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Télévision. Gourou, faux Brav-M, climat de terreur, goûts de luxe... Ce qu'il faut retenir du "Complément d'enquête" sur Cyril Hanouna - Le Progrès

Ce Complément d’enquête diffusé jeudi soir était certainement le plus attendu. Coup de pression, réseautage, bidonnage : le magazine d’information promettait des révélations sur Cyril Hanouna, « le parrain du PAF ». Il a été suivi par plus de trois millions de téléspectateurs en deuxième partie de soirée. Voilà ce qu'il faut en retenir.

Une émission scénarisée

Avant tout, Virginie Vilar, la journaliste qui signe cette enquête, a déclaré qu’elle était « la plus compliquée de ma carrière » à Télérama. Elle s’est heurtée à de nombreuses pressions et de l'intimidation de la part de l’animateur star.

Elle a pu échanger avec 32 collaborateurs de Touche pas à mon poste (TPMP), l’émission de Cyril Hanouna, diffusée sur C8. Neuf d’entre eux ont refusé d’en dire plus sur la fabrication de l’émission. Huit lui ont dit trouver le « patron du PAF » « formidable ». Les 15 autres ont, en revanche, expliqué travailler dans « une ambiance de terreur ». Parmi eux, l’un d’eux dénonce, anonymement, qu’il est « capable d’une grande méchanceté au nom de la rigolade. Il y a des tas de gens qu’il a vraiment humiliés méchamment. Il ne fallait surtout pas contrarier le prince. […] S’il y en a plein qui ne parlent pas, c’est que tout le monde a peur de Cyril. […] Il a une vraie emprise.

Un autre témoignage anonyme d’un proche qui connaît les rouages de l’émission permet de mieux comprendre son fonctionnement et les arrangements qui sont faits, ainsi que le climat de peur qui règne. « Personne ne peut imaginer ce qu’on vit. C’est le principe d’un gourou, c’est très difficile d’en sortir. Il vous fait comprendre que vous êtes une merde. Il vous menace physiquement aussi », reconnaît-il.

Il explique également que les places des chroniqueurs sont soigneusement choisies. « La première place à sa droite, c’est son copilote, les meilleurs sont placés ici. C’est souvent Valérie Benaïm, la rieuse, qui n’a aucun intérêt sauf rire très fort à ses blagues. La dernière place à droite est celle de la potiche : toujours une belle fille », raconte-t-il.

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Des débats truqués

Un chef de bande qui puni ceux qui ne sont pas de son avis. Le témoin raconte que l’animateur n’hésite pas à évincer un chroniqueur quelque temps si sa prise de parole ne lui a pas plu. Avant les émissions, les débats sont réalisés à l’avance et chaque chroniqueur doit répéter ce que Cyril veut entendre. La production est chargée d’envoyer les répliques aux chroniqueurs avant la prise d’antenne, peu importe leur avis sur le sujet. L’interlocuteur cite des exemples précis, comme lors d’un débat sur la peine de mort : tous les chroniqueurs étaient contre en loge, mais à l’antenne, certains vont dire l’inverse.

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Même chose lorsque Louis Boyard, député LFI, s’est retrouvé « au milieu d’une meute qui attaque » parce qu’il a critiqué Vincent Bolloré (patron de Canal+). « Tocard, t’es une merde », lui a dit, entre autres, Cyril Hanouna. Neuf minutes et 25 secondes d’insultes et une amende de 3,5 millions d’euros. « Je suis fidèle et Bolloré il est fidèle. Le premier qui n’est pas d’accord avec moi, il dégage. Ce soir, on va faire une émission sur Louis Boyard et vous serez tous d’accord avec moi, on va le massacrer », aurait-il dit à ses chroniqueurs.

L’animateur star a refusé toute interview avec Complément d’enquête. Virginie Vilar n’a pu lui parler que quelques minutes lorsqu’il se rendait à France Télévisions pour une émission à la rentrée.

Valérie Benaïm est la seule chroniqueuse à avoir été autorisée par Cyril Hanouna à répondre à l’émission. Elle ne tarit pas d’éloge sur son employeur : « C'est Cyril de A à Z cette émission, son sens de l’improvisation ». L’ambiance de travail est plutôt « familiale » selon elle, une « famille bis ».

