- TF1 lance la cinquième saison de Mask Singer ce vendredi 14 avril à 21h10.
- Depuis la première saison, le studio de production Moving Puppet, basé à Paris, imagine, conçoit et accompagne des costumes dans l’émission.
- « Je vois Mask Singer comme un terrain de jeu car au départ il faut une direction, il faut un personnage et il faut qu’il soit adopté mais quand il est adopté on se dit : "Maintenant, qu’est-ce qu’on fait ?" », confie Jérôme Clauss, directeur général de cet atelier atypique dans lequel 20 Minutes a passé un après-midi.
Visiter l’atelier de Moving Puppet donne l’impression de pénétrer dans l’arrière-boutique de Gepetto. Comme dans Pinocchio, cette vaste salle d’environ 50 m² séparée en trois compartiments a vu naître une infinité de personnages petits et grands et tout droit sortis de l’imagination de Jérôme Clauss, le fondateur du studio de production. Depuis 2019, c’est aussi ici que voient le jour certains personnages de Mask Singer depuis la première saison du programme.
Des armoires qui ornent les murs de la pièce s’échappent parfois un bras, ou une énorme main en mousse tandis que leurs sommets sont décorés d’immenses masques qui pointent vers le plafond. Un bric-à-brac où tissus, fourrures et matières en tous genres se côtoient sous les doigts experts d’artisans - en majorité des femmes - qui s’affairent à couper du tissu ou prendre des mesures autour de structures aux impressionnants volumes. Le travail autour de la cinquième saison de l’émission de TF1 est terminé depuis plusieurs semaines mais quelques vestiges des personnages conçus dans l’atelier sont autant d’indices des créatures modelées ici. Sur l’établis à gauche de l’entrée, le Pain d’épices a abandonné sa coiffe blonde, jamais portée dans l’émission, tandis que les lunettes géantes du Cochon traînent sur une étagère à côté d’un buste en 3D à l’effigie de la Tortue.
« Quand on nous a proposé de participer à l’émission, il n’y a eu aucune hésitation. J’ai toujours eu à cœur de créer des choses palpables donc dès qu’il y a la possibilité de faire des créations, on fonce ! Encore plus quand on sait que ce sera vu à une heure de grande écoute », assure Jérôme Clauss, qui a fondé le studio en 2006, à 20 Minutes. Avant d’intégrer l’aventure Mask Singer de nombreuses créatures de poils et de plumes ont pris vie ici. Avec une nouvelle horde de personnages touffus, Moving Puppet espère ajouter une troisième étoile à son palmarès après les sacres consécutifs du Papillon et de la Tortue.
Des marionnettes aux costumes
Lorsque l’aventure a commencé, l’objectif de ce fan de cinéma spécialisé dans les effets spéciaux était de réunir autour de lui plasticiens et artistes spécialisés dans le travail autour de personnages aux formes traditionnelles. Très vite, ils et elles conçoivent et produisent des programmes incarnés par des marionnettes pour les chaînes de télévision. Ainsi naissent « Gorg et Lala », qui feront les beaux jours de Canal + durant quatre saisons, l’adorable peluche lectrice « Yétili » ou encore les nouveaux « Minikeums » sur France 4. « C’est marrant parce qu’on avait justement fait Kev Adams à ce moment-là », glisse-t-il comme un pied de nez à l’enquêteur de Mask Singer. En parallèle, ses équipes sont embarquées dans la conception de personnages de publicité - Bob de Butagaz, c’est eux - ou de costumes pour des parcs d’attractions tels que Disney ou le Parc Astérix.
