Ce mercredi 7 février marque la sortie internationale sur Netflix du documentaire inédit "Raël, le prophète des extraterrestres" qui retrace la vie de Claude Vorilhon, plus connu sous le nom de Raël. De l’émission de télécrochet à la secte mondialement connue, retour sur 50 ans de la vie du gourou qui vit désormais au Japon.
Dans un documentaire puissant, le réalisateur et producteur français Antoine Baldassari s’est emparé d’un sujet aussi déroutant qu’énigmatique : la vie de Raël et la création d’un mouvement d’ampleur qui a conquis le monde.
Chanteur, journaliste puis gourou
L'organisation est reconnue comme étant une secte par un rapport parlementaire de 1995. Au cours des quatre épisodes de la série, les images d'archives se mêlent aux témoignages des adeptes actuels. La parole est donnée tour à tour aux raëliens et à leurs détracteurs, mais aussi à Raël lui-même.
Désormais âgé de 77 ans et vivant au pays au Japon, Claude Vorilhon a toujours eu le don de "la parole". Assoiffé de reconnaissance, il a d’abord tenté de devenir chanteur, sans succès. Il s’est ensuite tourné vers le journalisme sportif, ce qui lui a conféré une certaine crédibilité et notoriété. Mais tout bascule le jour où il publie son premier ouvrage : Le livre qui dit la vérité.
A lire aussi : Conseil de Raël à Tiger Woods: "divorce et vis des amours multiples"
Argent et sexe
Loin d’être tourné en dérision, l’engouement prend de l’ampleur en France dans les années 1970, alors que l’Homme vient de poser le pied sur la Lune. Les membres de la secte y croient : "Nous sommes une organisation mise en place par un messager contacté par des extraterrestres."
Raël prend alors la tête d’un mouvement où ses fervents défenseurs lui redonnent jusqu’à 11% de leurs revenus pour bâtir une ambassade et accueillir leurs "créateurs". Parmi les femmes adeptes, il crée alors le statut "d’ange" : celles qui l’obtiennent deviennent alors ses esclaves sexuelles et ne peuvent plus avoir de rapport qu’avec lui. Elles ne peuvent lui refuser aucune avance. Face à la méfiance croissante, Raël se targue : "On veut nous cravater, nous, on se fout à poil. On cache la sexualité ? Nous, on va tout montrer."
Eve l'enfant cloné jamais vu
Le mouvement se veut libre, sans entrave. En 1996, alors que la science vient de donner naissance à Dolly, la première brebis clonée, Raël s’engage également dans la course au clonage, mais avec de l’ADN humain. C’est en 2002 que la raëlienne Brigitte Boisselier, désormais la n°2 de la secte, annonce la naissance d’Eve, issue de cette technique controversée. Le gourou est même invité au Sénat américain pour débattre de la question, alors qu’aucune preuve de l’existence de cette personne ne sera jamais apportée.
A lire aussi : Raël poursuit une ancienne adepte
Une secte qui s'exporte
Belle parole, liberté sexuelle, farouche croyance dans les extraterrestres… c'est peut-être un peu tous ces ingrédients qui contribuent à faire vivre le mythe "Raël". Lui pourtant, a quitté la France pour exporter le mouvement au Canada, puis au Japon où désormais il pratique "le bouddhisme". Le nombre des adeptes n’est pas officiellement connu, mais l’histoire du "messager" elle, continue à faire couler beaucoup d’encre.
Ce mercredi 7 février marque la sortie internationale sur Netflix du documentaire inédit "Raël, le prophète des extraterrestres" qui retrace la vie de Claude Vorilhon, plus connu sous le nom de Raël. De l’émission de télécrochet à la secte mondialement connue, retour sur 50 ans de la vie du gourou qui vit désormais au Japon.
Dans un documentaire puissant, le réalisateur et producteur français Antoine Baldassari s’est emparé d’un sujet aussi déroutant qu’énigmatique : la vie de Raël et la création d’un mouvement d’ampleur qui a conquis le monde.
Chanteur, journaliste puis gourou
L'organisation est reconnue comme étant une secte par un rapport parlementaire de 1995. Au cours des quatre épisodes de la série, les images d'archives se mêlent aux témoignages des adeptes actuels. La parole est donnée tour à tour aux raëliens et à leurs détracteurs, mais aussi à Raël lui-même.
Désormais âgé de 77 ans et vivant au pays au Japon, Claude Vorilhon a toujours eu le don de "la parole". Assoiffé de reconnaissance, il a d’abord tenté de devenir chanteur, sans succès. Il s’est ensuite tourné vers le journalisme sportif, ce qui lui a conféré une certaine crédibilité et notoriété. Mais tout bascule le jour où il publie son premier ouvrage : Le livre qui dit la vérité.
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Argent et sexe
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Raël prend alors la tête d’un mouvement où ses fervents défenseurs lui redonnent jusqu’à 11% de leurs revenus pour bâtir une ambassade et accueillir leurs "créateurs". Parmi les femmes adeptes, il crée alors le statut "d’ange" : celles qui l’obtiennent deviennent alors ses esclaves sexuelles et ne peuvent plus avoir de rapport qu’avec lui. Elles ne peuvent lui refuser aucune avance. Face à la méfiance croissante, Raël se targue : "On veut nous cravater, nous, on se fout à poil. On cache la sexualité ? Nous, on va tout montrer."
Eve l'enfant cloné jamais vu
Le mouvement se veut libre, sans entrave. En 1996, alors que la science vient de donner naissance à Dolly, la première brebis clonée, Raël s’engage également dans la course au clonage, mais avec de l’ADN humain. C’est en 2002 que la raëlienne Brigitte Boisselier, désormais la n°2 de la secte, annonce la naissance d’Eve, issue de cette technique controversée. Le gourou est même invité au Sénat américain pour débattre de la question, alors qu’aucune preuve de l’existence de cette personne ne sera jamais apportée.
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Une secte qui s'exporte
Belle parole, liberté sexuelle, farouche croyance dans les extraterrestres… c'est peut-être un peu tous ces ingrédients qui contribuent à faire vivre le mythe "Raël". Lui pourtant, a quitté la France pour exporter le mouvement au Canada, puis au Japon où désormais il pratique "le bouddhisme". Le nombre des adeptes n’est pas officiellement connu, mais l’histoire du "messager" elle, continue à faire couler beaucoup d’encre.
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