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"Plus belle la vie, encore plus belle", le feuilleton marseillais sera diffusé à 13h40 sur TF1 à partir du 8 janvier - La Provence

Mardi 5 décembre. La fabrique à histoires Plus belle la vie (PBLV), encore plus belle, version TF1, a repris du service : comme chaque jour, deux équipes de tournage sont sur le terrain. Depuis la reprise fin octobre, la production a eu à peine deux mois et demi pour mettre en boîte des épisodes qui seront diffusés quotidiennement à partir du 8 janvier, un défi technique et humain. Ce jour-là, l’équipe A tourne en extérieur sur la place Joseph Chevillon à Allauch: l’ancien décor monumental de la place du Mistral ayant été détruit, on filme désormais dans des décors naturels sur cette jolie place provençale arborée de platanes. "Dans la série, on sera bien à Marseille, au Mistral, ce quartier imaginaire inspiré du Panier", précise Stéphanie Brémond, en charge des feuilletons chez Newen, la société de production de PBLV.

L’équipe B tourne dans les studios du Pôle Média de la Belle-de-Mai, où se trouve notamment le nouveau décor intérieur du bar du Mistral. "Nous sommes repartis d’une page blanche, tout avait été vidé dans les studios, explique Clémentine Planchon, productrice. Nous avons imaginé que la place du Mistral s’était effondrée, comme il arrive que des immeubles s’effondrent à Marseille, sans faire de victimes. Thomas inaugure un nouveau Mistral. À nous de faire le lien entre les deux époques de la série. Les enjeux artistiques sont immenses !"

Du décor du bar, un seul élément a été sauvegardé de la casse : le comptoir en zinc, tout un symbole. "Thomas a tenu à conserver quelque chose de son père, commente Francis Guibert, chef décorateur, qui a supervisé une équipe de quatre-vingts personnes cet été. Nous voulions un bar marseillais, un peu plus chic que l’ancien." Lui ont été accolés un patio et une cuisine ouverte occupée par la cheffe Barbara (Léa François), qui s’est associée avec Thomas Marci (Laurent Kérusoré) pour monter cette nouvelle affaire. "Barbara fait de la bistronomie, à la fin de la série, elle était déterminée à obtenir une étoile, rappelle la comédienne Léa François. On va la suivre dans sa vie professionnelle comme dans sa vie de maman, puisqu’on l’avait quittée enceinte. Cela correspondait alors à ma propre grossesse !"

Une série ancrée dans les sujets de société

Outre le bar, trois autres décors ont été imaginés, un commissariat, un cabinet médical et, plus original, la résidence Massalia, qui accueille étudiants et jeunes actifs. "Les résidences s’ouvrent de plus en plus aux jeunes actifs, une façon pour eux de concilier la baisse du pouvoir d’achat et l’envie de vivre en collectif, les espaces de coworking séduisent", explique Stéphanie Brémont, en charge des feuilletons chez Newen. Les personnages de PBLV "Canal historique", comme Nisma, étudiante en sciences politiques, croiseront des nouveaux. "On a imaginé une buanderie comme dans les séries américaines où il se passe plein de choses!".

Le même jour, on s’active aussi à Allauch. "Silence, moteur !" lance l’assistant réalisateur. Luna, personnage historique, bohème et fantasque, discute en terrasse avec un homme qui la drague. Lorsqu’il l’invite à dîner, elle répond: "Je suis célibataire, et j’aimerais le rester !"

Diffusée à l’heure de déjeuner, la série adopte un ton léger. Pour autant elle reste ancrée dans les sujets de société, comme auparavant. "Cette saison 1 abordera des thèmes tels que la ménopause, la précarité étudiante, le consentement", explique Clémentine Planchon. Cette emprise sociétale est en effet sa marque de fabrique. "Nos auteurs ont du talent, il est arrivé que la réalité rejoigne la fiction, poursuit-elle. Ils avaient par exemple imaginé une épidémie internationale, qui a coïncidé, au moment de la diffusion, avec la pandémie du Covid. Ils sont en prise avec la société. Ça peut leur arriver de prévoir les choses, non pas qu’ils soient médium, mais ils sont très observateurs."

Une trentaine de plumes imaginent ainsi le scénario de PBLV, encore plus belle. La moitié d’entre eux sont des anciens, l’autre moitié des nouveaux qui ne connaissaient pas la marque pour assurer un renouvellement. L’objectif étant de retrouver les 3 millions de fans de la série et d’en conquérir d’autres.

