Les plus jeunes l'ont davantage connue comme "mamie indigne" à la télévision, ou sur RTL dans Les Grosses Têtes. Claude Sarraute, journaliste et romancière, est décédée la nuit dernière à l'âge de 95 ans. Une femme libre, à l'humour irrésistible, qui est née en 1927 à Paris.
Fille aînée d'une des grandes écrivaines du XXe siècle, Nathalie Sarraute, Claude avait l'habitude de dire à propos de sa mère : "Nous comparer, c'est comparer Proust et Pif le Chien". Claude Sarraute était une adepte du sourire facile et de légèreté en tout temps. Le parcours littéraire prestigieux de son illustre maman ne lui a jamais pesé sur ses épaules.
"Ça m'a permis de trouver ma voix et d'écrire dans Le Monde des papiers extrêmement écrits/parlés. Ma chronique, c'était un carré à la sortie du journal alors, j'appelais ça ma loge de concierge et je déposais mes petites crottes tous les jours dans cette loge", décrivait-elle au micro de RTL.
Dans sa chronique baptisée "Sur le vif", elle humait avec humour l'air du temps. En tant que fine observatrice de la société, Claude Sarraute racontait notamment avoir fait rire sa mère jusqu'à l'age de 99 ans. Son chemin radiophonique croisera ceux de Philippe Bouvard aux Grosses Têtes où elle restera pendant dix ans, puis celui de Laurent Ruquier à qui elle offrira dans ses premières émissions de radio. Suivi également par des moments savoureux, piquants et drôles dans Les Grosses Têtes.
Claude Sarraute avait déjà fait graver son nom sur sa tombe au cimetière du Montparnasse, à côté de celui de l’essayiste Jean-François Revel avec qui elle a passé trente-neuf ans de sa vie.
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Les plus jeunes l'ont davantage connue comme "mamie indigne" à la télévision, ou sur RTL dans Les Grosses Têtes. Claude Sarraute, journaliste et romancière, est décédée la nuit dernière à l'âge de 95 ans. Une femme libre, à l'humour irrésistible, qui est née en 1927 à Paris.
Fille aînée d'une des grandes écrivaines du XXe siècle, Nathalie Sarraute, Claude avait l'habitude de dire à propos de sa mère : "Nous comparer, c'est comparer Proust et Pif le Chien". Claude Sarraute était une adepte du sourire facile et de légèreté en tout temps. Le parcours littéraire prestigieux de son illustre maman ne lui a jamais pesé sur ses épaules.
"Ça m'a permis de trouver ma voix et d'écrire dans Le Monde des papiers extrêmement écrits/parlés. Ma chronique, c'était un carré à la sortie du journal alors, j'appelais ça ma loge de concierge et je déposais mes petites crottes tous les jours dans cette loge", décrivait-elle au micro de RTL.
Dans sa chronique baptisée "Sur le vif", elle humait avec humour l'air du temps. En tant que fine observatrice de la société, Claude Sarraute racontait notamment avoir fait rire sa mère jusqu'à l'age de 99 ans. Son chemin radiophonique croisera ceux de Philippe Bouvard aux Grosses Têtes où elle restera pendant dix ans, puis celui de Laurent Ruquier à qui elle offrira dans ses premières émissions de radio. Suivi également par des moments savoureux, piquants et drôles dans Les Grosses Têtes.
Claude Sarraute avait déjà fait graver son nom sur sa tombe au cimetière du Montparnasse, à côté de celui de l’essayiste Jean-François Revel avec qui elle a passé trente-neuf ans de sa vie.
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