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« Trois mille ans à t’attendre » : George Miller fait sortir Idris Elba d'une lampe pour Tilda Swinton - 20 Minutes

Que demanderiez-vous à un génie s’il en sortait un d’une lampe ? C’est à ce choix délicat que se trouve confrontée l’archéologue solitaire jouée par Tilda Swinton dans Trois mille ans à t’attendre de  George Miller. Cette apparition va faire changer l’opinion de la dame sur l’amour ce qui n’est pas étonnant quand on sait que le djinn libéré à Istanbul est incarné par  Idris Elba.

Le créateur de la saga Mad Max se la joue romantique en adaptant Le Djinn, une nouvelle d’A.S. Byatt. Présentée hors compétition au Festival de Cannes, cette parenthèse déroutante dans la carrière du cinéaste a fait souffler un vent de féerie sur la Croisette. « J’aime l’idée d’étonner les autres et aussi moi-même. Je rêvais de monter ce projet depuis plus de vingt ans », a confié le réalisateur de 77 printemps à 20 Minutes.

Ludique et philosophique

Surprenante, cette série de contes l’est à plus d’un titre notamment parce qu’elle se démarque totalement de l’œuvre de George Miller en proposant des histoires dignes des 1001 nuits. « Ce film n’est pas seulement la rencontre entre deux êtres solitaires, insiste George Miller. Il parle aussi de l’impact que peuvent avoir des récits sur nos vies. » Le génie raconte son errance et les souhaits qu’il a dû exaucer à une femme spécialisée dans l’analyse des légendes qui sortira profondément enrichie par ses contes.

« George nous a demandé de considérer nos personnages de façon ludique en essayant de souligner les points communs que nous pouvions avoir avec eux, se souvient Tilda Swinton. Il recherchait des émotions brutes. » L’esthétique volontairement kitsch apporte un dépaysement total au public emporté dans un monde magique. « Retrouver une atmosphère de conte était indispensable, précise le cinéaste. Ce film évoque cependant des thèmes actuels comme la difficulté à communiquer et l’isolement ce qui est d’autant plus ironique qu’il a été écrit avant la pandémie de Covid-19. »

On retrouve une âme d’enfant émerveillé devant Trois mille ans à t’attendre. L’ensemble, moins naïf qu’il n’y paraît, interroge les choix de la vie et la capacité d’aimer. « Ce film n’est pas si éloigné de Mad Max, s’amuse George Miller. Tout est dans l’œil de la personne qui regarde car dans les deux cas, je propose des contes philosophiques où tout le monde peut dénicher ce qu’il a envie d’y trouver. » Tout comme l’héroïne, on se laisse emporter dans un univers fascinant, entre magie et modernité, où les émotions se révèlent aussi vives que les images du monde du Djinn sont colorées.

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Que demanderiez-vous à un génie s’il en sortait un d’une lampe ? C’est à ce choix délicat que se trouve confrontée l’archéologue solitaire jouée par Tilda Swinton dans Trois mille ans à t’attendre de  George Miller. Cette apparition va faire changer l’opinion de la dame sur l’amour ce qui n’est pas étonnant quand on sait que le djinn libéré à Istanbul est incarné par  Idris Elba.

Le créateur de la saga Mad Max se la joue romantique en adaptant Le Djinn, une nouvelle d’A.S. Byatt. Présentée hors compétition au Festival de Cannes, cette parenthèse déroutante dans la carrière du cinéaste a fait souffler un vent de féerie sur la Croisette. « J’aime l’idée d’étonner les autres et aussi moi-même. Je rêvais de monter ce projet depuis plus de vingt ans », a confié le réalisateur de 77 printemps à 20 Minutes.

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Surprenante, cette série de contes l’est à plus d’un titre notamment parce qu’elle se démarque totalement de l’œuvre de George Miller en proposant des histoires dignes des 1001 nuits. « Ce film n’est pas seulement la rencontre entre deux êtres solitaires, insiste George Miller. Il parle aussi de l’impact que peuvent avoir des récits sur nos vies. » Le génie raconte son errance et les souhaits qu’il a dû exaucer à une femme spécialisée dans l’analyse des légendes qui sortira profondément enrichie par ses contes.

« George nous a demandé de considérer nos personnages de façon ludique en essayant de souligner les points communs que nous pouvions avoir avec eux, se souvient Tilda Swinton. Il recherchait des émotions brutes. » L’esthétique volontairement kitsch apporte un dépaysement total au public emporté dans un monde magique. « Retrouver une atmosphère de conte était indispensable, précise le cinéaste. Ce film évoque cependant des thèmes actuels comme la difficulté à communiquer et l’isolement ce qui est d’autant plus ironique qu’il a été écrit avant la pandémie de Covid-19. »

On retrouve une âme d’enfant émerveillé devant Trois mille ans à t’attendre. L’ensemble, moins naïf qu’il n’y paraît, interroge les choix de la vie et la capacité d’aimer. « Ce film n’est pas si éloigné de Mad Max, s’amuse George Miller. Tout est dans l’œil de la personne qui regarde car dans les deux cas, je propose des contes philosophiques où tout le monde peut dénicher ce qu’il a envie d’y trouver. » Tout comme l’héroïne, on se laisse emporter dans un univers fascinant, entre magie et modernité, où les émotions se révèlent aussi vives que les images du monde du Djinn sont colorées.

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