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"BFMTV est victime" : Marc-Olivier Fogiel défend sa chaîne dans l'affaire Rachid M'Barki - OZAP

Après l'ancien journaliste de BFMTV Rachid M'Barki hier, c'était au tour de Marc-Olivier Fogiel de témoigner aujourd'hui devant les députés. Le patron de la chaîne d'informations en continu a répondu, ce jeudi matin, aux interrogations de la commission d'enquête relative aux ingérences politiques, économiques et financières de puissances étrangères. Le groupe présidé par le député du Rassemblement national Jean-Philippe Tanguy cherche à déterminer si les structures stratégiques françaises, notamment les médias, sont infiltrées par des intérêts étrangers. Sur ce point, "MOF" a estimé ne pas pouvoir les aider.

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Sous serment, Marc-Olivier Fogiel a détaillé aux députés les raisons qui l'ont poussé à mettre fin à sa collaboration avec leur ancien journaliste nocturne et présentateur de "Faites entrer l'accusé". "Si nous l'avons écarté de l'antenne, c'est parce qu'il a gravement manqué au processus de validation de l'information mis en place au sein de BFMTV", a insisté le patron de chaîne. Et d'ajouter : "C'est pour ces raisons-là et ces raisons seules qu'il a été écarté". Les histoires d'ingérence étrangère supposées révélées début février par "Politico" puis "Forbidden Stories" n'ont donc pas pu être vérifiées par ses équipes. BFMTV n'a "pas les moyens d'apprécier" d'une quelconque ingérence. Une plainte a cependant été déposée, la justice devra démontrer si le journaliste licencié a, ou non, été corrompu.

Ce qu'a cependant révélé l'audit interne, c'est qu'une douzaine de séquences ont "contourné la chaîne de production habituelle". Rachid M'Barki l'aurait fait "sciemment", usant de moyens subtils pour passer des images ou des informations à l'antenne. Par exemple, en usant de son autorité naturelle de présentateur installé pour forcer la main à des jeunes journalistes pas forcément titulaires. Des changements faits "toujours en dernière minute" ou en profitant du fait que la hiérarchie soit "occupée à autre chose". Un témoignage qui tranche avec ce qui avait été affirmé la veille par l'intéressé.

Des vidéos "incompréhensibles"

Après avoir été informé par les journalistes enquêteurs, Marc-Olivier Fogiel a donc regardé les extraits litigieux. Le gardien de la ligne éditoriale de la chaîne a estimé que "ces vidéos n'avaient pas leur place à l'antenne". "Certaines étaient d'ailleurs incompréhensibles pour le commun des mortels, au moins pour moi qui ai la prétention de connaître l'information. Elle n'avait rien à voir avec notre ligne éditoriale", a souligné l'ex-présentateur de RTL. Cependant, il a bien précisé que si ces informations pouvaient être orientées ou étranges, jamais de fausses informations n'ont été mises sur son antenne.

Au final, selon lui, "BFMTV est victime dans cette affaire". Il a regretté que ce "cas isolé" ait éclaboussé le travail des "250 journalistes exceptionnels de BFMTV". Interrogé par les députés sur la manière dont ses équipes pourraient se prémunir de ces problèmes, il a adressé une réponse simple et ferme : "En étant un bon journaliste, tout simplement".

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Ce qu'a cependant révélé l'audit interne, c'est qu'une douzaine de séquences ont "contourné la chaîne de production habituelle". Rachid M'Barki l'aurait fait "sciemment", usant de moyens subtils pour passer des images ou des informations à l'antenne. Par exemple, en usant de son autorité naturelle de présentateur installé pour forcer la main à des jeunes journalistes pas forcément titulaires. Des changements faits "toujours en dernière minute" ou en profitant du fait que la hiérarchie soit "occupée à autre chose". Un témoignage qui tranche avec ce qui avait été affirmé la veille par l'intéressé.

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