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Affaire Gérard Depardieu : une quatrième femme accuse l'acteur d'agression sexuelle, une enquête ouverte - Le HuffPost

Gérard Depardieu est visé par une quatrième plainte pour agression sexuelle.
AMMAR ABD RABBO / AFP Gérard Depardieu est visé par une quatrième plainte pour agression sexuelle.

AMMAR ABD RABBO / AFP

Gérard Depardieu est visé par une quatrième plainte pour agression sexuelle.

CULTURE - Déjà poursuivi pour viol, Gérard Depardieu est désormais visé par une nouvelle enquête. Celle-ci fait suite à la plainte d’une femme qui souhaite rester anonyme et qui a témoigné dans Le Courrier de l’Ouest ce jeudi 15 février, indiquant avoir dénoncé à la justice une agression sexuelle commise par l’acteur de 75 ans. Ce vendredi 16, le parquet de Paris confirme à l’AFP qu’une enquête est désormais ouverte.

« Nous apprenons l’existence de cette plainte par la presse. Si la justice est saisie, je choisis, en tant qu’avocat, de ne pas m’exprimer publiquement sur cette plainte, si ce n’est que Gérard Depardieu conteste fermement les accusations portées contre lui », a pour l’heure seulement réagi auprès de l’AFP son avocat, maître Christian Saint-Palais.

Comme la plaignante l’a raconté au quotidien local, les faits se seraient produits en 2014 au moment du tournage du Magicien et les Siamois, réalisé par Jean-Pierre Mocky. Dès le premier jour de tournage qui se déroulait près d’Angers, Pauline (un prénom d’emprunt), qui travaillait alors comme assistante sur le film, explique avoir été la cible d’attouchements et de propos déplacés de Gérard Depardieu. Elle avait 24 ans, l’acteur 65.

Plusieurs plaintes pour viol et agressions sexuelles

Elle se souvient de « ses paluches partout sur (s)on corps » et de « ses mots indécents ». Et explique pourquoi elle n’a rien dit pendant près de 10 ans : « J’ai éteint l’affaire car, évidemment, c’est la honte de se faire toucher comme ça. » Elle a porté plainte le 9 janvier pour « agression sexuelle sur une personne vulnérable par personne abusant de l’autorité de sa fonction ».

Le Courrier de l’Ouest précise avoir contacté plusieurs témoins qui confirment le témoignage de la victime présumée. Jean-Maurice Belayche, le producteur du film, nie pour sa part tout comportement déplacé de Gérard Depardieu. L’avocat de l’acteur, visé par plusieurs autres plaintes pour agressions sexuelles et viol, rejette également ces accusations.

Embauchée comme assistante de tournage, Pauline explique avoir voulu prendre la parole après l’enquête de Mediapart qui a récolté les témoignages de nombreuses victimes présumées, et après avoir visionné le Complément d’enquête dans lequel Gérard Depardieu tient des propos obscènes. La tribune de soutien parue dans le Figaro, qui a fait polémique, l’a définitivement convaincue de parler.

Peu avant le tournage, elle doit rencontrer Gérard Depardieu chez lui. Dès la première entrevue, elle ressent un malaise : « Il m’a snobée et m’a grogné à l’oreille en se collant à moi. Antoine Delélis [premier assistant réalisateur] lui a dit d’arrêter. Au bout d’un moment, il m’a tourné le dos et dit qu’il n’avait pas le temps et qu’il fallait que je revienne dans la semaine. » Contacté par Le Courrier de l’Ouest, Antoine Delélis assure ne pas se souvenir de cette rencontre.

« Il me prend les fesses »

Pauline retourne quelques jours plus tard chez l’acteur, qui lui ouvre la porte. « Je l’entends derrière moi, en train de me suivre dans l’escalier tout en grognant une nouvelle fois. Arrivée en haut, je lui ai demandé des informations. J’ouvre un placard et il me pousse dedans en me prenant les fesses et en criant : Hurle ! Hurle ! Ça va les faire jouir en bas », décrit-elle.

Une fois sur le plateau de tournage, les avances de Gérard Depardieu ne cessent pas. Elle affirme qu’il aurait mis la main sous sa jupe. Une autre fois, un acteur témoin également resté anonyme ajoute que l’acteur aurait coincé Pauline derrière un rideau noir pour lui faire des avances avec des propos graveleux.

