- Eric Antoine a présenté la finale de la saison 2 des « Traîtres » hier soir sur M6.
- À l’issue de cette 5e soirée, Juju Fitcats est sortie victorieuse de la dernière table ronde face à Nathalie Marquay-Pernaut et Gennifer Demey.
- « C’est très dur de gagner en étant traître », confie à 20 Minutes la gagnante de cette 2e édition.
La dernière table ronde a livré son verdict et les loyaux loupent la victoire pour la deuxième année consécutive. « Je suis traître et je suis désolée », a avoué Juju Fitcats, qui remporte cette saison 2 du jeu de M6 en atteignant le trio final sans que Nathalie Marquay-Pernaut et Gennifer Demey ne soupçonnent jamais qu’elle n’était pas « loyale ». La youtubeuse a traversé cette soirée avec beaucoup d’aplomb, qu’il s’agisse d’expliquer devant un jury constitué d’anciens candidats éliminés - dont son fiancé Tibo InShape - pourquoi elle n’était pas « traître », ou en détournant les soupçons sur son "alliée" Andy à un moment stratégique. Justine Becattini, de son vrai nom, repart avec une cagnotte de 44.000 euros, qu’elle partage avec sa "famille de traîtres" : Norbert Tarayre et Charlotte de Turckheim. Les gains sont donc répartis entre les associations suivantes : Les Amis du Bercail ; Amour, Amour, Amour ; et Rêves. Juju Fitcats revient sur une victoire qu’elle juge tout de même éprouvante.
Vous avez beaucoup pleuré pour quelqu’un qui a gagné. Votre victoire semble avoir été compliquée à accepter, non ?
C’est très dur de gagner en étant « traître » car les mots sont bien plus lourds à porter qu’on imagine. Tout au long du jeu, j’ai tenu en pensant à mon association, mais au moment de la victoire, on oublie tout. On se dit qu’on a gagné mais qu’on est une « traître », donc qu’on ne le mérite pas. Du coup, c’est très difficile à vivre et il m’a fallu pas mal de temps, de recul, de discussions avec les autres joueurs, les proches, et la prod pour réaliser que c’était positif.
À quoi pensez-vous au moment où vous allez révéler à Nathalie Marquay-Pernaut et Gennifer Demey que vous êtes une « traître » ?
Ça ne veut pas sortir au début. Je ne sais pas si ça se voit mais j’ai beaucoup de mal à le dire. Je vois la joie des filles qui pensent que les loyaux ont gagné. Elles annoncent leur rôle avant moi et là je me dis : « Quand je vais leur dire, elles vont déchanter… ». À ce moment-là, il y a tout qui se mélange : la peur de blesser Gen avec qui je suis très liée, la tristesse de savoir qu’elles vont être déçues… Puis quand j’annonce que je suis « traître », je pense que je suis une mauvaise personne et que ce n’était pas à moi de gagner. Ce sont beaucoup d’émotions qui se mélangent. Il y a des larmes aussi car c’est une libération. J’ai souvent pensé abandonner pendant le jeu. Dix jours en étant « traître », c’est très lourd à porter.
Est-ce que cela a été dix jours de souffrance finalement pour vous ?
Sincèrement, ça a été beaucoup plus de moments difficiles que joyeux parce que tu ne peux pas être pleinement toi-même. Quand tu es « traître », tu dois faire des choses qui ne te ressemblent pas, que tu ne fais pas dans la vie de tous les jours, qui sont à l’encontre potentiellement de tes principes et de ce que tu es. Pour moi, c’est le pire rôle à tenir. Je pense qu’on ne peut être heureux d’avoir gagné ce jeu que si on est « loyal » et qu’on a été un bon « loyal », c’est-à-dire qu’on n’a pas mené de cabales un peu tyranniques envers d’autres joueurs. C’est très compliqué.
De votre point de vue, qu’est-ce qui a fait de vous une aussi bonne traître ?
Je ne sais pas pourquoi on ne m’a jamais demandé de prouver que j’étais « loyale ». On m’a accordé une confiance que j’ai du mal à expliquer. Les gens me disent que j’étais stratège pour arriver jusqu’au bout mais, en fait, rien n’était défini. J’ai joué en essayant de m’adapter au jour le jour à ce qui se passait. J’ai un peu joué ma partie en essayant de recouper les informations que les « loyaux » avaient les uns sur les autres. Ils étaient tellement durs entre eux, ils avaient tellement de doutes les uns sur les autres qu’en fait, c’était presque eux qui faisaient tout le travail en s’autoéliminant. Moi j’étais plus à appuyer ce que j’entendais par-ci par-là pour avancer. Surtout, dès le début, j’ai dû éliminer mon conjoint. Ça a été très compliqué, j’ai pleuré de façon très sincère parce que je perdais ma force dans la vie. J’ai tiré ça à mon avantage en disant que je perdais ma force dans le jeu. Les larmes coulent parce que je m’en veux de le trahir et qu’en même temps, je n’ai pas le choix : cela aurait été insupportable de lui mentir pendant dix jours. Ces larmes m’ont servi.
