La polémique enfle après les commentaires scabreux tenus par l’icône du cinéma français lors d’un reportage dans un haras, en Corée du Nord. L’acteur est épinglé pour ses propos sexuels et grossiers à l’égard des femmes alors qu’il est mis en examen pour viol depuis 2020. Le soutien affiché par le Président Macron soulève un nouveau tollé.
Ce ne sont plus deux, mais trois plaintes pour violences sexuelles qui visent désormais Gérard Depardieu. La dernière est déposée depuis jeudi 21 décembre par une journaliste et écrivaine espagnole, Ruth Baza, dénonçant des faits remontant à 1995, à Paris.
Les ennuis judiciaires s’accumulent pour l’acteur et producteur français de 74 ans. Car en plus de ces graves accusations, le trublion du septième art se retrouve au cœur d’une tourmente depuis le reportage diffusé dans "Complément d’enquête", le 7 décembre sur France 2. Dans ce document, le monstre sacré du cinéma français tient des propos scabreux et à caractère sexuel à l’encontre d’une fillette qui fait de l’équitation, dans un haras, en Corée du Nord.
« Si jamais il galope, elle jouit. C’est bien ma fifille, continue ! »
Dans des images inédites dévoilées par #ComplementDenquete on découvre Depardieu sexualiser une enfant, grogner et parler de leur « chatte » à quasiment toutes les femmes qu’il croisepic.twitter.com/EoiOkfzZZ7
— Tristan Waleckx (@tristanwaleckx) December 7, 2023
Des propos qui continuent de soulever un vif tollé et divise la grande famille du cinéma, plongée en plein mélodrame, et déchirée sur la personnalité de son enfant terrible. Contrairement à ce qu’avance le clan Depardieu, les images de ce reportage, visualisées par un huissier mandaté par France Télévisions, n’ont pas été trafiquées.
La polémique ne cesse de prendre de l’ampleur depuis les dernières déclarations du Président, Emmanuel Macron, mercredi sur France 5. Depardieu ? "Il a fait connaître la France, nos grands auteurs, nos personnages dans le monde entier. Il rend fier la France", a déclaré le chef de l’Etat, invité à s’exprimer sur les dérapages verbaux de l’acteur et son attitude à l’égard des femmes. Pas question pour Emmanuel Macron de se livrer "à une chasse à l’homme", brandissant "le droit à la présomption d’innocence" et allant jusqu’à désavouer sa ministre de la Culture favorable "à une procédure disciplinaire" concernant la Légion d’honneur de l’icône française.
A lire aussi : DECRYPTAGE. Macron au soutien de Depardieu, une bourde ? "C'est une manière de détourner le regard de la crise politique"
L’affaire Depardieu vire à l’affaire d’Etat. Voilà l’interprète de "Cyrano", lynché par le tribunal médiatique des réseaux sociaux confondant moral et droit, vilipendé par des hommes et femmes publics, de tout bord, avant même que la justice ne fasse son œuvre. Aujourd’hui, c’est le lot commun de toute personnalité politique, culturelle ou sportive.
La grande famille du cinéma se déchire sur le cas Depardieu
Dernièrement, le cinéaste Luc Besson en a fait les frais, avant d’être blanchi par la justice. Mais le mal est fait. Dans ce mauvais scénario, des actrices, proches de Gérard Depardieu, volent à son secours (Carole Bouquet, Nathalie Baye, Julie Depardieu), quand d’autres condamnent son comportement déplacé vis-à-vis des femmes, comme la comédienne Anouk Grimberg dénonçant, au passage, le silence "coupable" et "l’aveuglement" du monde du septième art.
Si le mouvement #Mee Too a permis la libération de la parole des femmes trop souvent ignorée dans les affaires graves d’agressions sexuelles et de viols, la vague tend aussi à balayer la présomption d’innocence. C’est ce qu’a voulu rappeler le Président Macron, au grand dam de son prédécesseur, François Hollande, sur l’antenne de Radio France, cette semaine, lui reprochant d’abord son manque d’empathie pour les victimes. "Les propos grivois et déplacés de Gérard Depardieu, dans ce reportage, ne sont pas répréhensibles pénalement et la justice ne se rend pas sur les réseaux sociaux mais dans les prétoires", résume Me Martine Moscovici, avocate au barreau de Paris, spécialisée dans les affaires de viols et d’agressions sexuelles.
A lire aussi : ENTRETIEN. Affaire Gérard Depardieu : "Grivois mais pas répréhensible pénalement" selon l'avocate Martine Moscovici
Aujourd’hui, l’acteur français est mis en examen pour "viols et agressions sexuelles", dans l’un des trois dossiers qui ont donné lieu à des plaintes, depuis décembre 2020. Des faits dénoncés par la jeune comédienne Charlotte Arnould et niés par Gérard Depardieu.
