Depuis quelques jours, la polémique enfle : Anne-Sophie Lapix, la journaliste qui présente le 20 h de France 2, connue pour ses interviews sans concession et sa pugnacité, n’animera pas le traditionnel débat d’entre-deux-tours.
Selon certains, ce choix n’aurait pas été du goût des candidats. Jordan Bardella, président du Rassemblement national, la juge trop hostile
. Lundi 11 avril, il a déclaré sur CNews : Marine Le Pen ne souhaite pas qu’Anne-Sophie Lapix anime le débat
. Quant à Emmanuel Macron, hasard ou pas, pendant cette campagne, il ne s’est pas rendu sur le plateau du 20 h de France 2 (il y sera ce jeudi 21), mais deux fois au 20 h de TF1.
Lire aussi : Présidentielle. Les candidats ont-ils raison de vouloir « choisir » leurs journalistes ?
Léa Salamé, un choix « logique », se défend France 2
Sur Twitter, les plaisantins s’en donnent à cœur joie : Si Macron et Le Pen ont peur d’être interviewés par Lapix, comment vont-ils pouvoir négocier avec Poutine ?
D’autres proposent de la remplacer par… Élise Lucet. En interne, les syndicats s’insurgent. Notre métier n’est pas de faire allégeance aux politiques pour avoir le droit de les interviewer.
« Je m’inscris en faux », a répondu à Ouest-France Laurent Guimier, le directeur de l’information de France Télévisions, déplorant une polémique créée de toutes pièces. Anne-Sophie Lapix n’a jamais été pressentie pour ce débat. Dès le début, nous avions imaginé de le confier à une figure de nos émissions politiques. Léa Salamé a animé dix prime time politiques, il est logique que ce soit elle
qui représente France Télévisions, mercredi soir, aux côtés de Gilles Bouleau.
Le choix « de l’expérience » pour TF1
À TF1, il n’y a pas eu de débat, affirme Thierry Thuillier. Gilles Bouleau est le choix de l’expérience. Nous n’avons pas soumis notre choix à quiconque
, poursuit le directeur de l’information de TF1.
Et si un candidat avait contesté sa décision ? J’aurais essayé de convaincre. Je considère qu’il faut s’appuyer sur les médias pour les laisser choisir les journalistes les plus expérimentés, Il faut laisser aux chaînes cette liberté. D’autant que chaque candidat a la liberté dans ses réponses. Ça me semble naturel, c’est même utile dans la démocratie de laisser les médias choisir leurs journalistes.
Depuis quelques jours, la polémique enfle : Anne-Sophie Lapix, la journaliste qui présente le 20 h de France 2, connue pour ses interviews sans concession et sa pugnacité, n’animera pas le traditionnel débat d’entre-deux-tours.
Selon certains, ce choix n’aurait pas été du goût des candidats. Jordan Bardella, président du Rassemblement national, la juge trop hostile
. Lundi 11 avril, il a déclaré sur CNews : Marine Le Pen ne souhaite pas qu’Anne-Sophie Lapix anime le débat
. Quant à Emmanuel Macron, hasard ou pas, pendant cette campagne, il ne s’est pas rendu sur le plateau du 20 h de France 2 (il y sera ce jeudi 21), mais deux fois au 20 h de TF1.
Lire aussi : Présidentielle. Les candidats ont-ils raison de vouloir « choisir » leurs journalistes ?
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Sur Twitter, les plaisantins s’en donnent à cœur joie : Si Macron et Le Pen ont peur d’être interviewés par Lapix, comment vont-ils pouvoir négocier avec Poutine ?
D’autres proposent de la remplacer par… Élise Lucet. En interne, les syndicats s’insurgent. Notre métier n’est pas de faire allégeance aux politiques pour avoir le droit de les interviewer.
« Je m’inscris en faux », a répondu à Ouest-France Laurent Guimier, le directeur de l’information de France Télévisions, déplorant une polémique créée de toutes pièces. Anne-Sophie Lapix n’a jamais été pressentie pour ce débat. Dès le début, nous avions imaginé de le confier à une figure de nos émissions politiques. Léa Salamé a animé dix prime time politiques, il est logique que ce soit elle
qui représente France Télévisions, mercredi soir, aux côtés de Gilles Bouleau.
Le choix « de l’expérience » pour TF1
À TF1, il n’y a pas eu de débat, affirme Thierry Thuillier. Gilles Bouleau est le choix de l’expérience. Nous n’avons pas soumis notre choix à quiconque
, poursuit le directeur de l’information de TF1.
Et si un candidat avait contesté sa décision ? J’aurais essayé de convaincre. Je considère qu’il faut s’appuyer sur les médias pour les laisser choisir les journalistes les plus expérimentés, Il faut laisser aux chaînes cette liberté. D’autant que chaque candidat a la liberté dans ses réponses. Ça me semble naturel, c’est même utile dans la démocratie de laisser les médias choisir leurs journalistes.
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