Le chanteur de 76 ans a fait l'ouverture du célèbre festival de musique sur la scène du théâtre Verdière accompagné d'artistes émergents tels Foé, UssaR, Fils Cara, Martin Luminet, Abel Chéret et Cyril Mokaiesh
Capri c'est fini, mais Hervé Vilard n'a pas dit son dernier mot. Le chanteur âgé de 76 ans était, pour la première fois, sur la scène des Francofolies de La Rochelle ce mercredi 12 juillet pour chanter ses tubes et de nouveaux titres écrits par des chanteurs émergents sur scène avec lui.
Encore un come-back au crédit des Francos. Loin des hommages compassés mêlés d'autocongratulations, ce spectacle d'ouverture se révèle très vivant, dans un Théâtre Verdière bondé. Une salle assise, en majorité remplie par des cheveux blancs, même si on voit un rang de jeunes femmes chantant par coeur les couplets de Capri c'est fini.
La bonne idée est d'éviter la facilité, de ne pas convoquer des artistes déjà établis. Hervé Vilard est entouré d'une jeune garde défricheuse et aventureuse. Le grand public a pu découvrir ou mettre des visages sur des artistes tels Foé, UssaR, Fils Cara, Martin Luminet, Abel Chéret et Cyril Mokaiesh. Ils sont parmi les auteurs-compositeurs à son service pour ce show et un album de dix nouveaux morceaux à l'horizon 2024. Le spectacle mêle titres inédits, classiques de Hervé Vilard et une chanson du répertoire de chaque artiste émergent.
Plein d'humour, le chanteur, tenue ample à la Aristide Bruant, qualifie de "Sheilatisé" son nouveau titre, Il reste quoi, aux petits airs disco. Et émeut sur un autre inédit, Ici ou là-bas. Le public entonne son standard Reviens et se régale quand les jeunes pousses et le vétéran s'unissent sur les tubes de ce dernier. "C'est une génération d'artistes qui pourraient être mes enfants voire mes petits enfants, et c'est touchant de voir qu'ils sont ravis de chanter Nous, Reviens, ou encore Méditerranéenne", confie Hervé Vilard à l'AFP avant la représentation. "Ce sont les chansons qu'écoutaient leurs parents, ce que leur chantait leur mère pour les coucher sans doute, car, moi, je suis un chanteur populaire, immensément populaire, toujours soutenu par les mères de famille", s'amuse-t-il.
Le chanteur Abel Chéret, raconte à l'AFP que tout vient de son "père mélomane". "Bizarrement, quand j'ai écouté le répertoire de Hervé pour travailler avec lui, je me suis aperçu que je connaissais énormément de choses. Hervé est très ancré dans l'imaginaire collectif, sans qu'on en soit conscient". Hervé Vilard lui a proposé de reprendre sur scène Tous les camélias. "Je me suis senti en phase avec cette chanson, qui a une mélancolie très forte, avec des images assez douces, ce qui créé un contraste hyper intéressant", décortique Abel Chéret.
L'idée d'une "Fête à Hervé Vilard" aux Francos n'avait pourtant pas emballé l'intéressé d'emblée. "Je repoussais tout le temps. Je me disais : mais qu'est-ce je vais foutre aux Francos ? (rires) Car l'intérêt, c'est d'avoir quelque chose à proposer et c'est le cas avec ces nouvelles chansons écrites par ces compositeurs".
Le respect mutuel est visible. "Hervé m'a demandé de lui écrire une chanson, avec une petite contrainte: écrire sur la sensualité des draps", pour le titre 'Les fantômes'", révèle Abel Chéret. "C'est une chance qu'on a de partager ces moments avec lui. Je pourrais passer des heures à parler avec lui, Hervé a eu une vie assez folle, il a croisé des gens comme l'écrivain argentin Jorge Luis Borges", développe le chanteur originaire des Sables-d'Olonne. "Quand on lui parle, on pense à un film de Woody Allen où on croiserait plein de personnages historiques".