Quand la production Mask Singer frappe à la porte de Moving Puppet c’est avec l’ambition que le studio fournisse au programme des personnages clé en main. Il n’est alors pas question de simples costumes avec des masques mais de véritables personnalités sous les traits d’animaux ou d’objets. « On a une vraie culture du personnage grâce aux marionnettes, grâce au cinéma, aux films d’animation avec pas mal d’influences. On est axés beaucoup sur la jeunesse qui est une partie du public de Mask Singer. »
Dans la foulée, Jérôme Clauss s’empare de sa tablette graphique pour créer un premier catalogue de douze animaux barrés sortis tout droit de son imagination. A côté d’une modélisation traçant les gros traits de l’aspect visuel du personnage, il ajoute des références qui l’inspirent pour essayer d’accrocher les personnalités au casting lors du choix de leur costume. « Comme il y a différentes personnalités, il faut qu’ils arrivent à se projeter. Pour le Dino j’avais compilé des recherches de camions, de Johnny Hallyday et du film Mad Max pour mélanger toutes ces références qui mélangent aussi les générations. Pour la Banane, c’était des références beaucoup plus folles à mi-chemin entre un personnage de cartoon et des références au Moyen-Âge jusqu’à la ceinture de bananes de Joséphine Baker », énumère-t-il désormais assis dans une salle décorée aux couleurs de l’émission, en faisant défiler les croquis sur une tablette tactile. « On ne choisit pas juste un costume, on choisit une sensibilité et même une personnalité. »
Mission Impossible de l’artisanat
Une fois les dessins transmis à la production, c’est aux célébrités de faire leur part du travail dans le plus grand secret. « Je vois Mask Singer comme un terrain de jeu car au départ il faut une direction, il faut un personnage et il faut qu’il soit adopté mais quand il est adopté on se dit : "Maintenant, qu’est-ce qu’on fait ?" »
Une fois que la rencontre entre le personnage et sa célébrité fonctionne sur le papier, les équipes de Moving Puppet doivent transposer le dessin en un costume grandeur nature et adapté aux mensurations de son ou sa propriétaire, sans pour autant trahir le secret. La costumière Marion Egner est la « gardienne » des costumes made in Moving Puppet. Elle seule connaît l’identité des stars cachées sous les masques conçus dans l’atelier. Elle est d’ailleurs malmenée par ses collègues qui la soudoient pour des indices. « Mais c’est une tombe », rassure le directeur général. Lorsqu’elle rencontre les célébrités pour la première fois, elle compile toutes les mensurations nécessaires à la confection du costume et reste à l’écoute pour d’éventuelles modifications. « A la base, la Renarde avait des chaussures hautes. Valérie Damidot ne voulait pas du tout ça donc elle nous a demandé pour changer avec des Doc Marten’s. »
« Là on passe en mode Mission Impossible, renchérit Jérôme Clauss dans un rire. C’est-à-dire qu’une fois que tu as reçu ta mission, tu fais ton casting de mercenaires, d’artistes… On se demande comment constituer l’équipe pour cette saison-là selon les compétences nécessaires pour réaliser les différents costumes. » Au total, une douzaine d’intermittents du spectacle prêtent leurs compétences à l’atelier chaque saison pour une moyenne de 500 à 600 heures de travail par costume.
« Faire n’importe quoi avec le costume »
Pour la saison à venir, Moving Puppet a conçu pour la première fois un personnage incarné à la fois par deux personnalités. Cachées dans les deux bosses d’un Chameau, elles incarnent avec brio le mammifère dont les ruades envers Camille Combal s’annoncent déjà culte. « J’en suis ultra fier, se réjouit Jérôme Clauss. Notre culture c’est aussi de donner vie à des objets inertes et un costume reste un objet inerte. Je comprends que les gens vont être fans du chameau car c’est tellement incarné. »
En coulisses, Marion Egner joue le rôle de bonne fée, coachant les personnages nés à Moving Puppet jusqu’au bout. « On ne se prive pas de les coacher », avoue-t-elle. La costumière se souvient des questions d’Amaury Vassili, inquiet pour sa tortue dans la loge. « Il me demandait : "Tu crois que je peux faire ça, que le costume va tenir ?" Je lui disais : "Vas-y, essaye !" Quand je suis sur le tournage, je les pousse à faire n’importe quoi avec le costume, c’est ça qui est drôle. » D’autant qu’elle comprend la situation délicate que vivent ces stars sous le masque : « Ils connaissent tout le monde sur le plateau mais là ce n’est pas vraiment eux qui sont là… »
Si Moving Puppet espère réaliser le triplé, Jérôme Clauss est surtout heureux de pouvoir observer le savoir-faire des autres costumiers de l’émission en prime time sur TF1. « C’est une opportunité de montrer encore du palpable, du savoir-faire, de la couture et c’est important. » Il raconte être toujours plus impressionné par les costumes réalisés hors de son studio.
