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Eurovision 2023 : Qui est la Zarra, la candidate de la France ? - Paris Match

Et si c’était la recette parfaite ? Des couplets au phrasé très chanson française - qui rappellent le « Voilà » de Barbara Pravi, classé deuxième en 2021 -, un refrain pop que l’on retient dès la première écoute, une mise en scène spectaculaire et une interprète dont l’incroyable silhouette imprime immédiatement la rétine…

Après de longues années de déconvenues et de ratés, La Zarra semble être la candidate idéale pour représenter la France à l’Eurovision. Pourtant, cette chanteuse de 35 ans n’est pas originaire de nos contrées, mais nous vient de chez nos cousins québécois. Si certains ont critiqué ce choix jugé peu patriotique, prenons une seconde pour rappeler que cet « échange des princesses » est loin d’être inédit : en 2001, la Canadienne Natasha Saint-Pierre portait haut nos couleurs, jusqu’à la quatrième place. Aussi, notre France Gall nationale a fait gagner le Luxembourg en 1965, avec son titre « Poupée de cire, poupée de son ». Tout comme Céline Dion, victorieuse en 1988 pour la Suisse.

Un titre avec le rappeur français Niro

Née à Longueil, dans la banlieue sud de Montréal, La Zarra – de son vrai nom, Fatima-Zahra Hafdi – a grandi dans une famille d’origine marocaine, troisième d’une fratrie de sept enfants (dont six filles). Ses sœurs ont toutes la fibre artistique : l’une la peinture, l’autre le stylisme… Pour elle, ce sera donc la musique. Petite, elle s’égosille sur Lara Fabian et Whitney Houston. Elle aussi rêve d’être une diva mais ne considère pas le potentiel de sa voix. Il suffira d’une rencontre en 2016 avec le producteur Benny Adam : « Dans une soirée où on avait un peu bu, il jouait ‘Pour que tu m’aimes encore’ de Céline Dion, et je me suis mise à l’accompagner. Il m’a dit : ‘Viens à mon studio demain. Tu as une voix, tu ne peux pas la garder pour toi’ », racontait-elle au « Parisien » en 2021.

Elle collabore alors sur un titre avec le rappeur français Niro, « Printemps blanc », qui rencontre un petit succès, mais retourne le lendemain à son premier métier, dans un salon de coiffure. « Je me suis mise à la chanson, de façon sérieuse, en 2019. Une chance, car je commençais à être allergique aux produits, et mon corps se faisait douloureux », plaisantait-elle récemment dans une interview accordée à « Télé 7 Jours ».

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Nous avons eu un coup de cœur

Alexandra Redde-Amiel, cheffe de la délégation française.

En 2021, son premier album, « Traîtrise », la fait connaître du public. Elle est nommée dans la catégorie « révélation francophone de l’année » aux NRJ Music Awards et fait sensation sur scène avec « Tu t’en iras », que l’on entend en boucle à la radio. Son style est reconnaissable entre mille : ses roulements de « r » à la Mireille Mathieu, sa voix parfois rocailleuse, son univers joliment vintage, qui se traduit aussi dans ses looks sophistiqués. On la compare alors à Edith Piaf et Lady Gaga. Drôle de rencontre.

La Zarra à Liverpool, le 7 mai.

La Zarra à Liverpool, le 7 mai. SIPA / © Peter Byrne

Depuis 2018, le représentant de l’Hexagone au concours européen de la chanson était désigné lors d’une soirée en prime sur France 2, sur vote des téléspectateurs et d’un jury d’experts. Mais La Zarra n’a pas eu besoin de se plier à ces épreuves éliminatoires. Elle a été directement appelée par la délégation française, qui lui courait après depuis deux ans. « Avec mes équipes, nous avons eu un coup de cœur, qui je crois a été réciproque », a expliqué Alexandra Redde-Amiel, directrice des divertissements de France Télévisions et cheffe de la délégation française.

Aussi « diva » que Mariah Carey ?

De quoi faire oublier la déconfiture du groupe breton Alvan & Ahez, qui a terminé à la 24ème place l’an dernier ? Mais les dernières semaines de préparation ont été agitées pour la Zarra, qui a refusé de se produire lors du traditionnel concert de chauffe, le 15 avril à Amsterdam. Quelques minutes avant de monter sur scène, la chanteuse s’est éclipsée sans prévenir, laissant le public et les programmateurs déconcertés. « Un problème personnel » a-t-elle justifié, sans plus de précisions. Mais en coulisses désormais, on s’agace de son « caractère de diva ». Si elle n’a pas encore la carrière de Mariah Carey, elle en aurait déjà les exigences.

Pour autant, ses caprices ne lui portent pas préjudice. Au contraire, ces derniers jours, elle n'a cessé de monter dans les classements des pronostiqueurs, et figure toujours dans le top 5. Alors, La Zarra a peut-être une chance de faire briller la « grande France », comme elle le chante si bien dans « Évidemment ».