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Mardi 5 décembre. La fabrique à histoires Plus belle la vie (PBLV), encore plus belle, version TF1, a repris du service : comme chaque jour, deux équipes de tournage sont sur le terrain. Depuis la reprise fin octobre, la production a eu à peine deux mois et demi pour mettre en boîte des épisodes qui seront diffusés quotidiennement à partir du 8 janvier, un défi technique et humain. Ce jour-là, l’équipe A tourne en extérieur sur la place Joseph Chevillon à Allauch: l’ancien décor monumental de la place du Mistral ayant été détruit, on filme désormais dans des décors naturels sur cette jolie place provençale arborée de platanes. "Dans la série, on sera bien à Marseille, au Mistral, ce quartier imaginaire inspiré du Panier", précise Stéphanie Brémond, en charge des feuilletons chez Newen, la société de production de PBLV.

L’équipe B tourne dans les studios du Pôle Média de la Belle-de-Mai, où se trouve notamment le nouveau décor intérieur du bar du Mistral. "Nous sommes repartis d’une page blanche, tout avait été vidé dans les studios, explique Clémentine Planchon, productrice. Nous avons imaginé que la place du Mistral s’était effondrée, comme il arrive que des immeubles s’effondrent à Marseille, sans faire de victimes. Thomas inaugure un nouveau Mistral. À nous de faire le lien entre les deux époques de la série. Les enjeux artistiques sont immenses !"

Du décor du bar, un seul élément a été sauvegardé de la casse : le comptoir en zinc, tout un symbole. "Thomas a tenu à conserver quelque chose de son père, commente Francis Guibert, chef décorateur, qui a supervisé une équipe de quatre-vingts personnes cet été. Nous voulions un bar marseillais, un peu plus chic que l’ancien." Lui ont été accolés un patio et une cuisine ouverte occupée par la cheffe Barbara (Léa François), qui s’est associée avec Thomas Marci (Laurent Kérusoré) pour monter cette nouvelle affaire. "Barbara fait de la bistronomie, à la fin de la série, elle était déterminée à obtenir une étoile, rappelle la comédienne Léa François. On va la suivre dans sa vie professionnelle comme dans sa vie de maman, puisqu’on l’avait quittée enceinte. Cela correspondait alors à ma propre grossesse !"

Une série ancrée dans les sujets de société

Outre le bar, trois autres décors ont été imaginés, un commissariat, un cabinet médical et, plus original, la résidence Massalia, qui accueille étudiants et jeunes actifs. "Les résidences s’ouvrent de plus en plus aux jeunes actifs, une façon pour eux de concilier la baisse du pouvoir d’achat et l’envie de vivre en collectif, les espaces de coworking séduisent", explique Stéphanie Brémont, en charge des feuilletons chez Newen. Les personnages de PBLV "Canal historique", comme Nisma, étudiante en sciences politiques, croiseront des nouveaux. "On a imaginé une buanderie comme dans les séries américaines où il se passe plein de choses!".

Le même jour, on s’active aussi à Allauch. "Silence, moteur !" lance l’assistant réalisateur. Luna, personnage historique, bohème et fantasque, discute en terrasse avec un homme qui la drague. Lorsqu’il l’invite à dîner, elle répond: "Je suis célibataire, et j’aimerais le rester !"

Diffusée à l’heure de déjeuner, la série adopte un ton léger. Pour autant elle reste ancrée dans les sujets de société, comme auparavant. "Cette saison 1 abordera des thèmes tels que la ménopause, la précarité étudiante, le consentement", explique Clémentine Planchon. Cette emprise sociétale est en effet sa marque de fabrique. "Nos auteurs ont du talent, il est arrivé que la réalité rejoigne la fiction, poursuit-elle. Ils avaient par exemple imaginé une épidémie internationale, qui a coïncidé, au moment de la diffusion, avec la pandémie du Covid. Ils sont en prise avec la société. Ça peut leur arriver de prévoir les choses, non pas qu’ils soient médium, mais ils sont très observateurs."

Une trentaine de plumes imaginent ainsi le scénario de PBLV, encore plus belle. La moitié d’entre eux sont des anciens, l’autre moitié des nouveaux qui ne connaissaient pas la marque pour assurer un renouvellement. L’objectif étant de retrouver les 3 millions de fans de la série et d’en conquérir d’autres.

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