« L’industrie du rêve »
Avec une vingtaine de personnages au compteur et presque autant encore « non-adoptés » en catalogue, le champ des possibles paraît encore infini pour l’atelier de confection. « Aujourd’hui tous nos personnages ont toujours un peu de vie, si on le faisait dans la contrainte, on n’arriverait pas à faire des personnages vivants », tempère Jérôme Clauss en regardant autour de lui les portraits des personnages issus de son studio. « La question c’est qu’est-ce qu’on fait après… » Il assure qu’il continuera de « se casser la tête » pour faire émerger de nouveaux personnages dans son esprit si TF1 lui en donne l’opportunité. « Plus on avance plus c’est compliqué », concède-t-il toutefois.
Lorsqu’on quitte l’atelier, difficile de quitter le monde fait de paillettes et de rubans de personnages de Mask Singer. « Il reste encore quelque chose de merveilleux, ça fait du bien ! », nous rassure le directeur général de Moving Puppet, heureux de participer à « l’industrie du rêve ». « En créant le studio, je voulais créer du merveilleux quelle que soit la forme. » Cette saison, il prendra au moins la forme d’une Chenille, d’un Lama, d’un Chameau ou encore d’un Zèbre…
- TF1 lance la cinquième saison de Mask Singer ce vendredi 14 avril à 21h10.
- Depuis la première saison, le studio de production Moving Puppet, basé à Paris, imagine, conçoit et accompagne des costumes dans l’émission.
- « Je vois Mask Singer comme un terrain de jeu car au départ il faut une direction, il faut un personnage et il faut qu’il soit adopté mais quand il est adopté on se dit : "Maintenant, qu’est-ce qu’on fait ?" », confie Jérôme Clauss, directeur général de cet atelier atypique dans lequel 20 Minutes a passé un après-midi.
Visiter l’atelier de Moving Puppet donne l’impression de pénétrer dans l’arrière-boutique de Gepetto. Comme dans Pinocchio, cette vaste salle d’environ 50 m² séparée en trois compartiments a vu naître une infinité de personnages petits et grands et tout droit sortis de l’imagination de Jérôme Clauss, le fondateur du studio de production. Depuis 2019, c’est aussi ici que voient le jour certains personnages de Mask Singer depuis la première saison du programme.
Des armoires qui ornent les murs de la pièce s’échappent parfois un bras, ou une énorme main en mousse tandis que leurs sommets sont décorés d’immenses masques qui pointent vers le plafond. Un bric-à-brac où tissus, fourrures et matières en tous genres se côtoient sous les doigts experts d’artisans - en majorité des femmes - qui s’affairent à couper du tissu ou prendre des mesures autour de structures aux impressionnants volumes. Le travail autour de la cinquième saison de l’émission de TF1 est terminé depuis plusieurs semaines mais quelques vestiges des personnages conçus dans l’atelier sont autant d’indices des créatures modelées ici. Sur l’établis à gauche de l’entrée, le Pain d’épices a abandonné sa coiffe blonde, jamais portée dans l’émission, tandis que les lunettes géantes du Cochon traînent sur une étagère à côté d’un buste en 3D à l’effigie de la Tortue.
