Il insiste sur la présomption d'innocence. Invité de l'émission "C à vous" sur France 5, mercredi 20 décembre, Emmanuel Macron a réagi à l'affaire Gérard Depardieu, et à l'émotion provoquée par les propos sexistes de l'acteur diffusés par "Complément d'enquête". "S'il y a bien une chose dans laquelle vous ne me verrez pas, c'est une chasse à l'homme", a réagi le président de la République, critiquant l'annonce par la ministre de la Culture d'une procédure pour décider si Gérard Depardieu, également accusé de viol et d'agression sexuelle, pourra conserver sa Légion d'honneur. Emmanuel Macron a renvoyé la question à une éventuelle procédure judiciaire, avant de déclarer qu'il ne retirerait cette décoration à l'acteur de 74 ans qu'en cas de condamnation. Suivez notre direct.
Emmanuel Macron "assume" le projet de loi immigration. Le président de la République estime qu'il s'agit d'un "texte utile", qu'il a décrit comme "le bouclier qui nous manquait", au lendemain de l'adoption chaotique du projet de loi. Interrogé sur la majorité relative qui complique la vie de son camp à l'Assemblée, Emmanuel Macron a déclaré qu'il comptait poursuivre son programme quoi qu'il arrive : "J'ai encore trois ans et demi devant moi. Je ne compte pas m'arrêter là."
Du "respect" pour le ministre de la Santé démissionnaire. Emmanuel Macron a dit respecter le choix de l'ex-ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, qui a démissionné mercredi en signe de désaccord avec le projet de loi immigration. Il a aussi témoigné "son respect" envers les députés qui n'ont pas voté le projet de loi.
Des points de friction. Interrogé sur les nouvelles mesures prévues par le projet de loi, Emmanuel Macron dit désapprouver la caution demandée aux étudiants étrangers. "Je pense que ce n'est pas une bonne idée", déclare-t-il. Une opinion partagée par Dean Lewis, le vice-président de France Universités, qui la juge même "discriminatoire".
Des départements de gauche refusent d'appliquer la future loi. Au niveau local, le texte sur l'immigration ne passe pas dans certains territoires. Les 32 départements dirigés par la gauche déclarent qu'ils n'appliqueront pas la "préférence nationale" pour l'allocation personnalisée d'autonomie (APA), qui sera désormais conditionnée à cinq ans de présence sur le territoire français pour les étrangers sans travail, et deux ans et demi pour ceux qui ont un emploi.
Read AgainIl insiste sur la présomption d'innocence. Invité de l'émission "C à vous" sur France 5, mercredi 20 décembre, Emmanuel Macron a réagi à l'affaire Gérard Depardieu, et à l'émotion provoquée par les propos sexistes de l'acteur diffusés par "Complément d'enquête". "S'il y a bien une chose dans laquelle vous ne me verrez pas, c'est une chasse à l'homme", a réagi le président de la République, critiquant l'annonce par la ministre de la Culture d'une procédure pour décider si Gérard Depardieu, également accusé de viol et d'agression sexuelle, pourra conserver sa Légion d'honneur. Emmanuel Macron a renvoyé la question à une éventuelle procédure judiciaire, avant de déclarer qu'il ne retirerait cette décoration à l'acteur de 74 ans qu'en cas de condamnation. Suivez notre direct.
Emmanuel Macron "assume" le projet de loi immigration. Le président de la République estime qu'il s'agit d'un "texte utile", qu'il a décrit comme "le bouclier qui nous manquait", au lendemain de l'adoption chaotique du projet de loi. Interrogé sur la majorité relative qui complique la vie de son camp à l'Assemblée, Emmanuel Macron a déclaré qu'il comptait poursuivre son programme quoi qu'il arrive : "J'ai encore trois ans et demi devant moi. Je ne compte pas m'arrêter là."
Du "respect" pour le ministre de la Santé démissionnaire. Emmanuel Macron a dit respecter le choix de l'ex-ministre de la Santé, Aurélien Rousseau, qui a démissionné mercredi en signe de désaccord avec le projet de loi immigration. Il a aussi témoigné "son respect" envers les députés qui n'ont pas voté le projet de loi.
Des points de friction. Interrogé sur les nouvelles mesures prévues par le projet de loi, Emmanuel Macron dit désapprouver la caution demandée aux étudiants étrangers. "Je pense que ce n'est pas une bonne idée", déclare-t-il. Une opinion partagée par Dean Lewis, le vice-président de France Universités, qui la juge même "discriminatoire".
Des départements de gauche refusent d'appliquer la future loi. Au niveau local, le texte sur l'immigration ne passe pas dans certains territoires. Les 32 départements dirigés par la gauche déclarent qu'ils n'appliqueront pas la "préférence nationale" pour l'allocation personnalisée d'autonomie (APA), qui sera désormais conditionnée à cinq ans de présence sur le territoire français pour les étrangers sans travail, et deux ans et demi pour ceux qui ont un emploi.
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