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Cinéma : les 23 meilleurs films de 2023 selon “Télérama” - Télérama.fr

“Le Garçon et le Héron”, “Anatomie d’une chute”, “The Fabelmans”… Nos journalistes cinéma ont tranché : voici les meilleurs films sortis en salles cette année.

Par Le service Cinéma

Publié le 04 décembre 2023 à 06h30

Le service cinéma de Télérama a voté pour départager les meilleurs films sortis en salles depuis janvier ou qui seront à l’affiche d’ici le 31 décembre. Voici notre Top 23 de 2023, par ordre décroissant.

“Le Garçon et le Héron”, de Hayao Miyazaki

Studio Ghibli

Hayao Miyazaki, génie de l’animation japonaise, est de retour avec ce film somptueux, l’histoire d’un gamin en deuil qui pénètre dans un monde magique. L’aventure, intime et fantasmagorique, semble contenir à elle seule toute l’œuvre du maître. Lire la critique.

“Winter Break”, d’Alexander Payne

Miramax - Gran Via - Focus Features - Universal Pictures

En 1970, un prof d’histoire bourru (Paul Giamatti, génial) est consigné à Noël dans son lycée privé pour surveiller la poignée d’élèves privés de vacances. Alexander Payne retrouve le style et le charme des grands films du Nouvel Hollywood dans cette comédie mélancolique à l’écriture ciselée. Sortie le 13 décembre.

“Mars Express”, de Jérémie Périn

Everybody On deck

Une détective privée et son collègue androïde mènent une sombre enquête dans la capitale martienne. Un captivant et insolent film d’animation qui réunit le meilleur du film noir à l’ancienne et de la SF dans un futur à la Elon Musk pas très engageant. Lire la critique.

“Tár”, de Todd Field

Focus Features

Sous l’apparence d’un thriller psychologique ultra contemporain, époustouflant dans la forme, Todd Field signe un film mental, inépuisable et… hanté. Ce que réussit ici Cate Blanchett dans la peau d’une cheffe d’orchestre tient du miracle. Lire la critique.

“Le Temps d’aimer”, de Katell Quillévéré

Les Films du Bélier/les Films Pelléas/Frakas Productions

En 1947, une serveuse, mère célibataire, épouse le fils lettré d’un industriel. Leur union cache plus d’un secret… Une passionnante et très romanesque réflexion sur le couple, interprétée avec panache par Anaïs Demoustier et Vincent Lacoste. Lire la critique.

“Notre corps”, de Claire Simon

Madison Films

Claire Simon s’est plongée dans un service de l’hôpital Tenon, à Paris, consacré aux femmes tout au long de leur vie. Accouchements, IVG, cancers, endométriose… Un regard captivant sur le corps féminin en interaction avec les soignants. Lire la critique.

“The Quiet Girl”, de Colm Bairéad

Inscéal Production

Une petite Irlandaise de 12 ans est envoyée par ses parents pauvres chez une cousine, qui l’accueille avec son mari le temps d’un été. Avec des personnages pudiques, ce conte est l’histoire d’un lien qui naît, une défense de l’enfance, et produit une très belle émotion. Lire la critique.

“Nostalgia”, de Mario Martone

Mad Entertainment - Picomedia - Medusa Film - Rosebud Entertainment Pictures

De retour dans son Naples natal après quarante ans d’absence, un homme affronte ses souvenirs, ses manquements et la Camorra. Un grand film envoûtant, aussi majestueux que ténébreux, aux résonances mystiques. Lire la critique.

“Simple comme Sylvain”, de Monia Chokri

Photo Fred Gervais - Metafilms - MK Productions

Une bourgeoise intello s’éprend d’un modeste menuisier, et réciproquement. Amour et humour… Cette comédie romantique et sociale québécoise touche et fait mouche. Lire la critique.

“Linda veut du poulet !”, de Chiara Malta et Sébastien Laudenbach

Dolce vita Films/Miyu Productions/Palosanto Films

Comment va-t-on le trouver et le tuer, ce poulet censé garnir la table familiale ? Un réjouissant film d’animation où, derrière une cocasse équipée sauvage, se glisse un récit social empreint d’amour, de chagrin, mais aussi une grande solidarité. À voir en famille, dès 6 ans. Lire la critique.

“L’Été dernier”, de Catherine Breillat

Photo Jeanne Lapoirie/SBS Films

Une avocate aisée, mariée et mère de deux petites filles (Léa Drucker, prodigieuse), tombe sous le charme de son beau-fils de 17 ans. Un film lumineux et vénéneux sur un amour scandaleux, qui conjugue ironie et romantisme. Captivant jusqu’au bout. Lire la critique.

