La tribune critiquant les soutiens de Depardieu dépasse les 8000 signatures ce dimanche 31 décembre.
CULTURE - Près de 60 artistes avaient paraphé la tribune en soutien à Depardieu. La « contre tribune » compte, ce dimanche 31 décembre, désormais 8 000 signatures. Publiée sur le site Cerveauxnondisponibles.net, ce texte est une réponse aux soutiens de l’acteur Gérard Depardieu, très critiqué après la diffusion d’images où il multiplie les propos misogynes et insultants envers des femmes.
Parmi les signataires, il y a de très nombreux musiciens, comme Hoshi, Angèle, Clara Luciani, ou Barbara Pravi. Mais aussi des créateurs de contenus, à l’instar de Léna Situations. Ou encore des comédiennes (Corinne Masiero), des réalisatrices (Rokhaya Diallo), et des autrices (Lauren Bastide).
Et la liste des signataires est promise à encore grandir puisqu’il est indiqué qu’elle est encore ouverte pour les artistes qui souhaiteraient que leur nom soit apposé en bas du texte.
« Crachats à la figure des victimes de Gérard Depardieu »
« Cette tribune et la défense de Macron sont autant de crachats à la figure des victimes de Gérard Depardieu mais aussi de toutes les victimes de violences sexistes et sexuelles », estiment les signataires de la « contre-tribune ». « C’est l’illustration sinistre et parfaite du monde d’avant qui refuse que les choses changent », appuient-ils.
Ce dimanche, une deuxième pétition a été publiée sur change.org et dans le Club de Mediapart. Elle a été signée par plus de 70 artistes dont Corinne Masiero et Laure Calamy, qui ont signé le premier texte. Mais aussi Vanessa Srinpgora, autrice du Consentement, Alex Lutz, Anna Mougladis, ou encore la réalisatrice Claire Simon.
Tombé de son piédestal après la diffusion début décembre d’un reportage de Complément d’Enquête, où il multiplie les propos misogynes, Gérard Depardieu, visé au total par trois plaintes pour agression sexuelle ou viol qu’il réfute, divise le monde du cinéma et au-delà.
Le malaise est amplifié par le fait que plusieurs des quelque 60 personnalités qui avaient signé la tribune de soutien, publiée dans Le Figaro, ont depuis pris leurs distances, dont Carole Bouquet, Nadine Trintignant et Gérard Darmon. Car un comédien quasi inconnu, Yannis Ezziadi, éditorialiste au magazine ultraconservateur Causeur et proche de Julie Depardieu, la fille de l’acteur, en est à l’initiative.
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CULTURE - Près de 60 artistes avaient paraphé la tribune en soutien à Depardieu. La « contre tribune » compte, ce dimanche 31 décembre, désormais 8 000 signatures. Publiée sur le site Cerveauxnondisponibles.net, ce texte est une réponse aux soutiens de l’acteur Gérard Depardieu, très critiqué après la diffusion d’images où il multiplie les propos misogynes et insultants envers des femmes.
Parmi les signataires, il y a de très nombreux musiciens, comme Hoshi, Angèle, Clara Luciani, ou Barbara Pravi. Mais aussi des créateurs de contenus, à l’instar de Léna Situations. Ou encore des comédiennes (Corinne Masiero), des réalisatrices (Rokhaya Diallo), et des autrices (Lauren Bastide).
Et la liste des signataires est promise à encore grandir puisqu’il est indiqué qu’elle est encore ouverte pour les artistes qui souhaiteraient que leur nom soit apposé en bas du texte.
« Crachats à la figure des victimes de Gérard Depardieu »
« Cette tribune et la défense de Macron sont autant de crachats à la figure des victimes de Gérard Depardieu mais aussi de toutes les victimes de violences sexistes et sexuelles », estiment les signataires de la « contre-tribune ». « C’est l’illustration sinistre et parfaite du monde d’avant qui refuse que les choses changent », appuient-ils.
Ce dimanche, une deuxième pétition a été publiée sur change.org et dans le Club de Mediapart. Elle a été signée par plus de 70 artistes dont Corinne Masiero et Laure Calamy, qui ont signé le premier texte. Mais aussi Vanessa Srinpgora, autrice du Consentement, Alex Lutz, Anna Mougladis, ou encore la réalisatrice Claire Simon.
Tombé de son piédestal après la diffusion début décembre d’un reportage de Complément d’Enquête, où il multiplie les propos misogynes, Gérard Depardieu, visé au total par trois plaintes pour agression sexuelle ou viol qu’il réfute, divise le monde du cinéma et au-delà.
Le malaise est amplifié par le fait que plusieurs des quelque 60 personnalités qui avaient signé la tribune de soutien, publiée dans Le Figaro, ont depuis pris leurs distances, dont Carole Bouquet, Nadine Trintignant et Gérard Darmon. Car un comédien quasi inconnu, Yannis Ezziadi, éditorialiste au magazine ultraconservateur Causeur et proche de Julie Depardieu, la fille de l’acteur, en est à l’initiative.
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