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Et si c’était la recette parfaite ? Des couplets au phrasé très chanson française - qui rappellent le « Voilà » de Barbara Pravi, classé deuxième en 2021 -, un refrain pop que l’on retient dès la première écoute, une mise en scène spectaculaire et une interprète dont l’incroyable silhouette imprime immédiatement la rétine…

Après de longues années de déconvenues et de ratés, La Zarra semble être la candidate idéale pour représenter la France à l’Eurovision. Pourtant, cette chanteuse de 35 ans n’est pas originaire de nos contrées, mais nous vient de chez nos cousins québécois. Si certains ont critiqué ce choix jugé peu patriotique, prenons une seconde pour rappeler que cet « échange des princesses » est loin d’être inédit : en 2001, la Canadienne Natasha Saint-Pierre portait haut nos couleurs, jusqu’à la quatrième place. Aussi, notre France Gall nationale a fait gagner le Luxembourg en 1965, avec son titre « Poupée de cire, poupée de son ». Tout comme Céline Dion, victorieuse en 1988 pour la Suisse.

Un titre avec le rappeur français Niro

Née à Longueil, dans la banlieue sud de Montréal, La Zarra – de son vrai nom, Fatima-Zahra Hafdi – a grandi dans une famille d’origine marocaine, troisième d’une fratrie de sept enfants (dont six filles). Ses sœurs ont toutes la fibre artistique : l’une la peinture, l’autre le stylisme… Pour elle, ce sera donc la musique. Petite, elle s’égosille sur Lara Fabian et Whitney Houston. Elle aussi rêve d’être une diva mais ne considère pas le potentiel de sa voix. Il suffira d’une rencontre en 2016 avec le producteur Benny Adam : « Dans une soirée où on avait un peu bu, il jouait ‘Pour que tu m’aimes encore’ de Céline Dion, et je me suis mise à l’accompagner. Il m’a dit : ‘Viens à mon studio demain. Tu as une voix, tu ne peux pas la garder pour toi’ », racontait-elle au « Parisien » en 2021.

Elle collabore alors sur un titre avec le rappeur français Niro, « Printemps blanc », qui rencontre un petit succès, mais retourne le lendemain à son premier métier, dans un salon de coiffure. « Je me suis mise à la chanson, de façon sérieuse, en 2019. Une chance, car je commençais à être allergique aux produits, et mon corps se faisait douloureux », plaisantait-elle récemment dans une interview accordée à « Télé 7 Jours ».

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Alexandra Redde-Amiel, cheffe de la délégation française.

En 2021, son premier album, « Traîtrise », la fait connaître du public. Elle est nommée dans la catégorie « révélation francophone de l’année » aux NRJ Music Awards et fait sensation sur scène avec « Tu t’en iras », que l’on entend en boucle à la radio. Son style est reconnaissable entre mille : ses roulements de « r » à la Mireille Mathieu, sa voix parfois rocailleuse, son univers joliment vintage, qui se traduit aussi dans ses looks sophistiqués. On la compare alors à Edith Piaf et Lady Gaga. Drôle de rencontre.

La Zarra à Liverpool, le 7 mai.

La Zarra à Liverpool, le 7 mai. SIPA / © Peter Byrne

Depuis 2018, le représentant de l’Hexagone au concours européen de la chanson était désigné lors d’une soirée en prime sur France 2, sur vote des téléspectateurs et d’un jury d’experts. Mais La Zarra n’a pas eu besoin de se plier à ces épreuves éliminatoires. Elle a été directement appelée par la délégation française, qui lui courait après depuis deux ans. « Avec mes équipes, nous avons eu un coup de cœur, qui je crois a été réciproque », a expliqué Alexandra Redde-Amiel, directrice des divertissements de France Télévisions et cheffe de la délégation française.

Aussi « diva » que Mariah Carey ?

De quoi faire oublier la déconfiture du groupe breton Alvan & Ahez, qui a terminé à la 24ème place l’an dernier ? Mais les dernières semaines de préparation ont été agitées pour la Zarra, qui a refusé de se produire lors du traditionnel concert de chauffe, le 15 avril à Amsterdam. Quelques minutes avant de monter sur scène, la chanteuse s’est éclipsée sans prévenir, laissant le public et les programmateurs déconcertés. « Un problème personnel » a-t-elle justifié, sans plus de précisions. Mais en coulisses désormais, on s’agace de son « caractère de diva ». Si elle n’a pas encore la carrière de Mariah Carey, elle en aurait déjà les exigences.

Pour autant, ses caprices ne lui portent pas préjudice. Au contraire, ces derniers jours, elle n'a cessé de monter dans les classements des pronostiqueurs, et figure toujours dans le top 5. Alors, La Zarra a peut-être une chance de faire briller la « grande France », comme elle le chante si bien dans « Évidemment ».

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