“L’Enlèvement”, de Marco Bellocchio

Photo Anna Camerlingo/IBC Movie/Kavac Film/Rai Cinema

Après l’assassinat d’Aldo Moro, le cinéaste s’empare d’un autre trauma italien : l’arrachement d’un enfant juif à sa famille, en 1858, par le pape Pie IX. Opératique, émouvant, merveilleusement photographié, un Bellocchio all’arrabbiataLire la critique.

“Les Filles d’Olfa”, de Kaouther Ben Hania

Tanit Films

Les deux aînées d’Olfa sont parties pour le djihad. Par un procédé original, entre documentaire et fiction, la cinéaste tunisienne livre un récit intime bouleversant. Lire la critique.

“Le Ciel rouge”, de Christian Petzold

Christian Schulz-Schramm Film

Deux jeunes Allemands arrivent au bord de la mer Baltique pour travailler à leurs créations, mais d’autres plaisirs surgissent et des incendies menacent… Atmosphère lumineuse et inquiète, ronde des sentiments et réflexion sur l’art. Un grand film. Lire la critique.

“Yannick”, de Quentin Dupieux

CHI-FOU-MI Production

Dans un théâtre où se joue une mauvaise pièce de boulevard, un homme du public se permet de dire haut et fort son mécontentement. S’ensuit une insolite prise d’otages. Une farce corrosive et grinçante sur la France d’aujourd’hui. Lire la critique.

“Chien de la casse”, de Jean-Baptiste Durand

Photo Camille Sonally/Insolence Productions

Un premier film qui impose sa patte singulière, entre western contemporain et chronique de ruraux glandeurs. Et qui brosse le magnifique tableau d’une amitié entre un fort et un faible. Raphaël Quenard est extraordinaire ! Lire la critique.

“Killers of the Flower Moon”, de Martin Scorsese

Photo Melinda sue Gordon - Paramount Pictures

Autour de 1920, un Blanc se marie à une femme Osage dont la tribu est devenue très riche grâce au pétrole. Une série de crimes atroces commence alors à toucher les Indiens. Une fresque vibrante de près de trois heures trente, entre film de mafia et histoire d’amour tragique. Lire la critique.

“Les Herbes sèches”, de Nuri Bilge Ceylan

NBC Film, Memento Production et Komplizen Film

À travers le marivaudage de trois enseignants dans un collège reculé d’Anatolie, le grand cinéaste turc, Palme d’or à Cannes pour Winter Sleep en 2014, fait souffler l’esprit de Tchekhov. Une fresque romanesque d’une profondeur hors du commun. Lire la critique.

“Les Feuilles mortes”, d’Aki Kaurismäki

Photo Malla Hukkanen/Sputnik/Oy Bufo Ab/Pandora Films

À Helsinki, une employée de supermarché et un ouvrier s’aiment au premier regard, mais la vie les sépare, les réunit, les sépare de nouveau… Entre comédie et émotion, espoir et pessimisme, Kaurismäki parle d’amour et de persévérance. Un de ses plus beaux films. Lire la critique.

“Anatomie d’une chute”, de Justine Triet

Une romancière réputée, mère d’un petit garçon, est soupçonnée du meurtre de son mari. Bataille d’ego, désir, frustration, jalousie émergent lors de son procès. Une fiction captivante sur la défaite d’un couple, disséquée avec une intelligence rare. Lire la critique.

“The Fabelmans”, de Steven Spielberg

Universal / STORYTELLER DISTRIBUTION CO

Dans cette famille américaine des années 1950-1960 abritant un secret, l’apprentissage de cinéaste du fils devient un véritable roman. Steven Spielberg raconte sa jeunesse, et c’est aussi magistral que bouleversant : un chef-d’œuvre. Lire la critique.

“Le Procès Goldman”, de Cédric Kahn

Photo Séverine Brigeot/Moonshaker/Tropdebonheur Productions

En 1976 s’ouvre le second procès, retentissant, de Pierre Goldman, révolutionnaire et écrivain, accusé de braquages, dont l’un a entraîné la mort de deux pharmaciennes. Une reconstitution captivante, qui brosse le portrait d’un raté torturé. Lire la critique.

“Le Règne animal”, de Thomas Cailley

Photo Ivan Mathie - Nord-Ouest Films - Studiocanal - France 2 Cinéma - Artémis Productions

Dans un monde où une partie de la population subit d’étranges mutations animales, un père et son fils (Romain Duris et Paul Kircher, formidables) tentent de s’adapter. Un superbe conte à la fois politique, fantastique et intime, à la croisée des genres. Lire la critique.