« Quand on nous a proposé de participer à l’émission, il n’y a eu aucune hésitation. J’ai toujours eu à cœur de créer des choses palpables donc dès qu’il y a la possibilité de faire des créations, on fonce ! Encore plus quand on sait que ce sera vu à une heure de grande écoute », assure Jérôme Clauss, qui a fondé le studio en 2006, à 20 Minutes. Avant d’intégrer l’aventure Mask Singer de nombreuses créatures de poils et de plumes ont pris vie ici. Avec une nouvelle horde de personnages touffus, Moving Puppet espère ajouter une troisième étoile à son palmarès après les sacres consécutifs du Papillon et de la Tortue.
Des marionnettes aux costumes
Lorsque l’aventure a commencé, l’objectif de ce fan de cinéma spécialisé dans les effets spéciaux était de réunir autour de lui plasticiens et artistes spécialisés dans le travail autour de personnages aux formes traditionnelles. Très vite, ils et elles conçoivent et produisent des programmes incarnés par des marionnettes pour les chaînes de télévision. Ainsi naissent « Gorg et Lala », qui feront les beaux jours de Canal + durant quatre saisons, l’adorable peluche lectrice « Yétili » ou encore les nouveaux « Minikeums » sur France 4. « C’est marrant parce qu’on avait justement fait Kev Adams à ce moment-là », glisse-t-il comme un pied de nez à l’enquêteur de Mask Singer. En parallèle, ses équipes sont embarquées dans la conception de personnages de publicité - Bob de Butagaz, c’est eux - ou de costumes pour des parcs d’attractions tels que Disney ou le Parc Astérix.
Quand la production Mask Singer frappe à la porte de Moving Puppet c’est avec l’ambition que le studio fournisse au programme des personnages clé en main. Il n’est alors pas question de simples costumes avec des masques mais de véritables personnalités sous les traits d’animaux ou d’objets. « On a une vraie culture du personnage grâce aux marionnettes, grâce au cinéma, aux films d’animation avec pas mal d’influences. On est axés beaucoup sur la jeunesse qui est une partie du public de Mask Singer. »
Dans la foulée, Jérôme Clauss s’empare de sa tablette graphique pour créer un premier catalogue de douze animaux barrés sortis tout droit de son imagination. A côté d’une modélisation traçant les gros traits de l’aspect visuel du personnage, il ajoute des références qui l’inspirent pour essayer d’accrocher les personnalités au casting lors du choix de leur costume. « Comme il y a différentes personnalités, il faut qu’ils arrivent à se projeter. Pour le Dino j’avais compilé des recherches de camions, de Johnny Hallyday et du film Mad Max pour mélanger toutes ces références qui mélangent aussi les générations. Pour la Banane, c’était des références beaucoup plus folles à mi-chemin entre un personnage de cartoon et des références au Moyen-Âge jusqu’à la ceinture de bananes de Joséphine Baker », énumère-t-il désormais assis dans une salle décorée aux couleurs de l’émission, en faisant défiler les croquis sur une tablette tactile. « On ne choisit pas juste un costume, on choisit une sensibilité et même une personnalité. »
Mission Impossible de l’artisanat
Une fois les dessins transmis à la production, c’est aux célébrités de faire leur part du travail dans le plus grand secret. « Je vois Mask Singer comme un terrain de jeu car au départ il faut une direction, il faut un personnage et il faut qu’il soit adopté mais quand il est adopté on se dit : "Maintenant, qu’est-ce qu’on fait ?" »
Une fois que la rencontre entre le personnage et sa célébrité fonctionne sur le papier, les équipes de Moving Puppet doivent transposer le dessin en un costume grandeur nature et adapté aux mensurations de son ou sa propriétaire, sans pour autant trahir le secret. La costumière Marion Egner est la « gardienne » des costumes made in Moving Puppet. Elle seule connaît l’identité des stars cachées sous les masques conçus dans l’atelier. Elle est d’ailleurs malmenée par ses collègues qui la soudoient pour des indices. « Mais c’est une tombe », rassure le directeur général. Lorsqu’elle rencontre les célébrités pour la première fois, elle compile toutes les mensurations nécessaires à la confection du costume et reste à l’écoute pour d’éventuelles modifications. « A la base, la Renarde avait des chaussures hautes. Valérie Damidot ne voulait pas du tout ça donc elle nous a demandé pour changer avec des Doc Marten’s. »
« Là on passe en mode Mission Impossible, renchérit Jérôme Clauss dans un rire. C’est-à-dire qu’une fois que tu as reçu ta mission, tu fais ton casting de mercenaires, d’artistes… On se demande comment constituer l’équipe pour cette saison-là selon les compétences nécessaires pour réaliser les différents costumes. » Au total, une douzaine d’intermittents du spectacle prêtent leurs compétences à l’atelier chaque saison pour une moyenne de 500 à 600 heures de travail par costume.
