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Festival de Cannes : le Girondin Thomas Cailley emballe la Croisette - Sud Ouest

Thomas Cailley, 43 ans, est identifié comme un cinéaste à suivre depuis son premier long-métrage « Les Combattants », avec Adèle Haenel, en 2014. Trois César en 2015, et déjà une présentation acclamée à Cannes.

Son deuxième film, « Le Règne animal »,était projeté mercredi soir en ouverture de la section « Un certain regard ». Une séance...

Thomas Cailley, 43 ans, est identifié comme un cinéaste à suivre depuis son premier long-métrage « Les Combattants », avec Adèle Haenel, en 2014. Trois César en 2015, et déjà une présentation acclamée à Cannes.

Son deuxième film, « Le Règne animal », était projeté mercredi soir en ouverture de la section « Un certain regard ». Une séance très attendue, pour son réalisateur prometteur, son casting (Romain Duris, Adèle Exarchopoulos, Paul Kircher), et son sujet en phase avec l’époque.

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Film hybride

Thomas Cailley nous invite à suivre pendant deux heures un père, François, et son fils Émile dans un monde où sévit un mal mystérieux : de plus en plus d’habitants se transforment en êtres hybrides, mi-humains mi-animaux. Des hommes vautours, des femmes pieuvres… L’armée chasse sans relâche ces créatures pour les enfermer dans des centres spécialisés. Quand l’épouse de François mute à son tour, le père et son fils décident d’entrer en dissidence face à cette traque.

Le film lui-même est hybride, empruntant au thriller, au fantastique (on pense à « La Mouche »), à la chronique familiale. Il est captivant, et métaphorique. On peut y voir une fable sur notre rapport à la nature, sur la relation père-fils.

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Bordeaux et Castelmoron

Au jeu quotidien, souvent cruel, des réputations cannoises, « Le Règne animal » fait partie des gagnants : accueil très favorable de la presse dans les conversations post-séance. Si vous le voyez cet automne (sortie le 4 octobre), beaucoup d’entre vous reconnaîtront les lieux du tournage. Par exemple dans la séquence inaugurale, un affrontement entre ces créatures et des automobilistes dans une ville grise, uniforme, anonyme : Thomas Cailley a choisi, allez savoir pourquoi, le quartier Mériadeck à Bordeaux. Le reste de l’histoire a été tournée en Lot-et-Garonne, à Castelmoron, et en Dordogne, à Ribagnac.

Cet ancrage régional doit beaucoup au parcours du réalisateur. Passé, étudiant, par Sciences Po Bordeaux, il a grandi à Gradignan (33). Comme son frère David Cailley, lui-même chef opérateur sur cette fiction hors norme.

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Son deuxième film, « Le Règne animal »,était projeté mercredi soir en ouverture de la section « Un certain regard ». Une séance...

Thomas Cailley, 43 ans, est identifié comme un cinéaste à suivre depuis son premier long-métrage « Les Combattants », avec Adèle Haenel, en 2014. Trois César en 2015, et déjà une présentation acclamée à Cannes.

Son deuxième film, « Le Règne animal », était projeté mercredi soir en ouverture de la section « Un certain regard ». Une séance très attendue, pour son réalisateur prometteur, son casting (Romain Duris, Adèle Exarchopoulos, Paul Kircher), et son sujet en phase avec l’époque.

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