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“Le Garçon et le Héron”, “Anatomie d’une chute”, “The Fabelmans”… Nos journalistes cinéma ont tranché : voici les meilleurs films sortis en salles cette année.

Par Le service Cinéma

Publié le 04 décembre 2023 à 06h30

Le service cinéma de Télérama a voté pour départager les meilleurs films sortis en salles depuis janvier ou qui seront à l’affiche d’ici le 31 décembre. Voici notre Top 23 de 2023, par ordre décroissant.

“Le Garçon et le Héron”, de Hayao Miyazaki

Studio Ghibli

Hayao Miyazaki, génie de l’animation japonaise, est de retour avec ce film somptueux, l’histoire d’un gamin en deuil qui pénètre dans un monde magique. L’aventure, intime et fantasmagorique, semble contenir à elle seule toute l’œuvre du maître. Lire la critique.

“Winter Break”, d’Alexander Payne

Miramax - Gran Via - Focus Features - Universal Pictures

En 1970, un prof d’histoire bourru (Paul Giamatti, génial) est consigné à Noël dans son lycée privé pour surveiller la poignée d’élèves privés de vacances. Alexander Payne retrouve le style et le charme des grands films du Nouvel Hollywood dans cette comédie mélancolique à l’écriture ciselée. Sortie le 13 décembre.

“Mars Express”, de Jérémie Périn

Everybody On deck

Une détective privée et son collègue androïde mènent une sombre enquête dans la capitale martienne. Un captivant et insolent film d’animation qui réunit le meilleur du film noir à l’ancienne et de la SF dans un futur à la Elon Musk pas très engageant. Lire la critique.

“Tár”, de Todd Field

Focus Features

Sous l’apparence d’un thriller psychologique ultra contemporain, époustouflant dans la forme, Todd Field signe un film mental, inépuisable et… hanté. Ce que réussit ici Cate Blanchett dans la peau d’une cheffe d’orchestre tient du miracle. Lire la critique.

“Le Temps d’aimer”, de Katell Quillévéré

Les Films du Bélier/les Films Pelléas/Frakas Productions

En 1947, une serveuse, mère célibataire, épouse le fils lettré d’un industriel. Leur union cache plus d’un secret… Une passionnante et très romanesque réflexion sur le couple, interprétée avec panache par Anaïs Demoustier et Vincent Lacoste. Lire la critique.

“Notre corps”, de Claire Simon

Madison Films

Claire Simon s’est plongée dans un service de l’hôpital Tenon, à Paris, consacré aux femmes tout au long de leur vie. Accouchements, IVG, cancers, endométriose… Un regard captivant sur le corps féminin en interaction avec les soignants. Lire la critique.

“The Quiet Girl”, de Colm Bairéad

Inscéal Production

Une petite Irlandaise de 12 ans est envoyée par ses parents pauvres chez une cousine, qui l’accueille avec son mari le temps d’un été. Avec des personnages pudiques, ce conte est l’histoire d’un lien qui naît, une défense de l’enfance, et produit une très belle émotion. Lire la critique.

“Nostalgia”, de Mario Martone

Mad Entertainment - Picomedia - Medusa Film - Rosebud Entertainment Pictures

De retour dans son Naples natal après quarante ans d’absence, un homme affronte ses souvenirs, ses manquements et la Camorra. Un grand film envoûtant, aussi majestueux que ténébreux, aux résonances mystiques. Lire la critique.

“Simple comme Sylvain”, de Monia Chokri

Photo Fred Gervais - Metafilms - MK Productions

Une bourgeoise intello s’éprend d’un modeste menuisier, et réciproquement. Amour et humour… Cette comédie romantique et sociale québécoise touche et fait mouche. Lire la critique.

“Linda veut du poulet !”, de Chiara Malta et Sébastien Laudenbach

Dolce vita Films/Miyu Productions/Palosanto Films

Comment va-t-on le trouver et le tuer, ce poulet censé garnir la table familiale ? Un réjouissant film d’animation où, derrière une cocasse équipée sauvage, se glisse un récit social empreint d’amour, de chagrin, mais aussi une grande solidarité. À voir en famille, dès 6 ans. Lire la critique.

“L’Été dernier”, de Catherine Breillat

Photo Jeanne Lapoirie/SBS Films

Une avocate aisée, mariée et mère de deux petites filles (Léa Drucker, prodigieuse), tombe sous le charme de son beau-fils de 17 ans. Un film lumineux et vénéneux sur un amour scandaleux, qui conjugue ironie et romantisme. Captivant jusqu’au bout. Lire la critique.

