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Tribune de soutien à Depardieu: Josée Dayan "très mal à l'aise" d'être associée à l'auteur - BFMTV

Comme plusieurs signataires avant elle, la réalisatrice prend partiellement ses distances avec ce texte de soutien à l'acteur, visé par trois plaintes pour violences sexuelles et mis en examen pour viols.

À son tour, Josée Dayan prend ses distances avec la tribune de soutien à Gérard Depardieu. Dans un communiqué transmis à l'AFP samedi soir, la réalisatrice se désolidarise de l'instigateur du texte tout en précisant qu'elle "ne retire pas sa signature" car elle "reste attachée à la présomption d'innocence".

Publiée lundi 25 décembre par Le Figaro et signée par 56 artistes, cette tribune intitulée N'effacez pas Gérard Depardieu apporte son soutien à l'acteur de 75 ans, visé par de multiples accusations de violences sexuelles et trois plaintes, dont une a entraîné une mise en examen pour viols.

Dévoilée quelques jours après la diffusion d'un Complément d'enquête accablant consacré à Gérard Depardieu et à son comportement avec les femmes, cette tribune a suscité une vague de critiques. Autour de son contenu mais aussi de son auteur, Yannis Ezziadi, comédien et collaborateur régulier du magazine ultraconservateur Causeur. Il a été décrit dans une enquête du Monde comme "proche des sphères identitaires et réactionnaires".

"Je suis très mal à l'aise"

"Je regrette d'être associée à l'initiateur de cette tribune dont j'ignorais l'engagement politique et qui s'est présenté comme un acteur voulant défendre Gérard, me donnant simplement son prénom", écrit la réalisatrice de 80 ans, avant d'ajouter:

"Je ne le connais pas et je suis très mal à l'aise d'être associée à lui."

Elle campe, néanmoins, sur ses positions: "Le fait que Gérard soit un immense acteur ne le dispense pas d'être jugé mais n'implique pas qu'il soit anéanti. Pour les mêmes raisons, il est un citoyen comme les autres et je regrette sa mise au pilori systématique."

Avec ce communiqué, Josée Dayan ajoute son nom à la liste toujours plus longue de signataires faisant part de leur malaise. Nadine Trintignant, Yvan Attal, Carole Bouquet, Gérard Darmon et Charles Berling ont tous pris leurs distances avec le texte. Certains pour regretter ses raccourcis, qui laissent entendre que le talent d'acteur de Gérard Depardieu lui offrirait une forme d'impunité ("Lorsqu'on s'en prend ainsi à Gérard Depardieu, c'est l'art que l'on attaque", peut-on notamment y lire), d'autres simplement pour se désolidariser de son auteur.

En outre, ce texte a fait l'objet d'une contre-tribune dévoilée vendredi pour dénoncer la "loi du silence". Initialement signée par 600 artistes (Angèle, Louane, Pomme, Médine...), elle comptabilise désormais 2.500 signataires.

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Comme plusieurs signataires avant elle, la réalisatrice prend partiellement ses distances avec ce texte de soutien à l'acteur, visé par trois plaintes pour violences sexuelles et mis en examen pour viols.

À son tour, Josée Dayan prend ses distances avec la tribune de soutien à Gérard Depardieu. Dans un communiqué transmis à l'AFP samedi soir, la réalisatrice se désolidarise de l'instigateur du texte tout en précisant qu'elle "ne retire pas sa signature" car elle "reste attachée à la présomption d'innocence".

Publiée lundi 25 décembre par Le Figaro et signée par 56 artistes, cette tribune intitulée N'effacez pas Gérard Depardieu apporte son soutien à l'acteur de 75 ans, visé par de multiples accusations de violences sexuelles et trois plaintes, dont une a entraîné une mise en examen pour viols.

Dévoilée quelques jours après la diffusion d'un Complément d'enquête accablant consacré à Gérard Depardieu et à son comportement avec les femmes, cette tribune a suscité une vague de critiques. Autour de son contenu mais aussi de son auteur, Yannis Ezziadi, comédien et collaborateur régulier du magazine ultraconservateur Causeur. Il a été décrit dans une enquête du Monde comme "proche des sphères identitaires et réactionnaires".

"Je suis très mal à l'aise"

"Je regrette d'être associée à l'initiateur de cette tribune dont j'ignorais l'engagement politique et qui s'est présenté comme un acteur voulant défendre Gérard, me donnant simplement son prénom", écrit la réalisatrice de 80 ans, avant d'ajouter:

"Je ne le connais pas et je suis très mal à l'aise d'être associée à lui."

Elle campe, néanmoins, sur ses positions: "Le fait que Gérard soit un immense acteur ne le dispense pas d'être jugé mais n'implique pas qu'il soit anéanti. Pour les mêmes raisons, il est un citoyen comme les autres et je regrette sa mise au pilori systématique."

Avec ce communiqué, Josée Dayan ajoute son nom à la liste toujours plus longue de signataires faisant part de leur malaise. Nadine Trintignant, Yvan Attal, Carole Bouquet, Gérard Darmon et Charles Berling ont tous pris leurs distances avec le texte. Certains pour regretter ses raccourcis, qui laissent entendre que le talent d'acteur de Gérard Depardieu lui offrirait une forme d'impunité ("Lorsqu'on s'en prend ainsi à Gérard Depardieu, c'est l'art que l'on attaque", peut-on notamment y lire), d'autres simplement pour se désolidariser de son auteur.

En outre, ce texte a fait l'objet d'une contre-tribune dévoilée vendredi pour dénoncer la "loi du silence". Initialement signée par 600 artistes (Angèle, Louane, Pomme, Médine...), elle comptabilise désormais 2.500 signataires.

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