Des fake news à gogo

L’émission de France 2 est aussi revenue sur la séquence des faux Brav-M qui a fait beaucoup de bruit. En avril dernier, dans un contexte de manifestation contre la réforme des retraites et de violences, Cyril Hanouna reçoit sur son plateau de TPMP quatre hommes encagoulés revendiquant appartenir à la Brav-M.

Après l’émission, la préfecture de police de Paris émet des doutes sur l’appartenance de ces policiers à cette brigade. Ils n’étaient effectivement pas membres de la Brav-M, mais la journaliste, qui a rencontré l’un d’eux, Cédric Vladimir, assure que la production était au courant qu’ils n’étaient pas membres de cette unité, et que malgré leur demande de ne pas être présenté comme tel, TPMP n’en a fait qu’à sa tête, preuves à l’appui. Plus grave encore, l’émission révèle que, par la suite, la production n’a pas hésité à livrer les identités de ces personnes et n’a donc pas respecter le secret des sources, principe fondamental du journalisme.

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Des goûts de luxe

Selon Complément d’enquête, la fortune de Cyril Hanouna serait estimée à 85 millions d’euros. C’est un homme qui aime le luxe : vêtements de marque, bateau. En plus d’une villa à Cannes, il est le propriétaire d’un yacht Lamborghini estimé à trois millions d’euros, son troisième bateau de six ans. « Il fallait que ce soit un secret ultime. Il ne fallait pas qu’on sache qu’il a de l’argent », raconte l’ancien patron du yacht.

Une passion pour le nautisme qui le rapproche un peu plus de son patron, Vincent Bolloré, à la tête de Canal+ (groupe auquel C8 appartient). Bolloré, pour le retenir de partir à la concurrence quelques années plus tôt, lui a proposé un chèque de 285 000 000 d’euros sur cinq ans pour produire cinq heures de programme par jour.

Arnaud Lagardère, avec qui l’animateur vedette assume d’être ami, est venu devant les caméras de France 2 le défendre.

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Un débriefing ce soir

Pas de révélation choc, donc, dans ce Complément d’enquête, qui dresse un portrait fouillé d’un patron tyrannique, égocentrique et mégalomane et n’hésite pas à menacer et intimider les personnes autour de lui pour avoir ce qu’il veut. On regrette tout de même que le lien entre Cyril Hanouna et le monde politique - lui qui invite régulièrement des personnalités politiques - n’a pas été développé. Tout comme les nombreuses séquences misogynes qu'ont subi des chroniqueuses et invitées. Le documentaire rend compte de l’influence de l’animateur, ses relations et du climat anxiogène qu’il répand autour de lui.

Cyril Hanouna avait prévenu en mai dernier : « Ce sera la fin de Complément d’enquête parce que je vais mettre mon nez dedans et vous savez que quand je mets mon nez quelque part, généralement, je fais souvent tout péter ». Une menace qu'il tentera de mettre à exécution ? En tout cas, avec ses chroniqueurs, ils débrieferont de ce documentaire dans le TPMP de ce vendredi soir.

Booba dans le fauteuil rouge

Pour réagir à l’émission, Tristan Waleckx a convié Booba sur les fauteuils rouges, qu’il a interrogé à Miami. Le rappeur, proche de Cyril Hanouna il y a quelque temps, lui a déclaré la guerre aujourd’hui, sans langue de bois. « C’est un lâche mégalomane à qui on a donné trop de pouvoir. Il a totalement changé. Il est devenu arrogant, agressif. Il donne la parole à des gens qui ne devraient pas l’avoir, comme des Jean Messiha. » Il le définit également comme : « Un homme politique, un voyou […] semi-mafieux, semi-racaille […] un gourou de son émission qui manipule ses chroniqueurs et les maîtrise. »

Il a également profité de l’occasion pour régler ses comptes avec Magali Berdah, papesse des influenceurs, tout comme les « influvoleurs ».

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Ce Complément d’enquête diffusé jeudi soir était certainement le plus attendu. Coup de pression, réseautage, bidonnage : le magazine d’information promettait des révélations sur Cyril Hanouna, « le parrain du PAF ». Il a été suivi par plus de trois millions de téléspectateurs en deuxième partie de soirée. Voilà ce qu'il faut en retenir.

Une émission scénarisée

Avant tout, Virginie Vilar, la journaliste qui signe cette enquête, a déclaré qu’elle était « la plus compliquée de ma carrière » à Télérama. Elle s’est heurtée à de nombreuses pressions et de l'intimidation de la part de l’animateur star.

