A un an des Jeux olympiques, une foule insouciante de touristes et de Parisiens mêlés s’est massée vendredi soir pour admirer le feu d’artifice du 14-Juillet tiré de la tour Eiffel, loin des violences urbaines du début de l’été.
Selon la Mairie de Paris, comme en 2022, quelque 70 000 personnes avaient pris place dans la zone sécurisée du Champ-de-Mars pour assister au concert classique puis au spectacle pyrotechnique qui a suivi, à partir de 23 h 10.
« Les fêtes populaires, les concerts et les feux d’artifice ont pu se dérouler partout en France avec une baisse importante des dégradations par rapport à 2022 », a tweeté le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin.
255 véhicules incendiés
Selon le bilan provisoire du ministère de l’intérieur établi à 5 h 30, la nuit de vendredi à samedi a été « dans l’ensemble plus calme que l’année précédente ». Un total de 255 véhicules incendiés ont été recensés, contre 423 l’an dernier, a précisé le ministère.
Il y a eu 96 interpellations et 7 policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers blessés, contre 21 en 2022. Quelque « 51 usages d’artifice contre les forces de l’ordre » ont été comptabilisés, contre 333 en 2022.
Le ministère de l’intérieur avait déjà observé une baisse des dégradations lors de la nuit du 13 juillet, traditionnellement marquée également par des incidents. Comme la veille, 45 000 policiers et gendarmes, dont, pour la première fois un 14-Juillet, des unités d’élite, étaient mobilisés samedi soir. A Paris et dans les départements limitrophes, environ 10 000 policiers et gendarmes étaient sur le terrain pour ce 14-Juillet sous surveillance renforcée.
Un dispositif semblable à celui déployé lors des violences urbaines consécutives à la mort de Nahel M., 17 ans, tué par le tir d’un policier lors d’un contrôle routier à Nanterre le 27 juin. Environ 165 000 mortiers d’artifice, très prisés des émeutiers, ont été saisis depuis le 27 juin, a-t-on précisé samedi Place Beauvau.
Les grandes villes de France au rendez-vous
Plusieurs communes avaient décidé de renoncer à leur feu d’artifice, notamment en Ile-de-France et dans le Nord. Mais à Paris, la mairie avait maintenu la fête autour de l’iconique monument. La maire, Anne Hidalgo, a évoqué auprès de l’Agence France-Presse l’importance « de ces moments de rassemblement en famille ou entre amis », ajoutant qu’il en allait de « l’image de la France dans le monde à un an des Jeux [olympiques] ».
A 19 heures, l’esplanade était déjà pleine à craquer. Même les allées latérales poussiéreuses avaient été prises d’assaut. Le « Concert de Paris », retransmis en mondovision, a été lancé peu après 21 heures. La soprano Marie-Laure Garnier a interprété La Marseillaise.
A Toulouse, c’est sur les bords de la Garonne que les spectateurs se sont rassemblés pour admirer feu d’artifice, tandis qu’à Lyon, la colline de Fourvière s’illuminait. A Ajaccio, vacanciers et locaux se sont retrouvés sur le port.
A un an des Jeux olympiques, une foule insouciante de touristes et de Parisiens mêlés s’est massée vendredi soir pour admirer le feu d’artifice du 14-Juillet tiré de la tour Eiffel, loin des violences urbaines du début de l’été.
Selon la Mairie de Paris, comme en 2022, quelque 70 000 personnes avaient pris place dans la zone sécurisée du Champ-de-Mars pour assister au concert classique puis au spectacle pyrotechnique qui a suivi, à partir de 23 h 10.
« Les fêtes populaires, les concerts et les feux d’artifice ont pu se dérouler partout en France avec une baisse importante des dégradations par rapport à 2022 », a tweeté le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin.
255 véhicules incendiés
Selon le bilan provisoire du ministère de l’intérieur établi à 5 h 30, la nuit de vendredi à samedi a été « dans l’ensemble plus calme que l’année précédente ». Un total de 255 véhicules incendiés ont été recensés, contre 423 l’an dernier, a précisé le ministère.
Il y a eu 96 interpellations et 7 policiers, gendarmes et sapeurs-pompiers blessés, contre 21 en 2022. Quelque « 51 usages d’artifice contre les forces de l’ordre » ont été comptabilisés, contre 333 en 2022.
Le ministère de l’intérieur avait déjà observé une baisse des dégradations lors de la nuit du 13 juillet, traditionnellement marquée également par des incidents. Comme la veille, 45 000 policiers et gendarmes, dont, pour la première fois un 14-Juillet, des unités d’élite, étaient mobilisés samedi soir. A Paris et dans les départements limitrophes, environ 10 000 policiers et gendarmes étaient sur le terrain pour ce 14-Juillet sous surveillance renforcée.
Un dispositif semblable à celui déployé lors des violences urbaines consécutives à la mort de Nahel M., 17 ans, tué par le tir d’un policier lors d’un contrôle routier à Nanterre le 27 juin. Environ 165 000 mortiers d’artifice, très prisés des émeutiers, ont été saisis depuis le 27 juin, a-t-on précisé samedi Place Beauvau.
Les grandes villes de France au rendez-vous
Plusieurs communes avaient décidé de renoncer à leur feu d’artifice, notamment en Ile-de-France et dans le Nord. Mais à Paris, la mairie avait maintenu la fête autour de l’iconique monument. La maire, Anne Hidalgo, a évoqué auprès de l’Agence France-Presse l’importance « de ces moments de rassemblement en famille ou entre amis », ajoutant qu’il en allait de « l’image de la France dans le monde à un an des Jeux [olympiques] ».
A 19 heures, l’esplanade était déjà pleine à craquer. Même les allées latérales poussiéreuses avaient été prises d’assaut. Le « Concert de Paris », retransmis en mondovision, a été lancé peu après 21 heures. La soprano Marie-Laure Garnier a interprété La Marseillaise.
A Toulouse, c’est sur les bords de la Garonne que les spectateurs se sont rassemblés pour admirer feu d’artifice, tandis qu’à Lyon, la colline de Fourvière s’illuminait. A Ajaccio, vacanciers et locaux se sont retrouvés sur le port.
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