Ce mardi 5 septembre, Lee Hallyday, mentor, cousin par alliance et « père de cœur » de Johnny est décédé à l’âge de 95 ans. Qui était celui qui a « servi de père » à l’idole des jeunes ?
Lee Hallyday est décédé à l’âge de 95 ans, ce 5 septembre. La nouvelle a été annoncée sur X (ex-Twitter) par Jean-François Guyot, journaliste à l’AFP. Le « père de cœur », « premier producteur » et « agent artistique » de la légende du rock français était toujours resté dans l’ombre de son fils adoptif. Pourtant, Lee Hallyday a tenu un rôle-clé dans l’éducation et l’ascension de Johnny Hallyday.
Leur rencontre survient à la fin des années 1940. Lemoine Gardner Ketcham, chanteur et danseur américain connu sous le pseudonyme de Lee Halliday (avec un i), épousait Desta Mar, une danseuse française qui vit avec sa sœur et leur petit cousin, un certain Jean-Philippe Smet – futur Johnny Hallyday. L’enfant, abandonné par ses parents depuis son plus jeune âge, avait trouvé refuge auprès de ses cousines. Très vite, Lee Halliday prenait sous son aile le petit « Johnny », comme il aime le surnommer.
Lee Halliday était membre d'un duo de danseurs. Ici en 1952. Mirrorpix via Getty Images / © Mirrorpix
Aux côtés de ce duo de danse acrobatique, la future star française découvrait petit à petit son propre amour pour la scène et le public. Dès ses débuts, Jean-Philippe Smet est devenu Johnny Halliday, en clin d’œil à son père adoptif. Mais en 1960, une faute d’impression transforme le nom de famille en Hallyday (avec un y) sur toutes les pochettes. Lee Halliday modifie alors son propre nom de scène, percevant ce « y » comme un potentiel porte-bonheur.
« C’est la personne qui m’a servi de père »
S’il n’a que très peu connu Léon Smet, son père biologique, Johnny Hallyday avait renoué avec sa mère, Huguette Clerc. C’est Laeticia Hallyday, épouse du chanteur, qui l’en aurait convaincu : « J’ai essayé de persuader mon homme d’accepter la demande de pardon de sa mère », confiait-elle dans les colonnes de « Le Point », en avril 2018, « J’ai insisté pour qu’elle vienne habiter chez nous. Elle était handicapée. Il a fini par dire oui. »
Avant cela, c’est en la personne de Lee Hallyday que Johnny a su trouver une figure paternelle, et même plus : un mentor artistique et un confident. Dès ses débuts, et jusqu’en 1979, Lee Hallyday était derrière chaque enregistrement de l’interprète de « Que je t’aime ».
« Il y a beaucoup de gens à qui je dois beaucoup de choses », confiait Johnny Hallyday dans le documentaire « Johnny par Johnny », sorti sur Netflix en mars 2022, « Mais Lee Hallyday, c’est sûrement la personne qui m’a servi de père. » De son côté, Lee Hallyday a publié deux livres partageant sa vie passée auprès de la star française, décédée en 2017 : « Lee Hallyday raconte Johnny », paru en 1964 et « Johnny Hallyday, l’enfance d’une star », co-écrit avec Desta Mar, paru en 2000.
Ce mardi 5 septembre, Lee Hallyday, mentor, cousin par alliance et « père de cœur » de Johnny est décédé à l’âge de 95 ans. Qui était celui qui a « servi de père » à l’idole des jeunes ?
Lee Hallyday est décédé à l’âge de 95 ans, ce 5 septembre. La nouvelle a été annoncée sur X (ex-Twitter) par Jean-François Guyot, journaliste à l’AFP. Le « père de cœur », « premier producteur » et « agent artistique » de la légende du rock français était toujours resté dans l’ombre de son fils adoptif. Pourtant, Lee Hallyday a tenu un rôle-clé dans l’éducation et l’ascension de Johnny Hallyday.
Leur rencontre survient à la fin des années 1940. Lemoine Gardner Ketcham, chanteur et danseur américain connu sous le pseudonyme de Lee Halliday (avec un i), épousait Desta Mar, une danseuse française qui vit avec sa sœur et leur petit cousin, un certain Jean-Philippe Smet – futur Johnny Hallyday. L’enfant, abandonné par ses parents depuis son plus jeune âge, avait trouvé refuge auprès de ses cousines. Très vite, Lee Halliday prenait sous son aile le petit « Johnny », comme il aime le surnommer.
Lee Halliday était membre d'un duo de danseurs. Ici en 1952. Mirrorpix via Getty Images / © Mirrorpix
Aux côtés de ce duo de danse acrobatique, la future star française découvrait petit à petit son propre amour pour la scène et le public. Dès ses débuts, Jean-Philippe Smet est devenu Johnny Halliday, en clin d’œil à son père adoptif. Mais en 1960, une faute d’impression transforme le nom de famille en Hallyday (avec un y) sur toutes les pochettes. Lee Halliday modifie alors son propre nom de scène, percevant ce « y » comme un potentiel porte-bonheur.
« C’est la personne qui m’a servi de père »
S’il n’a que très peu connu Léon Smet, son père biologique, Johnny Hallyday avait renoué avec sa mère, Huguette Clerc. C’est Laeticia Hallyday, épouse du chanteur, qui l’en aurait convaincu : « J’ai essayé de persuader mon homme d’accepter la demande de pardon de sa mère », confiait-elle dans les colonnes de « Le Point », en avril 2018, « J’ai insisté pour qu’elle vienne habiter chez nous. Elle était handicapée. Il a fini par dire oui. »
Avant cela, c’est en la personne de Lee Hallyday que Johnny a su trouver une figure paternelle, et même plus : un mentor artistique et un confident. Dès ses débuts, et jusqu’en 1979, Lee Hallyday était derrière chaque enregistrement de l’interprète de « Que je t’aime ».
« Il y a beaucoup de gens à qui je dois beaucoup de choses », confiait Johnny Hallyday dans le documentaire « Johnny par Johnny », sorti sur Netflix en mars 2022, « Mais Lee Hallyday, c’est sûrement la personne qui m’a servi de père. » De son côté, Lee Hallyday a publié deux livres partageant sa vie passée auprès de la star française, décédée en 2017 : « Lee Hallyday raconte Johnny », paru en 1964 et « Johnny Hallyday, l’enfance d’une star », co-écrit avec Desta Mar, paru en 2000.
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