Depuis l’annonce du décès de Luv Resval vendredi, ses proches se sont réunis au domicile familial du rappeur de 24 ans à Mennecy (Essonne). Parmi eux, Cokein, son manageur. « Nous serons là tant qu’ils auront besoin de nous, confie celui-ci, croisé sur les lieux ce samedi. Sa famille est très touchée par les messages de soutien des fans mais aussi des autres artistes. Cela l’aide à tenir. » Et le manageur de préciser : « Luv a attrapé froid au Canada. On lui avait trouvé de la Ventoline, mais il avait encore des difficultés à respirer. Il avait les bronches obstruées. Il disait toujours : T’inquiète, ça va aller. Il n’a jamais tiré la sonnette d’alarme, il voulait se montrer fort. »
Cokein avait découvert le jeune artiste alors qu’il avait 16 ans. C’est sa petite sœur, au lycée avec lui, qui l’avait convaincu de prêter attention à ses musiques. « J’ai écouté deux phrases de lui. Cela a suffi pour me transpercer le cœur. Il y avait quelque chose de différent dans ses textes, se souvient-il. À l’époque, il se faisait simplement appeler Resval. Son père faisait des missions humanitaires en Guinée. Il a vécu une partie de sa jeunesse là-bas et il se reconnaissait énormément dans le serval, un animal à la fois fin, rapide, rusé. Il a juste inversé les lettres. Plus tard il a voulu ajouter le mot amour, qui est devenu Luv. Il voulait toujours être dans le partage. »
« La musique, c’était toute sa vie, poursuit celui qui avait repéré ce talent du rap. Et je savais qu’il avait un grand avenir devant lui. Quand son album a été disque d’or en moins de sept mois (en avril 202), il a été le premier surpris. C’est à ce moment-là qu’il a compris qu’il pouvait faire quelque chose dans ce domaine. Et malgré le succès, il était très proche de ses fans. Il était le même à 24 ans que lorsque je l’ai rencontré. Tout ce qu’il voulait, c’était faire kiffer les gens. »
Ses amis décrivent Luv Resval comme un garçon intelligent, curieux de tout, avide de liberté et hypersensible. « Voir le malheur de quelqu’un l’affectait pendant des semaines. Lorsqu’il croisait une personne dans la misère, il avait toujours un geste. Il pouvait glisser un billet de 50 euros à un SDF, raconte encore son manageur. Le monde actuel le rendait profondément triste. Sur scène ou en studio d’enregistrement, il était heureux. Mais dès que c’était fini, c’était difficile pour lui. Il n’aimait jamais être seul. Il me disait souvent : Je ne me vois pas vieillir. Je sais que je vais mourir jeune. Je veux vous laisser quelque chose avant de partir. »
Depuis l’annonce du décès de Luv Resval vendredi, ses proches se sont réunis au domicile familial du rappeur de 24 ans à Mennecy (Essonne). Parmi eux, Cokein, son manageur. « Nous serons là tant qu’ils auront besoin de nous, confie celui-ci, croisé sur les lieux ce samedi. Sa famille est très touchée par les messages de soutien des fans mais aussi des autres artistes. Cela l’aide à tenir. » Et le manageur de préciser : « Luv a attrapé froid au Canada. On lui avait trouvé de la Ventoline, mais il avait encore des difficultés à respirer. Il avait les bronches obstruées. Il disait toujours : T’inquiète, ça va aller. Il n’a jamais tiré la sonnette d’alarme, il voulait se montrer fort. »
Cokein avait découvert le jeune artiste alors qu’il avait 16 ans. C’est sa petite sœur, au lycée avec lui, qui l’avait convaincu de prêter attention à ses musiques. « J’ai écouté deux phrases de lui. Cela a suffi pour me transpercer le cœur. Il y avait quelque chose de différent dans ses textes, se souvient-il. À l’époque, il se faisait simplement appeler Resval. Son père faisait des missions humanitaires en Guinée. Il a vécu une partie de sa jeunesse là-bas et il se reconnaissait énormément dans le serval, un animal à la fois fin, rapide, rusé. Il a juste inversé les lettres. Plus tard il a voulu ajouter le mot amour, qui est devenu Luv. Il voulait toujours être dans le partage. »
« La musique, c’était toute sa vie, poursuit celui qui avait repéré ce talent du rap. Et je savais qu’il avait un grand avenir devant lui. Quand son album a été disque d’or en moins de sept mois (en avril 202), il a été le premier surpris. C’est à ce moment-là qu’il a compris qu’il pouvait faire quelque chose dans ce domaine. Et malgré le succès, il était très proche de ses fans. Il était le même à 24 ans que lorsque je l’ai rencontré. Tout ce qu’il voulait, c’était faire kiffer les gens. »
Ses amis décrivent Luv Resval comme un garçon intelligent, curieux de tout, avide de liberté et hypersensible. « Voir le malheur de quelqu’un l’affectait pendant des semaines. Lorsqu’il croisait une personne dans la misère, il avait toujours un geste. Il pouvait glisser un billet de 50 euros à un SDF, raconte encore son manageur. Le monde actuel le rendait profondément triste. Sur scène ou en studio d’enregistrement, il était heureux. Mais dès que c’était fini, c’était difficile pour lui. Il n’aimait jamais être seul. Il me disait souvent : Je ne me vois pas vieillir. Je sais que je vais mourir jeune. Je veux vous laisser quelque chose avant de partir. »
Bagikan Berita Ini
0 Response to "Décès du rappeur Luv Resval : «Il me disait souvent ‘je sais que je vais mourir jeune’» - Le Parisien"
Post a Comment