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Dino Scala, le « violeur de la Sambre », n’en a pas terminé avec la justice - Le Parisien

C’est le paradoxe d’un homme qui a beaucoup avoué, et vite. Dino Scala, l’homme qui a inspiré « Sambre », fiction brillante en six épisodes diffusée à partir de ce lundi sur France 2 (à 21h10), a toujours tout mis en œuvre pour ne pas être rattrapé par la justice, s’adaptant notamment aux progrès de l’ADN, en utilisant des préservatifs.

Mais dès son arrestation en 2018, puis sa garde à vue, il s’épanche. Il avoue même des agressions et des viols qui n’avaient pas encore été rattachés au « violeur de la Sambre », le pire prédateur sexuel qu’ait connu l’Hexagone et que les enquêteurs ont traqué pendant des années.

Long travail de recherche dans les archives

À son procès, en juin 2022, le sexagénaire s’arc-boute toutefois sur des détails, et ne reconnaît « que » quarante des 56 tentatives et agressions sexuelles pour lesquelles il est jugé. Condamné à vingt ans de prison – le maximum légal – pour 54 d’entre elles, il fait appel. Prévue au printemps prochain, cette audience n’aura finalement pas lieu, Dino Scala ayant changé d’avis.

« Son suivi psychiatrique est très bénéfique. Le fait qu’il ait été acquitté pour les deux seuls crimes qu’il contestait lui permet de comprendre que sa sincérité a été prise en compte. Même s’il conteste certains délits pour lesquels il a été condamné, il ne souhaite pas imposer un second procès aux victimes, le premier procès ayant été particulièrement éprouvant », détaille Me Margaux Mathieu, son avocate.

PODCAST. Violeur de la Sambre : 30 ans de traque

Pour autant, Dino Scala n’en a pas terminé avec la justice : une instruction judiciaire a été ouverte en mai dernier sur quatorze autres cas. Des affaires anciennes, jointes à l’enquête grâce à un long travail de recherche dans les archives, mais qui n’avaient étrangement pas été retenues, alors même qu’elles portaient sa signature.

« Quelques fois, je ressortais des réunions en me disant : C’est incompréhensible… », avait d’ailleurs témoigné au procès Frank Martins, l’inspecteur de la PJ qui a inspiré le commandant campé par Olivier Gourmet dans la série de la Deux. Il avait également prévenu qu’il était impossible de dresser une liste exhaustive des victimes de Dino Scala. Ce que ce dernier avait semblé confirmer, en lâchant : « J’en ai 56. Pour l’instant. »

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C’est le paradoxe d’un homme qui a beaucoup avoué, et vite. Dino Scala, l’homme qui a inspiré « Sambre », fiction brillante en six épisodes diffusée à partir de ce lundi sur France 2 (à 21h10), a toujours tout mis en œuvre pour ne pas être rattrapé par la justice, s’adaptant notamment aux progrès de l’ADN, en utilisant des préservatifs.

Mais dès son arrestation en 2018, puis sa garde à vue, il s’épanche. Il avoue même des agressions et des viols qui n’avaient pas encore été rattachés au « violeur de la Sambre », le pire prédateur sexuel qu’ait connu l’Hexagone et que les enquêteurs ont traqué pendant des années.

Long travail de recherche dans les archives

À son procès, en juin 2022, le sexagénaire s’arc-boute toutefois sur des détails, et ne reconnaît « que » quarante des 56 tentatives et agressions sexuelles pour lesquelles il est jugé. Condamné à vingt ans de prison – le maximum légal – pour 54 d’entre elles, il fait appel. Prévue au printemps prochain, cette audience n’aura finalement pas lieu, Dino Scala ayant changé d’avis.

« Son suivi psychiatrique est très bénéfique. Le fait qu’il ait été acquitté pour les deux seuls crimes qu’il contestait lui permet de comprendre que sa sincérité a été prise en compte. Même s’il conteste certains délits pour lesquels il a été condamné, il ne souhaite pas imposer un second procès aux victimes, le premier procès ayant été particulièrement éprouvant », détaille Me Margaux Mathieu, son avocate.

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Pour autant, Dino Scala n’en a pas terminé avec la justice : une instruction judiciaire a été ouverte en mai dernier sur quatorze autres cas. Des affaires anciennes, jointes à l’enquête grâce à un long travail de recherche dans les archives, mais qui n’avaient étrangement pas été retenues, alors même qu’elles portaient sa signature.

« Quelques fois, je ressortais des réunions en me disant : C’est incompréhensible… », avait d’ailleurs témoigné au procès Frank Martins, l’inspecteur de la PJ qui a inspiré le commandant campé par Olivier Gourmet dans la série de la Deux. Il avait également prévenu qu’il était impossible de dresser une liste exhaustive des victimes de Dino Scala. Ce que ce dernier avait semblé confirmer, en lâchant : « J’en ai 56. Pour l’instant. »

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