vidéo de Dany Boon. Avec l'accent ch'tis : « Bah Biloute, pourquoi t'arrêtes ? C'est dommage, qui va parler de la France profonde. Et ma mère qu'est-ce qu'elle va regarder à midi ? […] Merci pour ces belles années et ces bons moments comme Bienvenue chez les Ch'tis. Alors, bonne pec. » Suivi d'un savoureux tour de France des accents. L'équipe du 13 Heures a ensuite ressorti les images du début de sa carrière en février 1988, mais aussi des photos de lui en tee-shirt et caleçon au balcon d'un hôtel, en policier et même avec les cheveux longs à l'époque de son école de journalisme à Lille.

Dany Boon a fait une apparition lors de ce JT d’au revoir./Document TF1
Dany Boon a fait une apparition lors de ce JT d’au revoir./Document TF1  

JPP, c'est 4700 heures d'antenne et autant de chemises bleues. Après une intervention en plateau de sa comparse Dominique Lagrou-Samper : « T'as failli me faire pleurer. Heureusement, il y a une téléspectatrice qui m'a offert des mouchoirs ce matin. » Cinq minutes plus tard : « J'ai été vraiment très ému, tout ce que vous me dîtes, les correspondants, vous me faites pleurer, c'est dur. » Encore quelques minutes plus tard : « J'ai les larmes aux yeux. Ma femme, les enfants, les Corses derrière… Ça y est : je craque. »

A la toute fin, on a aperçu Jacques Legros, son joker depuis 1998. « Vas-y tu as trente secondes », l'a chaleureusement accueilli Jean-Pierre Pernaut. C'était après un dernier hommage de l'actrice Mathilde Seigner : « Le 13 Heures, c'est le seul journal qui me fait du bien ».

Dans la matinée, Jean-Luc Reichmann avait déjà mis en marche la machine à émotions. Aux candidats des « 12 coups de midi » : « Quel présentateur est cité dans le tube Marly-Gomont et est un personnage important du roman La Carte et le Territoire de Michel Houellebecq ? Avant d'ajouter : « Gros bisou mon Jean-Pierre, elle va être belle cette dernière. Elle va être magnifique. » Et d'en remettre une couche : « Je t'aime Jean-Pierre, je le dis devant la France entière. »

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