Après une première partie de tournage très prometteuse à l’été 2023, l’ambiance aurait basculé lors d’une soirée très arrosée dans un appartement loué par l’équipe du film. Un jeune technicien affirme alors avoir été violé par Samuel Theis, le réalisateur, alors qu’il était ivre. Depuis, selon Télérama, il a porté plainte. Le cinéaste mis en cause, lui, parle de relation consentie.
Sur le plateau, la gravité des faits évoqués marque un coup d’arrêt. Le technicien quitte son emploi prématurément, et la production doit gérer la crise. Six ans après la prise de conscience lancée par le mouvement #MeToo, pas question de laisser couler. Selon Libération, le jeune homme s’est vu régler la totalité de ses cachets et proposer une aide juridique. Les producteurs ont également chargé en urgence une structure spécialisée dans le droit des salariés d’enquêter en interne.
Mais dans un timing extrêmement serré avec des engagements financiers énormes, comment continuer, alors que le volet judiciaire ne pourra être traité que bien plus tard ? Après de nombreuses discussion avec l’ensemble de l’équipe du film, un compromis a été trouvé : isoler Samuel Theis, pour préserver les équipes sans entamer la présomption d’innocence. Le reste du tournage s’est donc déroulé selon un protocole strict : absent du plateau la plupart du temps, le cinéaste devait prévenir l’équipe lorsqu’il souhaitait intervenir, afin que les personnes qui refusaient de se retrouver en sa présence puissent s’organiser. Toutes les personnes qui souhaitaient le voir pouvaient à l’inverse aller lui rendre visite librement dans l’espace qui lui était alloué, à l’écart.
Read AgainAprès une première partie de tournage très prometteuse à l’été 2023, l’ambiance aurait basculé lors d’une soirée très arrosée dans un appartement loué par l’équipe du film. Un jeune technicien affirme alors avoir été violé par Samuel Theis, le réalisateur, alors qu’il était ivre. Depuis, selon Télérama, il a porté plainte. Le cinéaste mis en cause, lui, parle de relation consentie.
Sur le plateau, la gravité des faits évoqués marque un coup d’arrêt. Le technicien quitte son emploi prématurément, et la production doit gérer la crise. Six ans après la prise de conscience lancée par le mouvement #MeToo, pas question de laisser couler. Selon Libération, le jeune homme s’est vu régler la totalité de ses cachets et proposer une aide juridique. Les producteurs ont également chargé en urgence une structure spécialisée dans le droit des salariés d’enquêter en interne.
Mais dans un timing extrêmement serré avec des engagements financiers énormes, comment continuer, alors que le volet judiciaire ne pourra être traité que bien plus tard ? Après de nombreuses discussion avec l’ensemble de l’équipe du film, un compromis a été trouvé : isoler Samuel Theis, pour préserver les équipes sans entamer la présomption d’innocence. Le reste du tournage s’est donc déroulé selon un protocole strict : absent du plateau la plupart du temps, le cinéaste devait prévenir l’équipe lorsqu’il souhaitait intervenir, afin que les personnes qui refusaient de se retrouver en sa présence puissent s’organiser. Toutes les personnes qui souhaitaient le voir pouvaient à l’inverse aller lui rendre visite librement dans l’espace qui lui était alloué, à l’écart.
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