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Ovidie confrontée au suicide de son frère, "mort d'amour, les poignets tailladés" : douloureuses confidences - Pure People

Les drames familiaux, tout le monde peut y être confronté malheureusement. L'auteure Ovidie, ancienne actrice pornographique devenue célèbre grâce à son passage dans l'émission Vous avez dit porno présentée par Mireille Dumas en 1999, en sait quelque chose. Eloïse Delsart, de son vrai nom, a perdu son frère de 27 ans quand elle n'en avait que 16. L'horreur s'est produite en 1996 sans que personne ne parvienne à capter le réel mal-être dans lequel il vivait.

Cette disparition tragique, Ovidie l'évoque dans des interviews accordées à Libération et au Monde, à l'occasion de la sortie de son livre La chair est triste hélas, disponible dès le 16 mars aux éditions Julliard. Cette chair dont elle parle fait référence au désir charnel et aux relations physiques hétérosexuelles qu'elle ne souhaite plus avoir. "Une grève du corps comme un acte politique, d'indépendance aussi. Ne plus se soumettre au regard des hommes et à leur désir, sortir du marché sexuel pour être en paix. S'octroyer le droit de ne pas faire l'amour", écrit Libération.

Ce choix, pris il y a quatre ans, aurait en réalité démarré plus tôt selon les dires de la principale intéressée : "J'ai pris conscience bien après coup que ma grève avait débuté un 25 septembre, date anniversaire du suicide de mon frère, en 1996. Il avait 27 ans. J'en avais 16. Il s'est taillé les veines à la suite d'un chagrin d'amour" déclare-t-elle au Monde. Comme elle le précise dans Libération, son aîné est "mort d'amour, les poignets tailladés dans une bassine" : "Il s'était rendu compte que son union n'était pas un amour réciproque."

Des hommes peuvent aussi le subir

Lassée de la "masculinité toxique", du patriarcat et de l'égoïsme des hommes en termes de relations (dans lesquels elle n'a sûrement pas envie que sa fille évolue), Ovidie est consciente que les victimes ne sont pas que des femmes, la mort de son frère en est la preuve : "On donne son cul contre du capital, une particule, un titre de séjour comme ce fut le cas pour le mariage de mon frère. C'est rarement gratuit. Cet échange, dont les femmes sont les premières victimes, des hommes peuvent aussi le subir." Au Monde, Ovidie raconte que cette grève des relations charnelles est une conséquence de ce suicide : "J'ai fait de mon corps le mausolée de mon frère. Depuis sa mort, je vis pour lui et moi à la fois." Des mots forts qui traduisent bien toute la douleur qu'a laissée cette disparition.

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Les drames familiaux, tout le monde peut y être confronté malheureusement. L'auteure Ovidie, ancienne actrice pornographique devenue célèbre grâce à son passage dans l'émission Vous avez dit porno présentée par Mireille Dumas en 1999, en sait quelque chose. Eloïse Delsart, de son vrai nom, a perdu son frère de 27 ans quand elle n'en avait que 16. L'horreur s'est produite en 1996 sans que personne ne parvienne à capter le réel mal-être dans lequel il vivait.

Cette disparition tragique, Ovidie l'évoque dans des interviews accordées à Libération et au Monde, à l'occasion de la sortie de son livre La chair est triste hélas, disponible dès le 16 mars aux éditions Julliard. Cette chair dont elle parle fait référence au désir charnel et aux relations physiques hétérosexuelles qu'elle ne souhaite plus avoir. "Une grève du corps comme un acte politique, d'indépendance aussi. Ne plus se soumettre au regard des hommes et à leur désir, sortir du marché sexuel pour être en paix. S'octroyer le droit de ne pas faire l'amour", écrit Libération.

Ce choix, pris il y a quatre ans, aurait en réalité démarré plus tôt selon les dires de la principale intéressée : "J'ai pris conscience bien après coup que ma grève avait débuté un 25 septembre, date anniversaire du suicide de mon frère, en 1996. Il avait 27 ans. J'en avais 16. Il s'est taillé les veines à la suite d'un chagrin d'amour" déclare-t-elle au Monde. Comme elle le précise dans Libération, son aîné est "mort d'amour, les poignets tailladés dans une bassine" : "Il s'était rendu compte que son union n'était pas un amour réciproque."

Des hommes peuvent aussi le subir

Lassée de la "masculinité toxique", du patriarcat et de l'égoïsme des hommes en termes de relations (dans lesquels elle n'a sûrement pas envie que sa fille évolue), Ovidie est consciente que les victimes ne sont pas que des femmes, la mort de son frère en est la preuve : "On donne son cul contre du capital, une particule, un titre de séjour comme ce fut le cas pour le mariage de mon frère. C'est rarement gratuit. Cet échange, dont les femmes sont les premières victimes, des hommes peuvent aussi le subir." Au Monde, Ovidie raconte que cette grève des relations charnelles est une conséquence de ce suicide : "J'ai fait de mon corps le mausolée de mon frère. Depuis sa mort, je vis pour lui et moi à la fois." Des mots forts qui traduisent bien toute la douleur qu'a laissée cette disparition.

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