Le monde aurait bien besoin d’un Aquaman pour éradiquer le réchauffement climatique et réconcilier les intérêts antagonistes autour des énergies fossiles. L’une des séquences les plus drôles du film du studio Warner, Aquaman et le royaume perdu, de James Wan, voit le maître du royaume aquatique (Jason Momoa) insister auprès du Conseil pour aller négocier avec les Surfaciens – les habitants de la Terre – afin qu’ils arrêtent de polluer la planète. Pour le reste, rien de neuf dans les fonds marins.
Et toute la planète, de Venise à l’Inde, d’assister en direct au vibrant discours écolo du grand barbu qu’est Aquaman, lequel ressemble autant à un chanteur de métal qu’à Poséidon. Pour cela, il lui aura fallu vaincre son ennemi juré, David Kane alias Black Manta (Yahya Abdul-Mateen), lequel est en train de répandre des réserves d’un produit ultrapolluant, qu’il est allé voler avec son équipe dans le fameux royaume perdu qui donne son titre au film.
Black Manta veut également venger la mort de son père, tué par Aquaman dans le précédent opus du même nom (2018) et du même réalisateur. Le projet destructeur de Black Manta se double donc d’une blessure intime, et le voici prêt à tout, armé de son trident connecté aux « forces du mal », pour détruire le bonheur d’Aquaman.
Narration confuse
Car le héros trentenaire est devenu papa d’un petit garçon, et il adore pouponner, peut-être encore plus que sa compagne (Amber Heard), la rousse et fougueuse héroïne dont le rôle ici n’est pas très étoffé. Toujours est-il que c’est en famille que ce petit monde va lutter contre le funeste dessein de Black Manta : Aquaman va renouer avec son frère Orm, ancien roi d’Atlantide (Patrick Wilson) dont il s’est éloigné, pour le plus grand bonheur de sa maman, incarnée par Nicole Kidman, tout en diadème et longs cheveux neigeux.
Cette histoire aurait pu donner lieu à un bon divertissement, mais la narration confuse, la cadence infernale des scènes, ne laisse jamais le temps de s’immerger dans l’univers aux couleurs phosphorescentes. Trop de bagarres tuent le film d’action, qui finit par se répéter lui-même, avec un bruit de fond insupportable.
Aquaman semble pourtant plus ouvert à la discussion dans ce deuxième volet – discutant avec son père, racontant ses frustrations de roi impuissant – jusqu’à un certain point. Une poignée de main virile avec son frère vaut tous les discours : muscles un jour, muscles toujours.
Read AgainLe monde aurait bien besoin d’un Aquaman pour éradiquer le réchauffement climatique et réconcilier les intérêts antagonistes autour des énergies fossiles. L’une des séquences les plus drôles du film du studio Warner, Aquaman et le royaume perdu, de James Wan, voit le maître du royaume aquatique (Jason Momoa) insister auprès du Conseil pour aller négocier avec les Surfaciens – les habitants de la Terre – afin qu’ils arrêtent de polluer la planète. Pour le reste, rien de neuf dans les fonds marins.
Et toute la planète, de Venise à l’Inde, d’assister en direct au vibrant discours écolo du grand barbu qu’est Aquaman, lequel ressemble autant à un chanteur de métal qu’à Poséidon. Pour cela, il lui aura fallu vaincre son ennemi juré, David Kane alias Black Manta (Yahya Abdul-Mateen), lequel est en train de répandre des réserves d’un produit ultrapolluant, qu’il est allé voler avec son équipe dans le fameux royaume perdu qui donne son titre au film.
Black Manta veut également venger la mort de son père, tué par Aquaman dans le précédent opus du même nom (2018) et du même réalisateur. Le projet destructeur de Black Manta se double donc d’une blessure intime, et le voici prêt à tout, armé de son trident connecté aux « forces du mal », pour détruire le bonheur d’Aquaman.
Narration confuse
Car le héros trentenaire est devenu papa d’un petit garçon, et il adore pouponner, peut-être encore plus que sa compagne (Amber Heard), la rousse et fougueuse héroïne dont le rôle ici n’est pas très étoffé. Toujours est-il que c’est en famille que ce petit monde va lutter contre le funeste dessein de Black Manta : Aquaman va renouer avec son frère Orm, ancien roi d’Atlantide (Patrick Wilson) dont il s’est éloigné, pour le plus grand bonheur de sa maman, incarnée par Nicole Kidman, tout en diadème et longs cheveux neigeux.
Cette histoire aurait pu donner lieu à un bon divertissement, mais la narration confuse, la cadence infernale des scènes, ne laisse jamais le temps de s’immerger dans l’univers aux couleurs phosphorescentes. Trop de bagarres tuent le film d’action, qui finit par se répéter lui-même, avec un bruit de fond insupportable.
Aquaman semble pourtant plus ouvert à la discussion dans ce deuxième volet – discutant avec son père, racontant ses frustrations de roi impuissant – jusqu’à un certain point. Une poignée de main virile avec son frère vaut tous les discours : muscles un jour, muscles toujours.
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