C’est plus d’un demi-siècle de créations musicales. Sir Harrison Birtwistle, né en 1934 à Accrington, dans le nord de l’Angleterre, a commencé sa longue carrière lorsqu’il a composé son premier opéra – Punch and Judy –, à la fin des années 1960. Parmi ses plus grands succès figurent Gawain et Le Masque d’Orphée.
Ses compositions, classées de la musique de chambre à l’opéra, ont été jouées par les plus grands orchestres symphoniques. Il avait, par ailleurs, été nommé en 1975 directeur musical du tout jeune Royal National Theatre de Londres, un poste qu’il conserva jusqu’en 1983.
Un style sans compromis
Si son style a été unanimement reconnu comme révolutionnaire, son amour de la dissonance a aussi parfois divisé les critiques comme le public. « La question de l’accessibilité [de sa musique], ce n’est pas mon problème. J’ai une idée, je l’exprime de la façon la plus claire possible. Les critiques, ce sont les soucis des autres », avait-il déclaré.
La Royal Philharmonic Society lui a rendu hommage, lundi, estimant que sa musique avait « secoué la terre ». L’Orchestre symphonique de Londres a, pour sa part, salué « l’un des plus grands compositeurs britanniques », tandis que le quotidien Daily Telegraph le décrit comme « un compositeur d’avant-garde qui est devenu un grand monsieur de la musique classique britannique ».
En france, le compositeur avait été fait chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres en 1986. Outre-Manche, la reine Elizabeth II l’avait anobli en 1988, puis élevé au rang de « compagnon d’honneur » en 2001 ; c’est une distinction très prestigieuse et limitée à soixante-cinq personnes vivantes – J. K. Rowling, Elton John, Paul McCartney ou le styliste Paul Smith figurent au nombre des récipiendaires.
Sir Harrison Birtwistle s’est éteint chez lui, à Mere, dans le sud-ouest de l’Angleterre, a dit son éditeur, Boosey & Hawkes, dans un communiqué diffusé sur son site Internet. La cause de sa mort n’a pas été précisée.
C’est plus d’un demi-siècle de créations musicales. Sir Harrison Birtwistle, né en 1934 à Accrington, dans le nord de l’Angleterre, a commencé sa longue carrière lorsqu’il a composé son premier opéra – Punch and Judy –, à la fin des années 1960. Parmi ses plus grands succès figurent Gawain et Le Masque d’Orphée.
Ses compositions, classées de la musique de chambre à l’opéra, ont été jouées par les plus grands orchestres symphoniques. Il avait, par ailleurs, été nommé en 1975 directeur musical du tout jeune Royal National Theatre de Londres, un poste qu’il conserva jusqu’en 1983.
Un style sans compromis
Si son style a été unanimement reconnu comme révolutionnaire, son amour de la dissonance a aussi parfois divisé les critiques comme le public. « La question de l’accessibilité [de sa musique], ce n’est pas mon problème. J’ai une idée, je l’exprime de la façon la plus claire possible. Les critiques, ce sont les soucis des autres », avait-il déclaré.
La Royal Philharmonic Society lui a rendu hommage, lundi, estimant que sa musique avait « secoué la terre ». L’Orchestre symphonique de Londres a, pour sa part, salué « l’un des plus grands compositeurs britanniques », tandis que le quotidien Daily Telegraph le décrit comme « un compositeur d’avant-garde qui est devenu un grand monsieur de la musique classique britannique ».
En france, le compositeur avait été fait chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres en 1986. Outre-Manche, la reine Elizabeth II l’avait anobli en 1988, puis élevé au rang de « compagnon d’honneur » en 2001 ; c’est une distinction très prestigieuse et limitée à soixante-cinq personnes vivantes – J. K. Rowling, Elton John, Paul McCartney ou le styliste Paul Smith figurent au nombre des récipiendaires.
Sir Harrison Birtwistle s’est éteint chez lui, à Mere, dans le sud-ouest de l’Angleterre, a dit son éditeur, Boosey & Hawkes, dans un communiqué diffusé sur son site Internet. La cause de sa mort n’a pas été précisée.
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