Elle a pu échanger avec 32 collaborateurs de Touche pas à mon poste (TPMP), l’émission de Cyril Hanouna, diffusée sur C8. Neuf d’entre eux ont refusé d’en dire plus sur la fabrication de l’émission. Huit lui ont dit trouver le « patron du PAF » « formidable ». Les 15 autres ont, en revanche, expliqué travailler dans « une ambiance de terreur ». Parmi eux, l’un d’eux dénonce, anonymement, qu’il est « capable d’une grande méchanceté au nom de la rigolade. Il y a des tas de gens qu’il a vraiment humiliés méchamment. Il ne fallait surtout pas contrarier le prince. […] S’il y en a plein qui ne parlent pas, c’est que tout le monde a peur de Cyril. […] Il a une vraie emprise.

Un autre témoignage anonyme d’un proche qui connaît les rouages de l’émission permet de mieux comprendre son fonctionnement et les arrangements qui sont faits, ainsi que le climat de peur qui règne. « Personne ne peut imaginer ce qu’on vit. C’est le principe d’un gourou, c’est très difficile d’en sortir. Il vous fait comprendre que vous êtes une merde. Il vous menace physiquement aussi », reconnaît-il.

Il explique également que les places des chroniqueurs sont soigneusement choisies. « La première place à sa droite, c’est son copilote, les meilleurs sont placés ici. C’est souvent Valérie Benaïm, la rieuse, qui n’a aucun intérêt sauf rire très fort à ses blagues. La dernière place à droite est celle de la potiche : toujours une belle fille », raconte-t-il.

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L’animateur star a refusé toute interview avec Complément d’enquête. Virginie Vilar n’a pu lui parler que quelques minutes lorsqu’il se rendait à France Télévisions pour une émission à la rentrée.

Valérie Benaïm est la seule chroniqueuse à avoir été autorisée par Cyril Hanouna à répondre à l’émission. Elle ne tarit pas d’éloge sur son employeur : « C'est Cyril de A à Z cette émission, son sens de l’improvisation ». L’ambiance de travail est plutôt « familiale » selon elle, une « famille bis ».

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Après l’émission, la préfecture de police de Paris émet des doutes sur l’appartenance de ces policiers à cette brigade. Ils n’étaient effectivement pas membres de la Brav-M, mais la journaliste, qui a rencontré l’un d’eux, Cédric Vladimir, assure que la production était au courant qu’ils n’étaient pas membres de cette unité, et que malgré leur demande de ne pas être présenté comme tel, TPMP n’en a fait qu’à sa tête, preuves à l’appui. Plus grave encore, l’émission révèle que, par la suite, la production n’a pas hésité à livrer les identités de ces personnes et n’a donc pas respecter le secret des sources, principe fondamental du journalisme.

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Une passion pour le nautisme qui le rapproche un peu plus de son patron, Vincent Bolloré, à la tête de Canal+ (groupe auquel C8 appartient). Bolloré, pour le retenir de partir à la concurrence quelques années plus tôt, lui a proposé un chèque de 285 000 000 d’euros sur cinq ans pour produire cinq heures de programme par jour.

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Cyril Hanouna avait prévenu en mai dernier : « Ce sera la fin de Complément d’enquête parce que je vais mettre mon nez dedans et vous savez que quand je mets mon nez quelque part, généralement, je fais souvent tout péter ». Une menace qu'il tentera de mettre à exécution ? En tout cas, avec ses chroniqueurs, ils débrieferont de ce documentaire dans le TPMP de ce vendredi soir.

Booba dans le fauteuil rouge

Pour réagir à l’émission, Tristan Waleckx a convié Booba sur les fauteuils rouges, qu’il a interrogé à Miami. Le rappeur, proche de Cyril Hanouna il y a quelque temps, lui a déclaré la guerre aujourd’hui, sans langue de bois. « C’est un lâche mégalomane à qui on a donné trop de pouvoir. Il a totalement changé. Il est devenu arrogant, agressif. Il donne la parole à des gens qui ne devraient pas l’avoir, comme des Jean Messiha. » Il le définit également comme : « Un homme politique, un voyou […] semi-mafieux, semi-racaille […] un gourou de son émission qui manipule ses chroniqueurs et les maîtrise. »

Il a également profité de l’occasion pour régler ses comptes avec Magali Berdah, papesse des influenceurs, tout comme les « influvoleurs ».

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