Les Francofolies de La Rochelle se déroulent du 12 au 16 juillet 2023
Le chanteur de 76 ans a fait l'ouverture du célèbre festival de musique sur la scène du théâtre Verdière accompagné d'artistes émergents tels Foé, UssaR, Fils Cara, Martin Luminet, Abel Chéret et Cyril Mokaiesh
Capri c'est fini, mais Hervé Vilard n'a pas dit son dernier mot. Le chanteur âgé de 76 ans était, pour la première fois, sur la scène des Francofolies de La Rochelle ce mercredi 12 juillet pour chanter ses tubes et de nouveaux titres écrits par des chanteurs émergents sur scène avec lui.
Encore un come-back au crédit des Francos. Loin des hommages compassés mêlés d'autocongratulations, ce spectacle d'ouverture se révèle très vivant, dans un Théâtre Verdière bondé. Une salle assise, en majorité remplie par des cheveux blancs, même si on voit un rang de jeunes femmes chantant par coeur les couplets de Capri c'est fini.
La bonne idée est d'éviter la facilité, de ne pas convoquer des artistes déjà établis. Hervé Vilard est entouré d'une jeune garde défricheuse et aventureuse. Le grand public a pu découvrir ou mettre des visages sur des artistes tels Foé, UssaR, Fils Cara, Martin Luminet, Abel Chéret et Cyril Mokaiesh. Ils sont parmi les auteurs-compositeurs à son service pour ce show et un album de dix nouveaux morceaux à l'horizon 2024. Le spectacle mêle titres inédits, classiques de Hervé Vilard et une chanson du répertoire de chaque artiste émergent.
Plein d'humour, le chanteur, tenue ample à la Aristide Bruant, qualifie de "Sheilatisé" son nouveau titre, Il reste quoi, aux petits airs disco. Et émeut sur un autre inédit, Ici ou là-bas. Le public entonne son standard Reviens et se régale quand les jeunes pousses et le vétéran s'unissent sur les tubes de ce dernier. "C'est une génération d'artistes qui pourraient être mes enfants voire mes petits enfants, et c'est touchant de voir qu'ils sont ravis de chanter Nous, Reviens, ou encore Méditerranéenne", confie Hervé Vilard à l'AFP avant la représentation. "Ce sont les chansons qu'écoutaient leurs parents, ce que leur chantait leur mère pour les coucher sans doute, car, moi, je suis un chanteur populaire, immensément populaire, toujours soutenu par les mères de famille", s'amuse-t-il.
Le chanteur Abel Chéret, raconte à l'AFP que tout vient de son "père mélomane". "Bizarrement, quand j'ai écouté le répertoire de Hervé pour travailler avec lui, je me suis aperçu que je connaissais énormément de choses. Hervé est très ancré dans l'imaginaire collectif, sans qu'on en soit conscient". Hervé Vilard lui a proposé de reprendre sur scène Tous les camélias. "Je me suis senti en phase avec cette chanson, qui a une mélancolie très forte, avec des images assez douces, ce qui créé un contraste hyper intéressant", décortique Abel Chéret.
L'idée d'une "Fête à Hervé Vilard" aux Francos n'avait pourtant pas emballé l'intéressé d'emblée. "Je repoussais tout le temps. Je me disais : mais qu'est-ce je vais foutre aux Francos ? (rires) Car l'intérêt, c'est d'avoir quelque chose à proposer et c'est le cas avec ces nouvelles chansons écrites par ces compositeurs".
Le respect mutuel est visible. "Hervé m'a demandé de lui écrire une chanson, avec une petite contrainte: écrire sur la sensualité des draps", pour le titre 'Les fantômes'", révèle Abel Chéret. "C'est une chance qu'on a de partager ces moments avec lui. Je pourrais passer des heures à parler avec lui, Hervé a eu une vie assez folle, il a croisé des gens comme l'écrivain argentin Jorge Luis Borges", développe le chanteur originaire des Sables-d'Olonne. "Quand on lui parle, on pense à un film de Woody Allen où on croiserait plein de personnages historiques".
Les Francofolies de La Rochelle se déroulent du 12 au 16 juillet 2023
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