« Alors, c’est ça l’enfer, hein ? Ça ne ressemble pas à celui que je connais. Cet endroit est vraiment magnifique ». Sur l’immense scène du Hellfest, revue et corrigée pour la soirée, James Hetfield livre une première confession, sincère. L’énergie positive qui entoure le leader de Metallica l’aide à surmonter ses tourments intérieurs. Face à lui, un décor d’acier et de feu, des lumières rougeoyantes, et une foule immense à perte de vue, qui boit ses paroles.
Metallica vient de débouler à Clisson en enchaînant Whiplash, Creeping Death, et Enter Sandman. Le ton est donné. Le groupe californien compte bien livrer ce qu’il a de mieux en catalogue pour le festival européen qui le désirait le plus depuis tant d’années. Mais, contrairement au show clinique des Guns N’Roses la veille, il n’a pas l’intention de le faire sans le supplément d’âme dont il est coutumier. « Bon, on a joué toutes les chansons les plus connues, qu’est-ce qu’on va bien pouvoir faire ? » , taquine Hetfield. Lars Ulrich, à la batterie, lance And Justice For All , morceau de 10 minutes que le groupe ne rejoue plus qu’en de rarissimes occasions. « Ho non, pas celle-là, je ne sais plus comment on la joue », s’amuse le chanteur, avant de lancer Harvester Of Sorrow .
Malgré la puissance de ces premières salves, le public n’est pas encore bouillonnant. Sept jours de festival ont marqué les corps autant que les esprits. Qu’à cela ne tienne, les Américains sont venus avec leur fosse aux serpents (snakepit), un espace scénique qui entoure une grosse centaine de fans tirés au sort. Ce dispositif a l’immense avantage d’offrir plus de mobilité et de proximité avec la foule. Deux heures durant, James Hetfield, Kirk Hammett et Robert Trujillo, vont faire les cent pas et aller au contact.
Tous les classiques vont y passer : l’incontournable ballade Nothing Else Matters, mais aussi Wherever I May Roam, Fade To Black, Seek and Destroy et For Whom The Bell Tolls. Les fans ont aussi droit à quelques titres plus rares, comme Saint-Anger et surtout Damage Inc.
C’est sans doute l’addition de ces petites attentions qui a fait mouche. Et tant pis si Metallica n’a plus exactement le niveau technique – Lars Ulrich notamment – que ses morceaux exigent en live. Au bout de la soirée, Hetfield, hagard et visiblement heureux, fixe le feu d’artifice depuis la scène, dos à la foule. « Merci beaucoup d’avoir eu la patience de nous attendre ici au Hellfest », lance Lars Ulrich. « On reviendra ! ».
Read Again« Alors, c’est ça l’enfer, hein ? Ça ne ressemble pas à celui que je connais. Cet endroit est vraiment magnifique ». Sur l’immense scène du Hellfest, revue et corrigée pour la soirée, James Hetfield livre une première confession, sincère. L’énergie positive qui entoure le leader de Metallica l’aide à surmonter ses tourments intérieurs. Face à lui, un décor d’acier et de feu, des lumières rougeoyantes, et une foule immense à perte de vue, qui boit ses paroles.
Metallica vient de débouler à Clisson en enchaînant Whiplash, Creeping Death, et Enter Sandman. Le ton est donné. Le groupe californien compte bien livrer ce qu’il a de mieux en catalogue pour le festival européen qui le désirait le plus depuis tant d’années. Mais, contrairement au show clinique des Guns N’Roses la veille, il n’a pas l’intention de le faire sans le supplément d’âme dont il est coutumier. « Bon, on a joué toutes les chansons les plus connues, qu’est-ce qu’on va bien pouvoir faire ? » , taquine Hetfield. Lars Ulrich, à la batterie, lance And Justice For All , morceau de 10 minutes que le groupe ne rejoue plus qu’en de rarissimes occasions. « Ho non, pas celle-là, je ne sais plus comment on la joue », s’amuse le chanteur, avant de lancer Harvester Of Sorrow .
Malgré la puissance de ces premières salves, le public n’est pas encore bouillonnant. Sept jours de festival ont marqué les corps autant que les esprits. Qu’à cela ne tienne, les Américains sont venus avec leur fosse aux serpents (snakepit), un espace scénique qui entoure une grosse centaine de fans tirés au sort. Ce dispositif a l’immense avantage d’offrir plus de mobilité et de proximité avec la foule. Deux heures durant, James Hetfield, Kirk Hammett et Robert Trujillo, vont faire les cent pas et aller au contact.
Tous les classiques vont y passer : l’incontournable ballade Nothing Else Matters, mais aussi Wherever I May Roam, Fade To Black, Seek and Destroy et For Whom The Bell Tolls. Les fans ont aussi droit à quelques titres plus rares, comme Saint-Anger et surtout Damage Inc.
C’est sans doute l’addition de ces petites attentions qui a fait mouche. Et tant pis si Metallica n’a plus exactement le niveau technique – Lars Ulrich notamment – que ses morceaux exigent en live. Au bout de la soirée, Hetfield, hagard et visiblement heureux, fixe le feu d’artifice depuis la scène, dos à la foule. « Merci beaucoup d’avoir eu la patience de nous attendre ici au Hellfest », lance Lars Ulrich. « On reviendra ! ».
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