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« Paris saccagé » : Avec humour, Pierre Perret porte un regard critique sur l’état de la capitale - 20 Minutes

L’auteur-compositeur français de 88 ans, Pierre Perret, originaire de Seine-et-Marne, a publié une chanson « Paris saccagé », critiquant avec ironie et humour l’état actuel de la capitale. Cette œuvre a fait tabac, en cumulant plus d’un million de vues en seulement trois jours.

« Pauvre Paris, Paris enlaidie »

« Dans Paris, Paris dégoûtant, seuls les rats sont contents. Ils savent qu’ici les végans pas idiots, les nourrissent qu’avec du bio », chante Pierre Perret en faisant du vélo dans les rues de Paris. L’auteur-compositeur pointe du doigt de nombreux problèmes, auxquels sont confrontés les habitants de la capitale. Les rues inondées par les déchets, de nombreux travaux qui ne s’arrêtent jamais, les manifestations, les accidents de la route, le vandalisme, le trafic de drogues, les squats… 

« Dans Paris, Paris dégoûtant, seuls les rats sont contents »

« Dans Paris, Paris dégoûtant, seuls les rats sont contents, ils savent qu’ici les véganes pas idiots, les nourrissent qu’avec du bio », récite la voix reconnaissable de Pierre Perret. Le passage de la chanson qui a été écrit il y a quatre ans, bien avant la grève des éboueurs, soulève les problèmes de gestion de la ville plus que jamais. « Les déjections qui fleurissent les trottoirs, décorent ce grand dépotoir », « Dans Paris l’hiver comme l’été, on touche pas à la saleté » continue le chanteur. « Les vieilles télés », « les tonnes de détritus ». Le travail des écologistes est également remis en cause par le compositeur :  « Te voilà fringuer Waterloo, par nos gentils écolos ».

« Dans Paris, Paris rapiécé, c’est la mocheté qui est passée »

Pierre Perret évoque dans sa chanson le sujet de la criminalité et du trafic des drogues à Barbès, à la Chapelle et à la station du métro Stalingrad. Dans les quartiers que les touristes essayent d’éviter durant leur séjour à Paris se trouvent « les squats les plus crades » et « dans les squares où plus un enfant joue, y a que les seringues et plus de nounous ».

« Pour Baudelaire ou Picasso, rue de Rivoli devenue rue de Ri-vélo », avec ces jeux de mots le compositeur délimitent les pistes cyclables avec « les plastocs jaunes et les affreux bitoniaux », des cyclistes qui grillent les feux, et ensuite « font des omelettes » au Carrefour, les accidents de la route et le non-respect du code… L’ambulance a du boulot.

« C’est un Paris saccagé »

« Ce qui m’amuse, c’est que j’entends tout », répond le chansonnier à BFMTV. « Oh il tourne au vieux con ! Au Vieux, c’est sûr. Au con, j’en sais rien. Si c’est tourner au vieux con, bah voilà : je suis un vieux con », a réagi Pierre Perret. « Mais au moins je dis ce que j’ai à dire », poursuit l’auteur. « Beaucoup de gens me disent merci », se félicite le chanteur.

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L’auteur-compositeur français de 88 ans, Pierre Perret, originaire de Seine-et-Marne, a publié une chanson « Paris saccagé », critiquant avec ironie et humour l’état actuel de la capitale. Cette œuvre a fait tabac, en cumulant plus d’un million de vues en seulement trois jours.

« Pauvre Paris, Paris enlaidie »

« Dans Paris, Paris dégoûtant, seuls les rats sont contents. Ils savent qu’ici les végans pas idiots, les nourrissent qu’avec du bio », chante Pierre Perret en faisant du vélo dans les rues de Paris. L’auteur-compositeur pointe du doigt de nombreux problèmes, auxquels sont confrontés les habitants de la capitale. Les rues inondées par les déchets, de nombreux travaux qui ne s’arrêtent jamais, les manifestations, les accidents de la route, le vandalisme, le trafic de drogues, les squats… 

« Dans Paris, Paris dégoûtant, seuls les rats sont contents »

« Dans Paris, Paris dégoûtant, seuls les rats sont contents, ils savent qu’ici les véganes pas idiots, les nourrissent qu’avec du bio », récite la voix reconnaissable de Pierre Perret. Le passage de la chanson qui a été écrit il y a quatre ans, bien avant la grève des éboueurs, soulève les problèmes de gestion de la ville plus que jamais. « Les déjections qui fleurissent les trottoirs, décorent ce grand dépotoir », « Dans Paris l’hiver comme l’été, on touche pas à la saleté » continue le chanteur. « Les vieilles télés », « les tonnes de détritus ». Le travail des écologistes est également remis en cause par le compositeur :  « Te voilà fringuer Waterloo, par nos gentils écolos ».

« Dans Paris, Paris rapiécé, c’est la mocheté qui est passée »

Pierre Perret évoque dans sa chanson le sujet de la criminalité et du trafic des drogues à Barbès, à la Chapelle et à la station du métro Stalingrad. Dans les quartiers que les touristes essayent d’éviter durant leur séjour à Paris se trouvent « les squats les plus crades » et « dans les squares où plus un enfant joue, y a que les seringues et plus de nounous ».

« Pour Baudelaire ou Picasso, rue de Rivoli devenue rue de Ri-vélo », avec ces jeux de mots le compositeur délimitent les pistes cyclables avec « les plastocs jaunes et les affreux bitoniaux », des cyclistes qui grillent les feux, et ensuite « font des omelettes » au Carrefour, les accidents de la route et le non-respect du code… L’ambulance a du boulot.

« C’est un Paris saccagé »

« Ce qui m’amuse, c’est que j’entends tout », répond le chansonnier à BFMTV. « Oh il tourne au vieux con ! Au Vieux, c’est sûr. Au con, j’en sais rien. Si c’est tourner au vieux con, bah voilà : je suis un vieux con », a réagi Pierre Perret. « Mais au moins je dis ce que j’ai à dire », poursuit l’auteur. « Beaucoup de gens me disent merci », se félicite le chanteur.

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