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L'humoriste Florence Mendez dénonce un “harcèlement” subi dans “La bande originale” sur France Inter - Télérama.fr

L’ancienne chroniqueuse a publié sur Instagram un communiqué dans lequel elle relate qu’on lui a hurlé dessus avant de l’ignorer, lors de son passage à France Inter. Elle raconte les coulisses de l’émission de Nagui.

« Et si on arrêtait simplement d’avoir peur et on commençait à l’ouvrir ? », lançait-elle le 30 juin dans sa chronique Florence Mendez reste calme, sur Inter, en évoquant le harcèlement moral chez France Télécom. « Et même ici, il y a un duo assez carré, pas toujours cash chez France Inter », disait l’humoriste belge de façon très sibylline, sans nommer personne. Après quelques mois d’absence des ondes, elle vient de publier sur Instagram un communiqué où elle affirme avoir été « victime de harcèlement de la part d’une (très) proche collaboratrice de Nagui ». La jeune femme, qui officiait depuis septembre 2021 chaque jeudi dans La bande originale, détaille une scène d’agression verbale : « à la fin de l’enregistrement d’une émission en mars 2022, cette personne m’a – littéralement – hurlé dessus, de manière si violente que cela m’a déclenché une crise de panique qui a nécessité l’intervention des pompiers de Radio France ». Et de relater ensuite la façon dont son interlocutrice s’est mise à l’ignorer, lui donnant le sentiment de devenir « le mouton noir de la bande ».

« Mon humour est engagé, et je dénonce régulièrement dans mes chroniques des injustices, nous explique-t-elle. Alors j’ai voulu montrer qu’il n’était pas normal d’aller au travail avec une boule au ventre, et de réussir à en parler alors que ça m’arrive à moi. Le harcèlement que j’ai subi n’avait rien de spectaculaire, il n’y avait pas de violences physiques, mais c’était néanmoins toxique car répétitif, insidieux. » Avant de recourir à une communication publique, la chroniqueuse dit avoir « essayé de résoudre cela à l’amiable ». En discutant avec la principale intéressée – « Je lui ai décrit mon syndrome d’Asperger, expliqué ma crise de panique suite à sa réaction ; elle m’a répondu que ma sensibilité était mon problème et non le sien. »

“Et puis ça s’est terminé comme ça, on ne m’a rien dit, j’ai fait cette dernière chronique en juin et je ne suis jamais revenue.” Florence Mendez

Et en interpellant le producteur de l’émission, Nagui [qui n’a pas souhaité, ainsi que sa collaboratrice, s’exprimer, ndlr] : « Il m’a dit ne pas avoir compris ma dernière chronique, alors que nous nous étions longuement entretenus au téléphone et que je lui avais dit point par point ce qui n’allait pas. » Florence Mendez précise avoir demandé à la direction de la chaîne de la changer de case, sans effet. « Et puis ça s’est terminé comme ça, on ne m’a rien dit, j’ai fait cette dernière chronique en juin et je ne suis jamais revenue. Mais c’est la position de chroniqueur qui est précaire, on tourne beaucoup. Ceux contre qui je suis fâchée, ce sont les gens en CDI qui m’ont vue me faire gueuler dessus et n’ont rien dit. »

Un “énorme malentendu”

Pour Yann Chouquet, directeur des programmes de la station, qui a repéré Florence Mendez et lui a donné une place à l’antenne, l’affaire tient d’un « énorme malentendu ». « C’est, à ce stade, la seule façon pour moi de la qualifier, insiste-t-il. Ce qui, en novembre, est décrit comme une situation de harcèlement ne l’était pas en mars quand cela m’a été signalé. À ce moment, il s’agissait d’un différend entre Florence et l’équipe de La bande originale, comme il peut y en avoir dans de nombreuses équipes. Des gens se fâchent régulièrement pour une manière de faire, un comportement… Mais je suis en train de m’entretenir avec les membres de l’émission, pour essayer de reconstituer ce qui s’est passé. »

L’humoriste, que l’on peut voir dans Piquantes sur Téva et qui joue actuellement son spectacle Délicate, a pu discuter avec Adèle Van Reeth, la directrice de France Inter. « J’ai été entendue, elle m’a assuré que je n’avais pas été bannie de la radio et que le bien-être au travail lui importait, précise-t-elle. De toute façon je n’avais pas d’attente particulière en publiant ce communiqué, j’ai fait cela pour que les gens réalisent qu’ils ne doivent pas se laisser traiter comme cela si ça leur arrive. Je ne condamne pas toute la chaîne, qui défend des valeurs auxquelles je crois profondément, et où j’ai rencontré des gens merveilleux. »

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L’ancienne chroniqueuse a publié sur Instagram un communiqué dans lequel elle relate qu’on lui a hurlé dessus avant de l’ignorer, lors de son passage à France Inter. Elle raconte les coulisses de l’émission de Nagui.