Cela n’a pas déstabilisé votre fiancé, Tibo InShape, de vous voir si bien brouiller les pistes parmi les loyaux ?
Pour l’anecdote, quand j’ai révélé à Tibo que j’étais « traître » après l’émission, lui-même avait la conviction que je l’étais. Finalement, il avait su lire en moi très rapidement. Cela aurait été dangereux de le garder dans la partie. Il ne m’en voulait pas du tout dans le sens où, dès le début, on s’était promis que le jeu ne pouvait avoir d’impact sur notre relation.
Avez-vous eu l’occasion de vous expliquer avec Charlotte de Turckheim, que vous avez éliminé alors qu’elle était « traître » comme vous ?
Oui, bien sûr ! La prod m’a donné son numéro juste après la finale. J’ai pu l’appeler le lendemain pour lui annoncer que je partageais la cagnotte avec elle et Norbert, ce qui l’a énormément touchée parce que Charlotte était très chamboulée par le jeu. C’était la joueuse qui venait avec le plus de recul d’entre nous tous, c’était vraiment celle qui pendant les conseils entre « traîtres » me disait : « Mais Juju, c’est juste un jeu, ne prends pas les choses à cœur comme ça ». En fait, elle a vraiment été ébranlée et plus qu’elle ne l’aurait pensé. Ça a été très difficile pour moi de l’éliminer. Je n’avais absolument pas le choix car si je ne le faisais pas, vu la perspicacité d’Andy dont j’étais très proche, j’aurais été éliminée dès le lendemain. Très sincèrement, quand on a dû autant porter un rôle comme celui que j’ai porté pendant tout le jeu, on se dit « je ne peux pas lâcher maintenant, il faut que j’aille jusqu’au bout ». À ce moment-là, je me dis que je n’ai plus le choix. Charlotte, je ne peux pas la sauver, tout le monde l’a grillée. J’ai été obligée de me retourner contre elle et d’être malheureusement la « traître des traîtres »… Du coup, c’était très important pour moi qu’elle sache que si je l’abandonnais dans le jeu, je ne l’abandonnais pas pour le plus important, à savoir l’argent qu’on ramène à nos associations. Quand je l’ai appelée, elle était très contente, très touchée. Depuis, on échange, j’essaye chaque semaine de lui envoyer un petit message. En tout cas, il n’y a aucun souci avec Charlotte de ce côté-là.
Avez-vous revu les autres candidats aussi ?
Oui, j’avais formé un trio très solide avec Andy et Gen, autant dans le jeu que dans la vraie vie. On s’entend très bien. Avec Andy, on s’est revues toutes les deux avec nos conjoints respectifs. J’ai déjà revu une grosse partie des joueurs, plusieurs fois. Il y a une très bonne entente entre nous. Franchement, on a été un très bon groupe cette année, tout le monde a beaucoup de recul sur l’émission.
Avec votre conjoint, Tibo InShape, vous avez participé aux « Traîtres », à « Fort Boyard » en tant que jokers mystères, au « Grand concours » de TF1. La télé vous intéresse-t-elle au-delà du rôle de simple invité ?
Oui, la télé est un univers qui me plaît beaucoup. Ça me sort de ma zone de confort, de ce que j’ai l’habitude de faire sur mes réseaux, de la communauté à laquelle je m’adresse. Je suis du genre à bien aimer les challenges. Donc développer des projets télé est quelque chose qui pourrait me plaire.
Vous allez vous marier au cours de l’été 2024 et, il y a quelques semaines, vous avez confié sur vos réseaux sociaux avoir trouvé votre robe de mariée. C’est important pour vous de partager avec votre communauté vos préparatifs ?
Je ne partage que ce que j’ai envie de partager. Il y a beaucoup de choses que je garde pour moi. Je parle des essayages de robes de mariée, je fais une petite photo dans le lieu où je me trouve mais je ne montre pas la robe, ni les proches qui m’accompagnent. J’ai toujours gardé une part d’intimité assez importante. Mes proches n’ apparaissent pas du tout sur mes réseaux, et pourtant je passe beaucoup de temps avec ma famille et mes amis. Donc je partage sans trop en donner non plus parce que je pense que c’est ce qui permet de durer sur le long terme.