La polémique enfle après les commentaires scabreux tenus par l’icône du cinéma français lors d’un reportage dans un haras, en Corée du Nord. L’acteur est épinglé pour ses propos sexuels et grossiers à l’égard des femmes alors qu’il est mis en examen pour viol depuis 2020. Le soutien affiché par le Président Macron soulève un nouveau tollé.
Ce ne sont plus deux, mais trois plaintes pour violences sexuelles qui visent désormais Gérard Depardieu. La dernière est déposée depuis jeudi 21 décembre par une journaliste et écrivaine espagnole, Ruth Baza, dénonçant des faits remontant à 1995, à Paris.
Les ennuis judiciaires s’accumulent pour l’acteur et producteur français de 74 ans. Car en plus de ces graves accusations, le trublion du septième art se retrouve au cœur d’une tourmente depuis le reportage diffusé dans "Complément d’enquête", le 7 décembre sur France 2. Dans ce document, le monstre sacré du cinéma français tient des propos scabreux et à caractère sexuel à l’encontre d’une fillette qui fait de l’équitation, dans un haras, en Corée du Nord.
« Si jamais il galope, elle jouit. C’est bien ma fifille, continue ! »
Dans des images inédites dévoilées par #ComplementDenquete on découvre Depardieu sexualiser une enfant, grogner et parler de leur « chatte » à quasiment toutes les femmes qu’il croisepic.twitter.com/EoiOkfzZZ7
— Tristan Waleckx (@tristanwaleckx) December 7, 2023
Des propos qui continuent de soulever un vif tollé et divise la grande famille du cinéma, plongée en plein mélodrame, et déchirée sur la personnalité de son enfant terrible. Contrairement à ce qu’avance le clan Depardieu, les images de ce reportage, visualisées par un huissier mandaté par France Télévisions, n’ont pas été trafiquées.
La polémique ne cesse de prendre de l’ampleur depuis les dernières déclarations du Président, Emmanuel Macron, mercredi sur France 5. Depardieu ? "Il a fait connaître la France, nos grands auteurs, nos personnages dans le monde entier. Il rend fier la France", a déclaré le chef de l’Etat, invité à s’exprimer sur les dérapages verbaux de l’acteur et son attitude à l’égard des femmes. Pas question pour Emmanuel Macron de se livrer "à une chasse à l’homme", brandissant "le droit à la présomption d’innocence" et allant jusqu’à désavouer sa ministre de la Culture favorable "à une procédure disciplinaire" concernant la Légion d’honneur de l’icône française.
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L’affaire Depardieu vire à l’affaire d’Etat. Voilà l’interprète de "Cyrano", lynché par le tribunal médiatique des réseaux sociaux confondant moral et droit, vilipendé par des hommes et femmes publics, de tout bord, avant même que la justice ne fasse son œuvre. Aujourd’hui, c’est le lot commun de toute personnalité politique, culturelle ou sportive.
La grande famille du cinéma se déchire sur le cas Depardieu
Dernièrement, le cinéaste Luc Besson en a fait les frais, avant d’être blanchi par la justice. Mais le mal est fait. Dans ce mauvais scénario, des actrices, proches de Gérard Depardieu, volent à son secours (Carole Bouquet, Nathalie Baye, Julie Depardieu), quand d’autres condamnent son comportement déplacé vis-à-vis des femmes, comme la comédienne Anouk Grimberg dénonçant, au passage, le silence "coupable" et "l’aveuglement" du monde du septième art.
Si le mouvement #Mee Too a permis la libération de la parole des femmes trop souvent ignorée dans les affaires graves d’agressions sexuelles et de viols, la vague tend aussi à balayer la présomption d’innocence. C’est ce qu’a voulu rappeler le Président Macron, au grand dam de son prédécesseur, François Hollande, sur l’antenne de Radio France, cette semaine, lui reprochant d’abord son manque d’empathie pour les victimes. "Les propos grivois et déplacés de Gérard Depardieu, dans ce reportage, ne sont pas répréhensibles pénalement et la justice ne se rend pas sur les réseaux sociaux mais dans les prétoires", résume Me Martine Moscovici, avocate au barreau de Paris, spécialisée dans les affaires de viols et d’agressions sexuelles.
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Aujourd’hui, l’acteur français est mis en examen pour "viols et agressions sexuelles", dans l’un des trois dossiers qui ont donné lieu à des plaintes, depuis décembre 2020. Des faits dénoncés par la jeune comédienne Charlotte Arnould et niés par Gérard Depardieu.
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