“L’Enlèvement”, de Marco Bellocchio

Photo Anna Camerlingo/IBC Movie/Kavac Film/Rai Cinema

Après l’assassinat d’Aldo Moro, le cinéaste s’empare d’un autre trauma italien : l’arrachement d’un enfant juif à sa famille, en 1858, par le pape Pie IX. Opératique, émouvant, merveilleusement photographié, un Bellocchio all’arrabbiataLire la critique.

“Les Filles d’Olfa”, de Kaouther Ben Hania

Tanit Films

Les deux aînées d’Olfa sont parties pour le djihad. Par un procédé original, entre documentaire et fiction, la cinéaste tunisienne livre un récit intime bouleversant. Lire la critique.

“Le Ciel rouge”, de Christian Petzold

Christian Schulz-Schramm Film

Deux jeunes Allemands arrivent au bord de la mer Baltique pour travailler à leurs créations, mais d’autres plaisirs surgissent et des incendies menacent… Atmosphère lumineuse et inquiète, ronde des sentiments et réflexion sur l’art. Un grand film. Lire la critique.

“Yannick”, de Quentin Dupieux

CHI-FOU-MI Production

Dans un théâtre où se joue une mauvaise pièce de boulevard, un homme du public se permet de dire haut et fort son mécontentement. S’ensuit une insolite prise d’otages. Une farce corrosive et grinçante sur la France d’aujourd’hui. Lire la critique.

“Chien de la casse”, de Jean-Baptiste Durand

Photo Camille Sonally/Insolence Productions

Un premier film qui impose sa patte singulière, entre western contemporain et chronique de ruraux glandeurs. Et qui brosse le magnifique tableau d’une amitié entre un fort et un faible. Raphaël Quenard est extraordinaire ! Lire la critique.

“Killers of the Flower Moon”, de Martin Scorsese

Photo Melinda sue Gordon - Paramount Pictures

Autour de 1920, un Blanc se marie à une femme Osage dont la tribu est devenue très riche grâce au pétrole. Une série de crimes atroces commence alors à toucher les Indiens. Une fresque vibrante de près de trois heures trente, entre film de mafia et histoire d’amour tragique. Lire la critique.

“Les Herbes sèches”, de Nuri Bilge Ceylan

NBC Film, Memento Production et Komplizen Film

À travers le marivaudage de trois enseignants dans un collège reculé d’Anatolie, le grand cinéaste turc, Palme d’or à Cannes pour Winter Sleep en 2014, fait souffler l’esprit de Tchekhov. Une fresque romanesque d’une profondeur hors du commun. Lire la critique.

“Les Feuilles mortes”, d’Aki Kaurismäki

Photo Malla Hukkanen/Sputnik/Oy Bufo Ab/Pandora Films

À Helsinki, une employée de supermarché et un ouvrier s’aiment au premier regard, mais la vie les sépare, les réunit, les sépare de nouveau… Entre comédie et émotion, espoir et pessimisme, Kaurismäki parle d’amour et de persévérance. Un de ses plus beaux films. Lire la critique.

“Anatomie d’une chute”, de Justine Triet

Une romancière réputée, mère d’un petit garçon, est soupçonnée du meurtre de son mari. Bataille d’ego, désir, frustration, jalousie émergent lors de son procès. Une fiction captivante sur la défaite d’un couple, disséquée avec une intelligence rare. Lire la critique.

“The Fabelmans”, de Steven Spielberg

Universal / STORYTELLER DISTRIBUTION CO

Dans cette famille américaine des années 1950-1960 abritant un secret, l’apprentissage de cinéaste du fils devient un véritable roman. Steven Spielberg raconte sa jeunesse, et c’est aussi magistral que bouleversant : un chef-d’œuvre. Lire la critique.

“Le Procès Goldman”, de Cédric Kahn

Photo Séverine Brigeot/Moonshaker/Tropdebonheur Productions

En 1976 s’ouvre le second procès, retentissant, de Pierre Goldman, révolutionnaire et écrivain, accusé de braquages, dont l’un a entraîné la mort de deux pharmaciennes. Une reconstitution captivante, qui brosse le portrait d’un raté torturé. Lire la critique.

“Le Règne animal”, de Thomas Cailley

Photo Ivan Mathie - Nord-Ouest Films - Studiocanal - France 2 Cinéma - Artémis Productions

Dans un monde où une partie de la population subit d’étranges mutations animales, un père et son fils (Romain Duris et Paul Kircher, formidables) tentent de s’adapter. Un superbe conte à la fois politique, fantastique et intime, à la croisée des genres. Lire la critique.

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