« Sa justesse, sa douceur, sa poésie » ont valu au roman S’adapter, de Clara Dupont-Monod, de recevoir le prix Goncourt des lycéens, jeudi 25 novembre. Ce roman, qui raconte l’arrivée d’un enfant handicapé dans une fratrie, « laisse une trace lumineuse qui ouvre les portes de la tolérance face au handicap », a déclaré la présidente du jury, Nour Benkhabeche, 17 ans, élève de seconde à l’Ecole européenne de Bruxelles-IV.
Publié chez Stock, le texte a déjà été consacré par le prix Femina et le prix des lecteurs de Landerneau. Il a décroché son troisième titre dès le premier tour de scrutin avec 8 voix sur 13, parmi les cinq romans finalistes, ont précisé les jeunes jurés de la 34e édition du prix coorganisé par le ministère de l’éducation nationale et la Fnac et annoncé à Rennes. Contactée par l’Agence France-Presse (AFP), son autrice de 48 ans – par ailleurs éditrice et journaliste – s’est dite « très émue ». Elle doit recevoir le prix, jeudi soir, au ministère de l’éducation nationale.
Les jurés n’ont pas eu de mal à se décider. « Il y a une certaine douceur, une certaine sensibilité et un thème qui s’inscrit tellement dans la société : le handicap, c’est un sujet dont on ne parle pas assez, a commenté Nour Benkhabeche. On a trouvé que c’était joliment fait, un très beau livre, lumineux, pas du tout sombre, qui donnait un peu d’espoir vers l’avenir. »
« Un thème souvent tu »
Selon Benjamin Lefebres, 15 ans, membre du jury et élève au lycée Pierre-Bourdieu à Toulouse, le roman de Clara Dupont-Monod « a permis de porter haut un thème souvent tu. Et plein de beaux messages qui sont livrés dedans et ne sont pas assez explorés. » Sur la question du handicap ? La société ne fait « pas assez », il y a « trop de pages de dossiers à remplir », selon le jeune Toulousain. « Ce roman est très intéressant, il nous a tous touchés et méritait d’être élu », a renchéri Rachel Bulka, 16 ans, élève au lycée Massena à Lille et membre du jury, interrogée par l’AFP. Le livre permet de comprendre « comment cela se passe avec l’administration », avec aussi « les différents points de vue d’une fratrie ».
« L’écriture est très pure et les descriptions sont magnifiques », a souligné la jeune Lilloise, « très heureuse » d’avoir été embarquée dans cette aventure littéraire. « Cela m’a permis de faire de nombreuses rencontres avec d’autres lycéens en France. » Chaque année, depuis la création du Goncourt des Lycéens en 1988, environ deux mille lycéens de toute la France participent au choix du lauréat qui clôt la saison des prix littéraires.
Au départ, les quatorze romans sélectionnés pour le prix Goncourt, grand frère du Goncourt des lycéens, étaient en lice. Cinq figuraient dans la sélection finale : ceux de Clara Dupont-Monod, Anne Berest (La Carte postale, Grasset), Patrice Franceschi (S’il n’en reste qu’une, Grasset), Lilia Hassaine (Soleil amer, Gallimard) et Christine Angot (Le Voyage dans l’Est, Flammarion). En 2020, le prix Goncourt des lycéens avait été attribué à l’écrivaine camerounaise Djaïli Amadou Amal pour son roman Les Impatientes (éditions Emmanuelle Collas). Les délibérations s’étaient tenues en distanciel, à cause de la pandémie.
« Sa justesse, sa douceur, sa poésie » ont valu au roman S’adapter, de Clara Dupont-Monod, de recevoir le prix Goncourt des lycéens, jeudi 25 novembre. Ce roman, qui raconte l’arrivée d’un enfant handicapé dans une fratrie, « laisse une trace lumineuse qui ouvre les portes de la tolérance face au handicap », a déclaré la présidente du jury, Nour Benkhabeche, 17 ans, élève de seconde à l’Ecole européenne de Bruxelles-IV.
Publié chez Stock, le texte a déjà été consacré par le prix Femina et le prix des lecteurs de Landerneau. Il a décroché son troisième titre dès le premier tour de scrutin avec 8 voix sur 13, parmi les cinq romans finalistes, ont précisé les jeunes jurés de la 34e édition du prix coorganisé par le ministère de l’éducation nationale et la Fnac et annoncé à Rennes. Contactée par l’Agence France-Presse (AFP), son autrice de 48 ans – par ailleurs éditrice et journaliste – s’est dite « très émue ». Elle doit recevoir le prix, jeudi soir, au ministère de l’éducation nationale.
Les jurés n’ont pas eu de mal à se décider. « Il y a une certaine douceur, une certaine sensibilité et un thème qui s’inscrit tellement dans la société : le handicap, c’est un sujet dont on ne parle pas assez, a commenté Nour Benkhabeche. On a trouvé que c’était joliment fait, un très beau livre, lumineux, pas du tout sombre, qui donnait un peu d’espoir vers l’avenir. »
« Un thème souvent tu »
Selon Benjamin Lefebres, 15 ans, membre du jury et élève au lycée Pierre-Bourdieu à Toulouse, le roman de Clara Dupont-Monod « a permis de porter haut un thème souvent tu. Et plein de beaux messages qui sont livrés dedans et ne sont pas assez explorés. » Sur la question du handicap ? La société ne fait « pas assez », il y a « trop de pages de dossiers à remplir », selon le jeune Toulousain. « Ce roman est très intéressant, il nous a tous touchés et méritait d’être élu », a renchéri Rachel Bulka, 16 ans, élève au lycée Massena à Lille et membre du jury, interrogée par l’AFP. Le livre permet de comprendre « comment cela se passe avec l’administration », avec aussi « les différents points de vue d’une fratrie ».
« L’écriture est très pure et les descriptions sont magnifiques », a souligné la jeune Lilloise, « très heureuse » d’avoir été embarquée dans cette aventure littéraire. « Cela m’a permis de faire de nombreuses rencontres avec d’autres lycéens en France. » Chaque année, depuis la création du Goncourt des Lycéens en 1988, environ deux mille lycéens de toute la France participent au choix du lauréat qui clôt la saison des prix littéraires.
Au départ, les quatorze romans sélectionnés pour le prix Goncourt, grand frère du Goncourt des lycéens, étaient en lice. Cinq figuraient dans la sélection finale : ceux de Clara Dupont-Monod, Anne Berest (La Carte postale, Grasset), Patrice Franceschi (S’il n’en reste qu’une, Grasset), Lilia Hassaine (Soleil amer, Gallimard) et Christine Angot (Le Voyage dans l’Est, Flammarion). En 2020, le prix Goncourt des lycéens avait été attribué à l’écrivaine camerounaise Djaïli Amadou Amal pour son roman Les Impatientes (éditions Emmanuelle Collas). Les délibérations s’étaient tenues en distanciel, à cause de la pandémie.
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