Voilà qui donnera du grain à moudre à son opposition.
Le maire de Lyon vient de réagir ce samedi après-midi à l’action des activistes écologistes qui ont jeté de la soupe sur une toile de Claude Monet : l’élu regrette, et soutient les équipes du Musée des Beaux-Arts. « Mais face à l’urgence climatique, l’angoisse est légitime. Nous y répondons par une action résolue », tempère-t-il.
« Une condamnation claire »
« Cette mollesse et cette demi-mesure ne sont pas à la hauteur de sa position de premier magistrat de la ville », s'indigne Béatrice de Montille (LR), élue d’opposition (3e arrondissement) qui avait dénoncé « l’insupportable activisme des militants écologistes ».
« Le MAIS est de trop , les lyonnais vous voient ! » s’agace Jean-Stéphane Chaillet (LR), élu dans le 2e arrondissement.
Pierre Oliver, patron de la droite à Lyon et maire du 2e, allume « le en même temps d’extrême gauche. Je demande au maire de Lyon une condamnation claire », écrit-il sur X.
L'avocat lyonnais Alain Jakubowicz enfonce le clou : « Le Maire-Covid de Lyon regrette mais ne condamne pas. Avis aux angoissés : les musées de la ville vous sont ouverts pour apaiser vos angoisses… »
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Nathalie Perrin-Gilbert adjointe lyonnaise à la culture Photo Maxime Jegat
« Cela fait reculer la cause »
À gauche, peu ou pas de réactions après le post du maire de Lyon. Jointe par Le Progrès, Nathalie Perrin-Gilbert, adjointe à la culture (Lyon en commun), avait clairement condamné ce coup de com’ orchestré par Riposte alimentaire ce samedi :
« Je me désolidarise totalement de ce genre d’action. Elle ne rime à rien et n’apporte aucune solution. On ne peut pas opposer les enjeux d’aujourd’hui avec la culture et le patrimoine. Cette action rend incompréhensible le combat même si celui peut être légitime. C’est contre-productif et cela fait reculer la cause. Elle la dessert. Ce n’est pas la bonne manière pour se faire entendre. »
Interrogé en novembre dernier à propos des blocages du périphérique et de la M6, Grégory Doucet avait pris ses distances. « On peut être d'accord sur le fond. Mais le fait que l’on s’intéresse plus à la forme, c’est que le résultat n’est pas au rendez-vous. Si on veut être efficace, il faut sans doute la changer », répondait le maire de Lyon.
Pourquoi s'en prendre à une oeuvre d'art ?
La nouvelle ministre de la Culture, Rachida Dati, a réagi samedi sur le réseau social X. « Comment imaginer qu’en s’en prenant à une œuvre d’art, on fasse avancer la cause que l’on prétend servir ? », elle apporte son soutien au équipes du musée.
Voilà qui donnera du grain à moudre à son opposition.
Le maire de Lyon vient de réagir ce samedi après-midi à l’action des activistes écologistes qui ont jeté de la soupe sur une toile de Claude Monet : l’élu regrette, et soutient les équipes du Musée des Beaux-Arts. « Mais face à l’urgence climatique, l’angoisse est légitime. Nous y répondons par une action résolue », tempère-t-il.
« Une condamnation claire »
« Cette mollesse et cette demi-mesure ne sont pas à la hauteur de sa position de premier magistrat de la ville », s'indigne Béatrice de Montille (LR), élue d’opposition (3e arrondissement) qui avait dénoncé « l’insupportable activisme des militants écologistes ».
« Le MAIS est de trop , les lyonnais vous voient ! » s’agace Jean-Stéphane Chaillet (LR), élu dans le 2e arrondissement.
Pierre Oliver, patron de la droite à Lyon et maire du 2e, allume « le en même temps d’extrême gauche. Je demande au maire de Lyon une condamnation claire », écrit-il sur X.
L'avocat lyonnais Alain Jakubowicz enfonce le clou : « Le Maire-Covid de Lyon regrette mais ne condamne pas. Avis aux angoissés : les musées de la ville vous sont ouverts pour apaiser vos angoisses… »
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Nathalie Perrin-Gilbert adjointe lyonnaise à la culture Photo Maxime Jegat
« Cela fait reculer la cause »
À gauche, peu ou pas de réactions après le post du maire de Lyon. Jointe par Le Progrès, Nathalie Perrin-Gilbert, adjointe à la culture (Lyon en commun), avait clairement condamné ce coup de com’ orchestré par Riposte alimentaire ce samedi :
« Je me désolidarise totalement de ce genre d’action. Elle ne rime à rien et n’apporte aucune solution. On ne peut pas opposer les enjeux d’aujourd’hui avec la culture et le patrimoine. Cette action rend incompréhensible le combat même si celui peut être légitime. C’est contre-productif et cela fait reculer la cause. Elle la dessert. Ce n’est pas la bonne manière pour se faire entendre. »
Interrogé en novembre dernier à propos des blocages du périphérique et de la M6, Grégory Doucet avait pris ses distances. « On peut être d'accord sur le fond. Mais le fait que l’on s’intéresse plus à la forme, c’est que le résultat n’est pas au rendez-vous. Si on veut être efficace, il faut sans doute la changer », répondait le maire de Lyon.
Pourquoi s'en prendre à une oeuvre d'art ?
La nouvelle ministre de la Culture, Rachida Dati, a réagi samedi sur le réseau social X. « Comment imaginer qu’en s’en prenant à une œuvre d’art, on fasse avancer la cause que l’on prétend servir ? », elle apporte son soutien au équipes du musée.
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