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Littérature : "Le Parrain des lettres", "un personnage indomptable", "le plus Vénitien des écrivains français"... Les réactions à la mort de Philippe Sollers - franceinfo

L'écrivain français Philippe Sollers est mort samedi 6 mai à l'âge de 86 ans.

"Sa recherche du beau restera une source d'inspiration pour les générations à venir", réagit Elisabeth Borne samedi 6 mai sur son compte Twitter après l'annonce de la mort de l'écrivain Philippe Sollers à l'âge de 86 ans. "Philippe Sollers vient de nous quitter. Figure du paysage littéraire français, son travail inlassable sur la forme, sa recherche du beau, resteront une source d'inspiration pour les générations à venir. Mes pensées vont à sa famille et à tous ceux touchés par son œuvre", a écrit la Première ministre sur le réseau social.

Invité de franceinfo, l'écrivain et critique littéraire Frédéric Beigbeder s'est vivement ému de cette disparition. "Nous perdons le Parrain des lettres", a-t-il regretté estimant qu'il s'agit là d'une "catastrophe pour la littérature contemporaine." L'auteur de L'amour dure trois ans estime que les livres de Philippe Sollers sont "parmi les plus beaux et surtout les plus tournés vers le bonheur."

"Romanesque, c'est le mot qui vient à la disparition de Philippe Sollers", écrit de son côté sur Twitter la ministre de la Culture Rima Abdul Malak. "Nous venons de perdre un joyau unique de la littérature", déplore la ministre, évoquant un "personnage indomptable, inclassable, au regard taquin et à l’esprit vif."

Philippe Sollers "avait érigé la provocation en art et bousculé notre époque."

Rima Abdul-Malak, ministre de la Culture

sur Twitter

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire réagit lui aussi à la disparition de l'écrivain, publiant ainsi sur Twitter : "La France perd un écrivain libre, à l’écriture vagabonde et pourtant aiguisée comme une lame." Le ministre confie également : "Je perds un ami, intarissable sur notre passion commune : la musique. À sa femme et à sa famille, toutes mes pensées attristées." "Il était le plus Vénitien des écrivains français, tout en dédales, masques et labyrinthes", réagit de son côté sur Twitter Michel Field, directeur culture et spectacle vivant de France Télévisions.

Pour le journaliste Franz-Olivier Giesbert, invité de franceinfo samedi 6 mai, "ce qui va rester de Sollers c'est que c'était un immense critique littéraire." Il fait notamment référence à l'ouvrage de Philippe Sollers "La Guerre du goût", qui est selon l'éditorialiste, "un livre magistral qu'il faut avoir dans sa bibliothèque parce qu'il n'y avait que lui qui savait parler comme ça des grands auteurs avec des jaillissements de formules." En tant qu'éditeur, Philippe Sollers "avait la passion des jeunes écrivains, de la nouvelle génération, ce qui explique pourquoi il va nous manquer, il y avait quelque chose de très sincère, de très vrai dans sa passion des jeunes écrivains."

"Il avait parlé de lambeaux, de style et de scandale, avec cette joie contagieuse qui faisait de chacun de ses entretiens un dialogue délicieux. Adieu !", écrit pour sa part sur le réseau social le journaliste et critique littéraire Augustin Trapenard.

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L'écrivain français Philippe Sollers est mort samedi 6 mai à l'âge de 86 ans.

"Sa recherche du beau restera une source d'inspiration pour les générations à venir", réagit Elisabeth Borne samedi 6 mai sur son compte Twitter après l'annonce de la mort de l'écrivain Philippe Sollers à l'âge de 86 ans. "Philippe Sollers vient de nous quitter. Figure du paysage littéraire français, son travail inlassable sur la forme, sa recherche du beau, resteront une source d'inspiration pour les générations à venir. Mes pensées vont à sa famille et à tous ceux touchés par son œuvre", a écrit la Première ministre sur le réseau social.

Invité de franceinfo, l'écrivain et critique littéraire Frédéric Beigbeder s'est vivement ému de cette disparition. "Nous perdons le Parrain des lettres", a-t-il regretté estimant qu'il s'agit là d'une "catastrophe pour la littérature contemporaine." L'auteur de L'amour dure trois ans estime que les livres de Philippe Sollers sont "parmi les plus beaux et surtout les plus tournés vers le bonheur."

"Romanesque, c'est le mot qui vient à la disparition de Philippe Sollers", écrit de son côté sur Twitter la ministre de la Culture Rima Abdul Malak. "Nous venons de perdre un joyau unique de la littérature", déplore la ministre, évoquant un "personnage indomptable, inclassable, au regard taquin et à l’esprit vif."

Philippe Sollers "avait érigé la provocation en art et bousculé notre époque."

Rima Abdul-Malak, ministre de la Culture

sur Twitter

Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire réagit lui aussi à la disparition de l'écrivain, publiant ainsi sur Twitter : "La France perd un écrivain libre, à l’écriture vagabonde et pourtant aiguisée comme une lame." Le ministre confie également : "Je perds un ami, intarissable sur notre passion commune : la musique. À sa femme et à sa famille, toutes mes pensées attristées." "Il était le plus Vénitien des écrivains français, tout en dédales, masques et labyrinthes", réagit de son côté sur Twitter Michel Field, directeur culture et spectacle vivant de France Télévisions.

Pour le journaliste Franz-Olivier Giesbert, invité de franceinfo samedi 6 mai, "ce qui va rester de Sollers c'est que c'était un immense critique littéraire." Il fait notamment référence à l'ouvrage de Philippe Sollers "La Guerre du goût", qui est selon l'éditorialiste, "un livre magistral qu'il faut avoir dans sa bibliothèque parce qu'il n'y avait que lui qui savait parler comme ça des grands auteurs avec des jaillissements de formules." En tant qu'éditeur, Philippe Sollers "avait la passion des jeunes écrivains, de la nouvelle génération, ce qui explique pourquoi il va nous manquer, il y avait quelque chose de très sincère, de très vrai dans sa passion des jeunes écrivains."

"Il avait parlé de lambeaux, de style et de scandale, avec cette joie contagieuse qui faisait de chacun de ses entretiens un dialogue délicieux. Adieu !", écrit pour sa part sur le réseau social le journaliste et critique littéraire Augustin Trapenard.

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