- Eric Antoine a présenté la finale de la saison 2 des « Traîtres » hier soir sur M6.
- À l’issue de cette 5e soirée, Juju Fitcats est sortie victorieuse de la dernière table ronde face à Nathalie Marquay-Pernaut et Gennifer Demey.
- « C’est très dur de gagner en étant traître », confie à 20 Minutes la gagnante de cette 2e édition.
La dernière table ronde a livré son verdict et les loyaux loupent la victoire pour la deuxième année consécutive. « Je suis traître et je suis désolée », a avoué Juju Fitcats, qui remporte cette saison 2 du jeu de M6 en atteignant le trio final sans que Nathalie Marquay-Pernaut et Gennifer Demey ne soupçonnent jamais qu’elle n’était pas « loyale ». La youtubeuse a traversé cette soirée avec beaucoup d’aplomb, qu’il s’agisse d’expliquer devant un jury constitué d’anciens candidats éliminés - dont son fiancé Tibo InShape - pourquoi elle n’était pas « traître », ou en détournant les soupçons sur son "alliée" Andy à un moment stratégique. Justine Becattini, de son vrai nom, repart avec une cagnotte de 44.000 euros, qu’elle partage avec sa "famille de traîtres" : Norbert Tarayre et Charlotte de Turckheim. Les gains sont donc répartis entre les associations suivantes : Les Amis du Bercail ; Amour, Amour, Amour ; et Rêves. Juju Fitcats revient sur une victoire qu’elle juge tout de même éprouvante.
Vous avez beaucoup pleuré pour quelqu’un qui a gagné. Votre victoire semble avoir été compliquée à accepter, non ?
C’est très dur de gagner en étant « traître » car les mots sont bien plus lourds à porter qu’on imagine. Tout au long du jeu, j’ai tenu en pensant à mon association, mais au moment de la victoire, on oublie tout. On se dit qu’on a gagné mais qu’on est une « traître », donc qu’on ne le mérite pas. Du coup, c’est très difficile à vivre et il m’a fallu pas mal de temps, de recul, de discussions avec les autres joueurs, les proches, et la prod pour réaliser que c’était positif.
À quoi pensez-vous au moment où vous allez révéler à Nathalie Marquay-Pernaut et Gennifer Demey que vous êtes une « traître » ?
Ça ne veut pas sortir au début. Je ne sais pas si ça se voit mais j’ai beaucoup de mal à le dire. Je vois la joie des filles qui pensent que les loyaux ont gagné. Elles annoncent leur rôle avant moi et là je me dis : « Quand je vais leur dire, elles vont déchanter… ». À ce moment-là, il y a tout qui se mélange : la peur de blesser Gen avec qui je suis très liée, la tristesse de savoir qu’elles vont être déçues… Puis quand j’annonce que je suis « traître », je pense que je suis une mauvaise personne et que ce n’était pas à moi de gagner. Ce sont beaucoup d’émotions qui se mélangent. Il y a des larmes aussi car c’est une libération. J’ai souvent pensé abandonner pendant le jeu. Dix jours en étant « traître », c’est très lourd à porter.
Est-ce que cela a été dix jours de souffrance finalement pour vous ?
Sincèrement, ça a été beaucoup plus de moments difficiles que joyeux parce que tu ne peux pas être pleinement toi-même. Quand tu es « traître », tu dois faire des choses qui ne te ressemblent pas, que tu ne fais pas dans la vie de tous les jours, qui sont à l’encontre potentiellement de tes principes et de ce que tu es. Pour moi, c’est le pire rôle à tenir. Je pense qu’on ne peut être heureux d’avoir gagné ce jeu que si on est « loyal » et qu’on a été un bon « loyal », c’est-à-dire qu’on n’a pas mené de cabales un peu tyranniques envers d’autres joueurs. C’est très compliqué.
De votre point de vue, qu’est-ce qui a fait de vous une aussi bonne traître ?
Je ne sais pas pourquoi on ne m’a jamais demandé de prouver que j’étais « loyale ». On m’a accordé une confiance que j’ai du mal à expliquer. Les gens me disent que j’étais stratège pour arriver jusqu’au bout mais, en fait, rien n’était défini. J’ai joué en essayant de m’adapter au jour le jour à ce qui se passait. J’ai un peu joué ma partie en essayant de recouper les informations que les « loyaux » avaient les uns sur les autres. Ils étaient tellement durs entre eux, ils avaient tellement de doutes les uns sur les autres qu’en fait, c’était presque eux qui faisaient tout le travail en s’autoéliminant. Moi j’étais plus à appuyer ce que j’entendais par-ci par-là pour avancer. Surtout, dès le début, j’ai dû éliminer mon conjoint. Ça a été très compliqué, j’ai pleuré de façon très sincère parce que je perdais ma force dans la vie. J’ai tiré ça à mon avantage en disant que je perdais ma force dans le jeu. Les larmes coulent parce que je m’en veux de le trahir et qu’en même temps, je n’ai pas le choix : cela aurait été insupportable de lui mentir pendant dix jours. Ces larmes m’ont servi.
