Dans un entretien accordé au Point, Blanche Gardin revient pour la première fois sur la polémique soulevée par ses propos sur Amazon et l'émission «LOL, qui rit, sort».
Alors qu’elle sera à l’affiche de «Yannick» de Quentin Dupieux ce 2 août, puis du «Livre des solutions» de Michel Gondry le 10 septembre prochain, Blanche Gardin a, dans une interview publiée par Le Point ce mercredi 26 juillet, pour la première fois évoqué la polémique que ses propos sur Amazon et l’émission «LOL, qui rit, sort» avaient suscités en avril dernier.
«Je serais gênée aux entournures (pour ne pas dire que ça me ferait carrément mal au cul) d’être payée 200.000 euros pour une journée de travail même si je perds à votre jeu, quand l’association caritative de mon choix remporterait, elle, 50.000 euros, c’est-à-dire 4 fois moins, et encore, seulement si je gagne », avait pour mémoire écrit l'humoriste.
Une sortie qui avait courroucé les personnalités qui s’étaient prêtées au jeu diffusé par le géant américain, dont Ramzy Bedia, lequel avait déclaré pour Society : «Moi, personnellement, quand mes amis carreleurs ou chauffeurs de bus ont su qu’il y avait ce salaire pour une journée de boulot ils m’ont dit : Si tu ne le fais pas, on t’ouvre la gorge. Tu sais combien on gagne, nous ? Tu sais comment on se fait chier pour gagner 2.200 euros par mois ? Toi tu as cette chance, alors saisis-la. Ma mère, elle me tue si je ne le fais pas !».
Dans Le Point ce 26 juillet, Blanche Gardin lui répond : «En tenant un tel discours il ne fait que justifier le système qui a rendu la vie dure à ses parents, qui les a humiliés. C’est très bizarre. Ce système justifie tout en dernière mesure.»
«Quand j'ai entendu le chiffre, j'ai eu un petit vertige»
Elle revient ensuite sur la proposition que lui avait faite Amazon. «Quand j’ai entendu le chiffre, j’ai eu un petit vertige, il a fallu que j’aille m’asseoir». Elle explique que c’est parce que le mode de vie proné par Amazon - «se faire livrer sa bouffe, se gaver d’images sur son canapé, ne sortir que pour aller bosser quand on n’est pas en télétravail ou pour aller chercher un colis chez un Pakistanais avec qui on n’échangera pas un mot…» - « l’horrifie», qu’elle avait décidé de rendre publique sa volonté de ne pas participer à l’émission.
«Il fallait donc que je le dise. Tout en me préparant aux seaux de vomi. Quand on a une position politique sur un sujet, à quoi ça sert de le chuchoter dans sa chambre ? Je ne comprends pas le principe».
Dans un entretien accordé au Point, Blanche Gardin revient pour la première fois sur la polémique soulevée par ses propos sur Amazon et l'émission «LOL, qui rit, sort».
Alors qu’elle sera à l’affiche de «Yannick» de Quentin Dupieux ce 2 août, puis du «Livre des solutions» de Michel Gondry le 10 septembre prochain, Blanche Gardin a, dans une interview publiée par Le Point ce mercredi 26 juillet, pour la première fois évoqué la polémique que ses propos sur Amazon et l’émission «LOL, qui rit, sort» avaient suscités en avril dernier.
«Je serais gênée aux entournures (pour ne pas dire que ça me ferait carrément mal au cul) d’être payée 200.000 euros pour une journée de travail même si je perds à votre jeu, quand l’association caritative de mon choix remporterait, elle, 50.000 euros, c’est-à-dire 4 fois moins, et encore, seulement si je gagne », avait pour mémoire écrit l'humoriste.
Une sortie qui avait courroucé les personnalités qui s’étaient prêtées au jeu diffusé par le géant américain, dont Ramzy Bedia, lequel avait déclaré pour Society : «Moi, personnellement, quand mes amis carreleurs ou chauffeurs de bus ont su qu’il y avait ce salaire pour une journée de boulot ils m’ont dit : Si tu ne le fais pas, on t’ouvre la gorge. Tu sais combien on gagne, nous ? Tu sais comment on se fait chier pour gagner 2.200 euros par mois ? Toi tu as cette chance, alors saisis-la. Ma mère, elle me tue si je ne le fais pas !».
Dans Le Point ce 26 juillet, Blanche Gardin lui répond : «En tenant un tel discours il ne fait que justifier le système qui a rendu la vie dure à ses parents, qui les a humiliés. C’est très bizarre. Ce système justifie tout en dernière mesure.»
«Quand j'ai entendu le chiffre, j'ai eu un petit vertige»
Elle revient ensuite sur la proposition que lui avait faite Amazon. «Quand j’ai entendu le chiffre, j’ai eu un petit vertige, il a fallu que j’aille m’asseoir». Elle explique que c’est parce que le mode de vie proné par Amazon - «se faire livrer sa bouffe, se gaver d’images sur son canapé, ne sortir que pour aller bosser quand on n’est pas en télétravail ou pour aller chercher un colis chez un Pakistanais avec qui on n’échangera pas un mot…» - « l’horrifie», qu’elle avait décidé de rendre publique sa volonté de ne pas participer à l’émission.
«Il fallait donc que je le dise. Tout en me préparant aux seaux de vomi. Quand on a une position politique sur un sujet, à quoi ça sert de le chuchoter dans sa chambre ? Je ne comprends pas le principe».
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