« Faire n’importe quoi avec le costume »
Pour la saison à venir, Moving Puppet a conçu pour la première fois un personnage incarné à la fois par deux personnalités. Cachées dans les deux bosses d’un Chameau, elles incarnent avec brio le mammifère dont les ruades envers Camille Combal s’annoncent déjà culte. « J’en suis ultra fier, se réjouit Jérôme Clauss. Notre culture c’est aussi de donner vie à des objets inertes et un costume reste un objet inerte. Je comprends que les gens vont être fans du chameau car c’est tellement incarné. »
En coulisses, Marion Egner joue le rôle de bonne fée, coachant les personnages nés à Moving Puppet jusqu’au bout. « On ne se prive pas de les coacher », avoue-t-elle. La costumière se souvient des questions d’Amaury Vassili, inquiet pour sa tortue dans la loge. « Il me demandait : "Tu crois que je peux faire ça, que le costume va tenir ?" Je lui disais : "Vas-y, essaye !" Quand je suis sur le tournage, je les pousse à faire n’importe quoi avec le costume, c’est ça qui est drôle. » D’autant qu’elle comprend la situation délicate que vivent ces stars sous le masque : « Ils connaissent tout le monde sur le plateau mais là ce n’est pas vraiment eux qui sont là… »
Si Moving Puppet espère réaliser le triplé, Jérôme Clauss est surtout heureux de pouvoir observer le savoir-faire des autres costumiers de l’émission en prime time sur TF1. « C’est une opportunité de montrer encore du palpable, du savoir-faire, de la couture et c’est important. » Il raconte être toujours plus impressionné par les costumes réalisés hors de son studio.
« L’industrie du rêve »
Avec une vingtaine de personnages au compteur et presque autant encore « non-adoptés » en catalogue, le champ des possibles paraît encore infini pour l’atelier de confection. « Aujourd’hui tous nos personnages ont toujours un peu de vie, si on le faisait dans la contrainte, on n’arriverait pas à faire des personnages vivants », tempère Jérôme Clauss en regardant autour de lui les portraits des personnages issus de son studio. « La question c’est qu’est-ce qu’on fait après… » Il assure qu’il continuera de « se casser la tête » pour faire émerger de nouveaux personnages dans son esprit si TF1 lui en donne l’opportunité. « Plus on avance plus c’est compliqué », concède-t-il toutefois.
Lorsqu’on quitte l’atelier, difficile de quitter le monde fait de paillettes et de rubans de personnages de Mask Singer. « Il reste encore quelque chose de merveilleux, ça fait du bien ! », nous rassure le directeur général de Moving Puppet, heureux de participer à « l’industrie du rêve ». « En créant le studio, je voulais créer du merveilleux quelle que soit la forme. » Cette saison, il prendra au moins la forme d’une Chenille, d’un Lama, d’un Chameau ou encore d’un Zèbre…
Bagikan Berita Ini
0 Response to "« Mask Singer » : « Je les pousse à faire n’importe quoi »... On a visité l'atelier d'un costumier de… - 20 Minutes"
Post a Comment