Cela n’a pas déstabilisé votre fiancé, Tibo InShape, de vous voir si bien brouiller les pistes parmi les loyaux ?
Pour l’anecdote, quand j’ai révélé à Tibo que j’étais « traître » après l’émission, lui-même avait la conviction que je l’étais. Finalement, il avait su lire en moi très rapidement. Cela aurait été dangereux de le garder dans la partie. Il ne m’en voulait pas du tout dans le sens où, dès le début, on s’était promis que le jeu ne pouvait avoir d’impact sur notre relation.
Avez-vous eu l’occasion de vous expliquer avec Charlotte de Turckheim, que vous avez éliminé alors qu’elle était « traître » comme vous ?
Oui, bien sûr ! La prod m’a donné son numéro juste après la finale. J’ai pu l’appeler le lendemain pour lui annoncer que je partageais la cagnotte avec elle et Norbert, ce qui l’a énormément touchée parce que Charlotte était très chamboulée par le jeu. C’était la joueuse qui venait avec le plus de recul d’entre nous tous, c’était vraiment celle qui pendant les conseils entre « traîtres » me disait : « Mais Juju, c’est juste un jeu, ne prends pas les choses à cœur comme ça ». En fait, elle a vraiment été ébranlée et plus qu’elle ne l’aurait pensé. Ça a été très difficile pour moi de l’éliminer. Je n’avais absolument pas le choix car si je ne le faisais pas, vu la perspicacité d’Andy dont j’étais très proche, j’aurais été éliminée dès le lendemain. Très sincèrement, quand on a dû autant porter un rôle comme celui que j’ai porté pendant tout le jeu, on se dit « je ne peux pas lâcher maintenant, il faut que j’aille jusqu’au bout ». À ce moment-là, je me dis que je n’ai plus le choix. Charlotte, je ne peux pas la sauver, tout le monde l’a grillée. J’ai été obligée de me retourner contre elle et d’être malheureusement la « traître des traîtres »… Du coup, c’était très important pour moi qu’elle sache que si je l’abandonnais dans le jeu, je ne l’abandonnais pas pour le plus important, à savoir l’argent qu’on ramène à nos associations. Quand je l’ai appelée, elle était très contente, très touchée. Depuis, on échange, j’essaye chaque semaine de lui envoyer un petit message. En tout cas, il n’y a aucun souci avec Charlotte de ce côté-là.
Avez-vous revu les autres candidats aussi ?
Oui, j’avais formé un trio très solide avec Andy et Gen, autant dans le jeu que dans la vraie vie. On s’entend très bien. Avec Andy, on s’est revues toutes les deux avec nos conjoints respectifs. J’ai déjà revu une grosse partie des joueurs, plusieurs fois. Il y a une très bonne entente entre nous. Franchement, on a été un très bon groupe cette année, tout le monde a beaucoup de recul sur l’émission.
Avec votre conjoint, Tibo InShape, vous avez participé aux « Traîtres », à « Fort Boyard » en tant que jokers mystères, au « Grand concours » de TF1. La télé vous intéresse-t-elle au-delà du rôle de simple invité ?
Oui, la télé est un univers qui me plaît beaucoup. Ça me sort de ma zone de confort, de ce que j’ai l’habitude de faire sur mes réseaux, de la communauté à laquelle je m’adresse. Je suis du genre à bien aimer les challenges. Donc développer des projets télé est quelque chose qui pourrait me plaire.
Vous allez vous marier au cours de l’été 2024 et, il y a quelques semaines, vous avez confié sur vos réseaux sociaux avoir trouvé votre robe de mariée. C’est important pour vous de partager avec votre communauté vos préparatifs ?
Je ne partage que ce que j’ai envie de partager. Il y a beaucoup de choses que je garde pour moi. Je parle des essayages de robes de mariée, je fais une petite photo dans le lieu où je me trouve mais je ne montre pas la robe, ni les proches qui m’accompagnent. J’ai toujours gardé une part d’intimité assez importante. Mes proches n’ apparaissent pas du tout sur mes réseaux, et pourtant je passe beaucoup de temps avec ma famille et mes amis. Donc je partage sans trop en donner non plus parce que je pense que c’est ce qui permet de durer sur le long terme.
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