Le cinéaste de Jurassic Park craint que son blockbuster culte n'ait attisé «la frénésie alimentaire et des pêcheurs sportifs fous» à l'encontre de l'animal.
Les remords d'un réalisateur culte. En train de promouvoir son dernier long-métrage Les Fabelman, qui retrace son enfance et son éveil au cinéma, Steven Spielberg a fait au micro de la BBC une confession étonnante. Le cinéaste «regrette vraiment» que les requins aient été «décimés» après le succès de son film Les dents de la mer, sorti en 1975.
Le classique, qui a posé le concept de blockbuster, raconte l'histoire d'un grand requin blanc mangeur d'hommes, qui s'attaque aux baigneurs dans une station balnéaire de la côte est des États-Unis. Le chef de la police locale part à la chasse de l'animal avec l'aide d'un biologiste marin et d'un chasseur de requins.
Interrogé pour savoir comment il se sentirait sur une île déserte entourée de requins, il a répondu: «C'est une des choses que je crains toujours». «Pas d'être mangé par un requin, mais que les requins m'en veuillent en quelque sorte pour la frénésie alimentaire des pêcheurs sportifs fous qui s'est produite après 1975.»
À lire aussiPour les quarante ans d'E.T., Henry Thomas, qui jouait le petit Eliott, rouvre sa boîte à souvenirs
Selon une étude publiée dans la revue Nature l'an dernier, la population mondiale de requins a diminué de 71 % depuis les années 1970 en raison de la surpêche. Le Shark Conservation Fund, quant à lui, affirme que 36 % des 1.250 espèces de requins et de raies recensées dans le monde sont actuellement menacées d'extinction. Des chercheurs ont pointé du doigt Les dents de la mer, qui a connu un immense succès et terrorisé des générations de baigneurs.
Très «anxieux» de livrer son histoire
Interviewé dans l'émission de radio Desert Island Discs dans laquelle les invités racontent quelle musique, quel livre et quel objet de luxe ils prendraient sur une île déserte, Steven Spielberg a finalement répondu qu'il emporterait avec lui «sa caméra et un exemplaire de son livre fétiche Les raisins de la colère de John Steinbeck».
Le cinéaste est aussi revenu sur Les Fabelman. Reparti du Festival de Toronto avec le prix du public, ce récit semi-autobiographique, où brillent Michelle Williams et Paul Dano, est en pole position de la saison des prix. Le réalisateur de Jurassic Park et d'ET a confié être très «anxieux» de l'accueil que le public réservera à cette «thérapie à 40 millions de dollars».
Et de souligner «Je suis une personne pudique qui rend public tout un pan de ma vie et celle de ma famille. Je ne peux pas me cacher derrière l'histoire de quelqu'un d'autre, derrière un livre, un genre cinématographique ou un moment de l'histoire américaine, comme dans mes précédentes œuvres».
Le cinéaste de Jurassic Park craint que son blockbuster culte n'ait attisé «la frénésie alimentaire et des pêcheurs sportifs fous» à l'encontre de l'animal.
Les remords d'un réalisateur culte. En train de promouvoir son dernier long-métrage Les Fabelman, qui retrace son enfance et son éveil au cinéma, Steven Spielberg a fait au micro de la BBC une confession étonnante. Le cinéaste «regrette vraiment» que les requins aient été «décimés» après le succès de son film Les dents de la mer, sorti en 1975.
Le classique, qui a posé le concept de blockbuster, raconte l'histoire d'un grand requin blanc mangeur d'hommes, qui s'attaque aux baigneurs dans une station balnéaire de la côte est des États-Unis. Le chef de la police locale part à la chasse de l'animal avec l'aide d'un biologiste marin et d'un chasseur de requins.
Interrogé pour savoir comment il se sentirait sur une île déserte entourée de requins, il a répondu: «C'est une des choses que je crains toujours». «Pas d'être mangé par un requin, mais que les requins m'en veuillent en quelque sorte pour la frénésie alimentaire des pêcheurs sportifs fous qui s'est produite après 1975.»
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Selon une étude publiée dans la revue Nature l'an dernier, la population mondiale de requins a diminué de 71 % depuis les années 1970 en raison de la surpêche. Le Shark Conservation Fund, quant à lui, affirme que 36 % des 1.250 espèces de requins et de raies recensées dans le monde sont actuellement menacées d'extinction. Des chercheurs ont pointé du doigt Les dents de la mer, qui a connu un immense succès et terrorisé des générations de baigneurs.
Très «anxieux» de livrer son histoire
Interviewé dans l'émission de radio Desert Island Discs dans laquelle les invités racontent quelle musique, quel livre et quel objet de luxe ils prendraient sur une île déserte, Steven Spielberg a finalement répondu qu'il emporterait avec lui «sa caméra et un exemplaire de son livre fétiche Les raisins de la colère de John Steinbeck».
Le cinéaste est aussi revenu sur Les Fabelman. Reparti du Festival de Toronto avec le prix du public, ce récit semi-autobiographique, où brillent Michelle Williams et Paul Dano, est en pole position de la saison des prix. Le réalisateur de Jurassic Park et d'ET a confié être très «anxieux» de l'accueil que le public réservera à cette «thérapie à 40 millions de dollars».
Et de souligner «Je suis une personne pudique qui rend public tout un pan de ma vie et celle de ma famille. Je ne peux pas me cacher derrière l'histoire de quelqu'un d'autre, derrière un livre, un genre cinématographique ou un moment de l'histoire américaine, comme dans mes précédentes œuvres».
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