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Le prix Goncourt des lycéens attribué à Sabyl Ghoussoub pour son roman « Beyrouth-sur-Seine » - Le Monde

La présidente du jury du prix Goncourt des lycéens 2022, Blandine Lebrequier, présente le roman gagnant « Beyrouth-sur-Seine », de l’écrivain franco-libanais Sabyl Ghoussoub, à Rennes, le 24 novembre 2023.

Le Goncourt des lycéens 2022 a été attribué à Sabyl Ghoussoub pour son roman Beyrouth-sur-Seine, publié chez Stock, a annoncé jeudi 24 novembre le jury composé de lycéens de toute la France. « Le mauvais lycéen que j’étais devrait remercier les merveilleux lycéens que vous êtes. Ce prix est un énorme honneur », a réagi par visioconférence M. Ghoussoub.

« Ce livre, c’est un hommage à mes parents, aux exilés de la guerre, je pense beaucoup aux vivants. C’est une belle histoire personnelle qui va bien au-delà de l’histoire de mes parents et je ne vous remercierai jamais assez pour ce choix », a-t-il ajouté.

Dans son deuxième roman,  le chroniqueur et journaliste franco-libanais de 34 ans propose une réflexion sur la famille et l’immigration, en questionnant ses parents venus s’installer en 1975 à Paris alors que la guerre va ravager leur pays. Le prix lui sera remis à Paris à 19 heures au ministère de l’éducation nationale.

Sept voix contre cinq

A l’issue de deux tours de scrutin, le prestigieux prix a couronné par sept voix Sabyl Ghoussoub, contre cinq pour le philosophe Nathan Devers et son livre, Les Liens artificiels (éd. Albin Michel).

Parmi les quatre derniers nominés figurait Pascale Robert-Diard, chroniqueuse judiciaire au journal Le Monde et autrice de La Petite Menteuse (éd. L’Iconoclaste), dont le roman avait été retenu dans la sélection du Grand Prix du roman de l’Académie française. Son livre raconte l’histoire d’une collégienne qui affronte les conséquences judiciaires de ses accusations de viol et d’agression sexuelle. Ainsi que la journaliste suisse Sarah Jollien-Fardel pour Sa préférée (éd. Sabine Wespieser), qui s’intéresse à l’attachement à une terre, aux violences intrafamiliales et à la difficulté de l’exil.

Le roman de Brigitte Giraud Vivre vite (éd. Flammarion), couronné par le Goncourt 2022, n’avait pas été retenu.

Petit frère du Goncourt, le Goncourt des lycéens se déroule chaque année de septembre à novembre et permet à quelque 2 000 élèves des lycées généraux, technologiques, professionnels et agricoles, de la seconde au BTS, de découvrir la littérature contemporaine et de susciter le goût de la lecture.

La sélection du Goncourt des lycéens, créé à Rennes en 1988 et organisé par la Fnac et le ministère de l’éducation nationale, avait été annoncée lundi à l’issue des délibérations en région. Celles-ci s’étaient déroulées dans six villes : Lyon, Metz, Nantes, Nîmes, Paris et Rennes.

Cette année, le prix mobilisait 55 lycées en France et à l’étranger (Etats-Unis, Canada, Liban). Sept rencontres entre élèves et auteurs se sont tenues ces dernières semaines en France. Très prescripteur en termes de ventes, le choix du jury est l’occasion pour les lycéens de proposer leur regard sur les romans de la rentrée.

L’an dernier, le Goncourt des lycéens avait été attribué à Clara Dupont-Monod pour S’adapter (éd. Stock), un roman sur le handicap, également lauréat du prix Femina 2021.

Le Monde avec AFP

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La présidente du jury du prix Goncourt des lycéens 2022, Blandine Lebrequier, présente le roman gagnant « Beyrouth-sur-Seine », de l’écrivain franco-libanais Sabyl Ghoussoub, à Rennes, le 24 novembre 2023.

Le Goncourt des lycéens 2022 a été attribué à Sabyl Ghoussoub pour son roman Beyrouth-sur-Seine, publié chez Stock, a annoncé jeudi 24 novembre le jury composé de lycéens de toute la France. « Le mauvais lycéen que j’étais devrait remercier les merveilleux lycéens que vous êtes. Ce prix est un énorme honneur », a réagi par visioconférence M. Ghoussoub.

« Ce livre, c’est un hommage à mes parents, aux exilés de la guerre, je pense beaucoup aux vivants. C’est une belle histoire personnelle qui va bien au-delà de l’histoire de mes parents et je ne vous remercierai jamais assez pour ce choix », a-t-il ajouté.

Dans son deuxième roman,  le chroniqueur et journaliste franco-libanais de 34 ans propose une réflexion sur la famille et l’immigration, en questionnant ses parents venus s’installer en 1975 à Paris alors que la guerre va ravager leur pays. Le prix lui sera remis à Paris à 19 heures au ministère de l’éducation nationale.

Sept voix contre cinq

A l’issue de deux tours de scrutin, le prestigieux prix a couronné par sept voix Sabyl Ghoussoub, contre cinq pour le philosophe Nathan Devers et son livre, Les Liens artificiels (éd. Albin Michel).

Parmi les quatre derniers nominés figurait Pascale Robert-Diard, chroniqueuse judiciaire au journal Le Monde et autrice de La Petite Menteuse (éd. L’Iconoclaste), dont le roman avait été retenu dans la sélection du Grand Prix du roman de l’Académie française. Son livre raconte l’histoire d’une collégienne qui affronte les conséquences judiciaires de ses accusations de viol et d’agression sexuelle. Ainsi que la journaliste suisse Sarah Jollien-Fardel pour Sa préférée (éd. Sabine Wespieser), qui s’intéresse à l’attachement à une terre, aux violences intrafamiliales et à la difficulté de l’exil.

Le roman de Brigitte Giraud Vivre vite (éd. Flammarion), couronné par le Goncourt 2022, n’avait pas été retenu.

Petit frère du Goncourt, le Goncourt des lycéens se déroule chaque année de septembre à novembre et permet à quelque 2 000 élèves des lycées généraux, technologiques, professionnels et agricoles, de la seconde au BTS, de découvrir la littérature contemporaine et de susciter le goût de la lecture.

La sélection du Goncourt des lycéens, créé à Rennes en 1988 et organisé par la Fnac et le ministère de l’éducation nationale, avait été annoncée lundi à l’issue des délibérations en région. Celles-ci s’étaient déroulées dans six villes : Lyon, Metz, Nantes, Nîmes, Paris et Rennes.

Cette année, le prix mobilisait 55 lycées en France et à l’étranger (Etats-Unis, Canada, Liban). Sept rencontres entre élèves et auteurs se sont tenues ces dernières semaines en France. Très prescripteur en termes de ventes, le choix du jury est l’occasion pour les lycéens de proposer leur regard sur les romans de la rentrée.

L’an dernier, le Goncourt des lycéens avait été attribué à Clara Dupont-Monod pour S’adapter (éd. Stock), un roman sur le handicap, également lauréat du prix Femina 2021.

Le Monde avec AFP

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