« Il lui faisait un pressing terrible, il lui touchait les seins entre les scènes. Pauline lui disait d’arrêter. Lui, il s’en fout comme il pétait et rotait tout le temps, ça l’amusait », assure un autre comédien. Raconter son histoire soulage Pauline. Mais elle assure : « Je n’attends rien, je veux juste que ça se sache et que ça change. »

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Gérard Depardieu est visé par une quatrième plainte pour agression sexuelle.
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Gérard Depardieu est visé par une quatrième plainte pour agression sexuelle.

CULTURE - Déjà poursuivi pour viol, Gérard Depardieu est désormais visé par une nouvelle enquête. Celle-ci fait suite à la plainte d’une femme qui souhaite rester anonyme et qui a témoigné dans Le Courrier de l’Ouest ce jeudi 15 février, indiquant avoir dénoncé à la justice une agression sexuelle commise par l’acteur de 75 ans. Ce vendredi 16, le parquet de Paris confirme à l’AFP qu’une enquête est désormais ouverte.

« Nous apprenons l’existence de cette plainte par la presse. Si la justice est saisie, je choisis, en tant qu’avocat, de ne pas m’exprimer publiquement sur cette plainte, si ce n’est que Gérard Depardieu conteste fermement les accusations portées contre lui », a pour l’heure seulement réagi auprès de l’AFP son avocat, maître Christian Saint-Palais.

Comme la plaignante l’a raconté au quotidien local, les faits se seraient produits en 2014 au moment du tournage du Magicien et les Siamois, réalisé par Jean-Pierre Mocky. Dès le premier jour de tournage qui se déroulait près d’Angers, Pauline (un prénom d’emprunt), qui travaillait alors comme assistante sur le film, explique avoir été la cible d’attouchements et de propos déplacés de Gérard Depardieu. Elle avait 24 ans, l’acteur 65.

Plusieurs plaintes pour viol et agressions sexuelles

Elle se souvient de « ses paluches partout sur (s)on corps » et de « ses mots indécents ». Et explique pourquoi elle n’a rien dit pendant près de 10 ans : « J’ai éteint l’affaire car, évidemment, c’est la honte de se faire toucher comme ça. » Elle a porté plainte le 9 janvier pour « agression sexuelle sur une personne vulnérable par personne abusant de l’autorité de sa fonction ».

Le Courrier de l’Ouest précise avoir contacté plusieurs témoins qui confirment le témoignage de la victime présumée. Jean-Maurice Belayche, le producteur du film, nie pour sa part tout comportement déplacé de Gérard Depardieu. L’avocat de l’acteur, visé par plusieurs autres plaintes pour agressions sexuelles et viol, rejette également ces accusations.

Embauchée comme assistante de tournage, Pauline explique avoir voulu prendre la parole après l’enquête de Mediapart qui a récolté les témoignages de nombreuses victimes présumées, et après avoir visionné le Complément d’enquête dans lequel Gérard Depardieu tient des propos obscènes. La tribune de soutien parue dans le Figaro, qui a fait polémique, l’a définitivement convaincue de parler.

Peu avant le tournage, elle doit rencontrer Gérard Depardieu chez lui. Dès la première entrevue, elle ressent un malaise : « Il m’a snobée et m’a grogné à l’oreille en se collant à moi. Antoine Delélis [premier assistant réalisateur] lui a dit d’arrêter. Au bout d’un moment, il m’a tourné le dos et dit qu’il n’avait pas le temps et qu’il fallait que je revienne dans la semaine. » Contacté par Le Courrier de l’Ouest, Antoine Delélis assure ne pas se souvenir de cette rencontre.

« Il me prend les fesses »

Pauline retourne quelques jours plus tard chez l’acteur, qui lui ouvre la porte. « Je l’entends derrière moi, en train de me suivre dans l’escalier tout en grognant une nouvelle fois. Arrivée en haut, je lui ai demandé des informations. J’ouvre un placard et il me pousse dedans en me prenant les fesses et en criant : Hurle ! Hurle ! Ça va les faire jouir en bas », décrit-elle.

Une fois sur le plateau de tournage, les avances de Gérard Depardieu ne cessent pas. Elle affirme qu’il aurait mis la main sous sa jupe. Une autre fois, un acteur témoin également resté anonyme ajoute que l’acteur aurait coincé Pauline derrière un rideau noir pour lui faire des avances avec des propos graveleux.

« Il lui faisait un pressing terrible, il lui touchait les seins entre les scènes. Pauline lui disait d’arrêter. Lui, il s’en fout comme il pétait et rotait tout le temps, ça l’amusait », assure un autre comédien. Raconter son histoire soulage Pauline. Mais elle assure : « Je n’attends rien, je veux juste que ça se sache et que ça change. »

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