« Et si on arrêtait simplement d’avoir peur et on commençait à l’ouvrir ? », lançait-elle le 30 juin dans sa chronique Florence Mendez reste calme, sur Inter, en évoquant le harcèlement moral chez France Télécom. « Et même ici, il y a un duo assez carré, pas toujours cash chez France Inter », disait l’humoriste belge de façon très sibylline, sans nommer personne. Après quelques mois d’absence des ondes, elle vient de publier sur Instagram un communiqué où elle affirme avoir été « victime de harcèlement de la part d’une (très) proche collaboratrice de Nagui ». La jeune femme, qui officiait depuis septembre 2021 chaque jeudi dans La bande originale, détaille une scène d’agression verbale : « à la fin de l’enregistrement d’une émission en mars 2022, cette personne m’a – littéralement – hurlé dessus, de manière si violente que cela m’a déclenché une crise de panique qui a nécessité l’intervention des pompiers de Radio France ». Et de relater ensuite la façon dont son interlocutrice s’est mise à l’ignorer, lui donnant le sentiment de devenir « le mouton noir de la bande ».

« Mon humour est engagé, et je dénonce régulièrement dans mes chroniques des injustices, nous explique-t-elle. Alors j’ai voulu montrer qu’il n’était pas normal d’aller au travail avec une boule au ventre, et de réussir à en parler alors que ça m’arrive à moi. Le harcèlement que j’ai subi n’avait rien de spectaculaire, il n’y avait pas de violences physiques, mais c’était néanmoins toxique car répétitif, insidieux. » Avant de recourir à une communication publique, la chroniqueuse dit avoir « essayé de résoudre cela à l’amiable ». En discutant avec la principale intéressée – « Je lui ai décrit mon syndrome d’Asperger, expliqué ma crise de panique suite à sa réaction ; elle m’a répondu que ma sensibilité était mon problème et non le sien. »

“Et puis ça s’est terminé comme ça, on ne m’a rien dit, j’ai fait cette dernière chronique en juin et je ne suis jamais revenue.” Florence Mendez

Et en interpellant le producteur de l’émission, Nagui [qui n’a pas souhaité, ainsi que sa collaboratrice, s’exprimer, ndlr] : « Il m’a dit ne pas avoir compris ma dernière chronique, alors que nous nous étions longuement entretenus au téléphone et que je lui avais dit point par point ce qui n’allait pas. » Florence Mendez précise avoir demandé à la direction de la chaîne de la changer de case, sans effet. « Et puis ça s’est terminé comme ça, on ne m’a rien dit, j’ai fait cette dernière chronique en juin et je ne suis jamais revenue. Mais c’est la position de chroniqueur qui est précaire, on tourne beaucoup. Ceux contre qui je suis fâchée, ce sont les gens en CDI qui m’ont vue me faire gueuler dessus et n’ont rien dit. »

Un “énorme malentendu”

Pour Yann Chouquet, directeur des programmes de la station, qui a repéré Florence Mendez et lui a donné une place à l’antenne, l’affaire tient d’un « énorme malentendu ». « C’est, à ce stade, la seule façon pour moi de la qualifier, insiste-t-il. Ce qui, en novembre, est décrit comme une situation de harcèlement ne l’était pas en mars quand cela m’a été signalé. À ce moment, il s’agissait d’un différend entre Florence et l’équipe de La bande originale, comme il peut y en avoir dans de nombreuses équipes. Des gens se fâchent régulièrement pour une manière de faire, un comportement… Mais je suis en train de m’entretenir avec les membres de l’émission, pour essayer de reconstituer ce qui s’est passé. »

L’humoriste, que l’on peut voir dans Piquantes sur Téva et qui joue actuellement son spectacle Délicate, a pu discuter avec Adèle Van Reeth, la directrice de France Inter. « J’ai été entendue, elle m’a assuré que je n’avais pas été bannie de la radio et que le bien-être au travail lui importait, précise-t-elle. De toute façon je n’avais pas d’attente particulière en publiant ce communiqué, j’ai fait cela pour que les gens réalisent qu’ils ne doivent pas se laisser traiter comme cela si ça leur arrive. Je ne condamne pas toute la chaîne, qui défend des valeurs auxquelles je crois profondément, et où j’ai rencontré des gens merveilleux. »

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