Critique
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«Je me cachais de cette histoire depuis que j’ai 17 ans. Tout le monde me voit comme une incroyable success story, mais personne ne sait rien jusqu’à ce qu’on ait soi-même assez de courage pour dire : “Voilà qui je suis.”» C’est avec ces mots humbles que Steven Spielberg recevait le Golden Globe du meilleur film pour The Fabelmans en janvier. Même ceux qui n’ont pas attendu les années 2010 pour considérer qu’il est un grand cinéaste ont été surpris par une telle mise à nu. Autant prévenir tout de suite : ce n’est rien à côté du film.
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A 75 ans, Spielberg s’offre le luxe de réaliser son propre biopic : les Fabelman en question ne sont autres que les Spielberg eux-mêmes dans ce film où il raconte son enfance et son adolescence, dans l’Amérique moyenne des années 50 et 60. Transbahutés de ville en ville au gré de l’ascension sociale du père, génie informatique dont les découvertes précipitent l’avènement des ordinateurs, Sammy, ses trois sœurs et leur mère Mitzi tentent d’exister tant bien que mal. Pour Sammy, ce n’est pas difficile : il s’est découvert une passion pour le cinéma, et avec la petite caméra de ses parents, passe tout son temps libre à mettre en scène ses sœurs dans de petits courts métrages amateurs. Leur maison est un véritable champ de bataille avec des gamines qui
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«Je me cachais de cette histoire depuis que j’ai 17 ans. Tout le monde me voit comme une incroyable success story, mais personne ne sait rien jusqu’à ce qu’on ait soi-même assez de courage pour dire : “Voilà qui je suis.”» C’est avec ces mots humbles que Steven Spielberg recevait le Golden Globe du meilleur film pour The Fabelmans en janvier. Même ceux qui n’ont pas attendu les années 2010 pour considérer qu’il est un grand cinéaste ont été surpris par une telle mise à nu. Autant prévenir tout de suite : ce n’est rien à côté du film.
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