Sony Music a confirmé, jeudi 16 novembre au soir, avoir acheté la totalité des droits musicaux de Bruce Springsteen. Il s’agit d’un contrat record d’un demi-milliard de dollars selon la presse. Dans un communiqué, « Sony Music Group a annoncé avoir acquis l’entièreté des catalogues de musique enregistrée et des compositions de Bruce Springsteen via deux accords » distincts.
Sans en dévoiler le montant, la maison de disques a précisé que « les deux accords couvraient les droits musicaux de toutes les chansons de Springsteen comme “Born to Run”, “Born In The USA”, “Dancing in the Dark” (…) et “I’m On Fire” ».
L’information avait été dévoilée jeudi matin par le magazine américain Billboard et le New York Times, qui parlaient d’une somme record de 500 millions de dollars (441 milliards d’euros) pour ce contrat entre le « Boss » et le groupe japonais.
150 millions de disques vendus
Springsteen, immensément populaire aux Etats-Unis et à l’étranger, a vendu plus de 150 millions de disques en un demi-siècle en restant fidèle, depuis 1972, à son label Columbia Records, dans le giron de la multinationale japonaise Sony.
« Ces cinquante dernières années, les hommes et les femmes de Sony Music m’ont traité avec le plus grand respect », a reconnu l’artiste de 72 ans, cité dans le communiqué. « Je suis enchanté que mon héritage continue d’être protégé par une entreprise et des gens que je connais et en qui j’ai confiance », s’est-il félicité.
La détention des droits des catalogues – qui permettent de toucher des royalties à chaque utilisation d’une chanson, qu’il s’agisse d’un téléchargement, d’un passage dans un film ou une publicité – peut se révéler très rentable sur le long terme.
Les experts relèvent que depuis 2020, conséquence de la pandémie de Covid-19, les grandes manœuvres battent leur plein pour l’acquisition de droits musicaux, notamment avec la révolution du streaming : les marchés financiers se montrent friands de ces « portefeuilles » d’artistes jugés indémodables et générant des flux de recettes stables.
Tina Turner ou Bob Dylan aussi
Springsteen est la dernière star en date à vendre tout ou partie de son catalogue musical via des transactions aux montants astronomiques mais jamais officiellement confirmés. En octobre, Tina Turner, 81 ans, a vendu ses droits musicaux au groupe allemand BMG pour une somme restée confidentielle.
Le lauréat 2016 du prix Nobel de littérature, Bob Dylan, 80 ans, avait vendu en décembre 2020 l’intégralité de son catalogue à Universal Music pour une manne estimée à 300 millions de dollars.
D’après des experts du secteur, l’augmentation des prix des catalogues a commencé avant 2020, mais les montants ont vraiment flambé avec la pandémie, lorsque les artistes se sont retrouvés privés de tournées et de concerts.
Sony Music a confirmé, jeudi 16 novembre au soir, avoir acheté la totalité des droits musicaux de Bruce Springsteen. Il s’agit d’un contrat record d’un demi-milliard de dollars selon la presse. Dans un communiqué, « Sony Music Group a annoncé avoir acquis l’entièreté des catalogues de musique enregistrée et des compositions de Bruce Springsteen via deux accords » distincts.
Sans en dévoiler le montant, la maison de disques a précisé que « les deux accords couvraient les droits musicaux de toutes les chansons de Springsteen comme “Born to Run”, “Born In The USA”, “Dancing in the Dark” (…) et “I’m On Fire” ».
L’information avait été dévoilée jeudi matin par le magazine américain Billboard et le New York Times, qui parlaient d’une somme record de 500 millions de dollars (441 milliards d’euros) pour ce contrat entre le « Boss » et le groupe japonais.
150 millions de disques vendus
Springsteen, immensément populaire aux Etats-Unis et à l’étranger, a vendu plus de 150 millions de disques en un demi-siècle en restant fidèle, depuis 1972, à son label Columbia Records, dans le giron de la multinationale japonaise Sony.
« Ces cinquante dernières années, les hommes et les femmes de Sony Music m’ont traité avec le plus grand respect », a reconnu l’artiste de 72 ans, cité dans le communiqué. « Je suis enchanté que mon héritage continue d’être protégé par une entreprise et des gens que je connais et en qui j’ai confiance », s’est-il félicité.
La détention des droits des catalogues – qui permettent de toucher des royalties à chaque utilisation d’une chanson, qu’il s’agisse d’un téléchargement, d’un passage dans un film ou une publicité – peut se révéler très rentable sur le long terme.
Les experts relèvent que depuis 2020, conséquence de la pandémie de Covid-19, les grandes manœuvres battent leur plein pour l’acquisition de droits musicaux, notamment avec la révolution du streaming : les marchés financiers se montrent friands de ces « portefeuilles » d’artistes jugés indémodables et générant des flux de recettes stables.
Tina Turner ou Bob Dylan aussi
Springsteen est la dernière star en date à vendre tout ou partie de son catalogue musical via des transactions aux montants astronomiques mais jamais officiellement confirmés. En octobre, Tina Turner, 81 ans, a vendu ses droits musicaux au groupe allemand BMG pour une somme restée confidentielle.
Le lauréat 2016 du prix Nobel de littérature, Bob Dylan, 80 ans, avait vendu en décembre 2020 l’intégralité de son catalogue à Universal Music pour une manne estimée à 300 millions de dollars.
D’après des experts du secteur, l’augmentation des prix des catalogues a commencé avant 2020, mais les montants ont vraiment flambé avec la pandémie, lorsque les artistes se sont retrouvés privés de tournées et de concerts.
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