Dégoûtée. Invitée sur BFMTV et RMC, la députée insoumise Clémentine Autain, connue pour ses engagements féministes, a assuré ce vendredi ressentir « un sentiment de trahison » vis-à-vis du psychanalyste Gérard Miller, « un compagnon de route de notre famille politique », visé par des dizaines d’accusations de violences sexuelles – qu’il conteste.
« Quand vous avez quelqu’un qui est dans notre famille politique, qui défend la cause des femmes, qui s’engage dans un discours féministe, (…) se retrouver devant ça c’est insupportable », a dénoncé Clémentine Autain.
« La rumeur sur Gérard Miller n’est jamais arrivée à moi »
Gérard Miller, chroniqueur régulier de plusieurs émissions de radio, et de télévision et soutien de Jean-Luc Mélenchon, est mis en cause par une cinquantaine de femmes, pour certaines mineures, pour des faits allant du comportement déplacé au viol.
Contrairement à Denis Baupin, ancien député écologiste mis en cause pour des agressions sexuelles en 2016, et Dominique Strauss-Kahn, où « il y avait une rumeur, la rumeur sur Gérard Miller n’est jamais arrivée à moi », a souligné Clémentine Autain.
« Entre l’affaire Gérard Miller et tout ce qui se passe dans le monde du cinéma, j’ai envie de dire aux grands hommes politiques : mais où sont-ils ? Que disent-ils ? », s’est interrogée la députée de Seine-Saint-Denis, appelant, à l’instar de l’actrice Judith Godrèche, à la création d’une commission d’enquête parlementaire sur les violences sexuelles dans le monde du cinéma.
L’hypnose pour agresser ?
Dans Elle, qui a publié, jeudi, de nouveaux témoignages visant Gérard Miller, et Mediapart, certaines accusatrices assurent que le psychanalyste a utilisé l’hypnose pour les agresser dans son hôtel particulier parisien, ce qu’il dément. Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Paris.
« Certain de n’avoir commis aucune infraction et prêt à répondre sur chacun des faits reprochés, je souhaite désormais réserver ma parole à l’institution judiciaire », a indiqué Gérard Miller, le 23 février, dans une déclaration écrite.
Read AgainDégoûtée. Invitée sur BFMTV et RMC, la députée insoumise Clémentine Autain, connue pour ses engagements féministes, a assuré ce vendredi ressentir « un sentiment de trahison » vis-à-vis du psychanalyste Gérard Miller, « un compagnon de route de notre famille politique », visé par des dizaines d’accusations de violences sexuelles – qu’il conteste.
« Quand vous avez quelqu’un qui est dans notre famille politique, qui défend la cause des femmes, qui s’engage dans un discours féministe, (…) se retrouver devant ça c’est insupportable », a dénoncé Clémentine Autain.
« La rumeur sur Gérard Miller n’est jamais arrivée à moi »
Gérard Miller, chroniqueur régulier de plusieurs émissions de radio, et de télévision et soutien de Jean-Luc Mélenchon, est mis en cause par une cinquantaine de femmes, pour certaines mineures, pour des faits allant du comportement déplacé au viol.
Contrairement à Denis Baupin, ancien député écologiste mis en cause pour des agressions sexuelles en 2016, et Dominique Strauss-Kahn, où « il y avait une rumeur, la rumeur sur Gérard Miller n’est jamais arrivée à moi », a souligné Clémentine Autain.
« Entre l’affaire Gérard Miller et tout ce qui se passe dans le monde du cinéma, j’ai envie de dire aux grands hommes politiques : mais où sont-ils ? Que disent-ils ? », s’est interrogée la députée de Seine-Saint-Denis, appelant, à l’instar de l’actrice Judith Godrèche, à la création d’une commission d’enquête parlementaire sur les violences sexuelles dans le monde du cinéma.
L’hypnose pour agresser ?
Dans Elle, qui a publié, jeudi, de nouveaux témoignages visant Gérard Miller, et Mediapart, certaines accusatrices assurent que le psychanalyste a utilisé l’hypnose pour les agresser dans son hôtel particulier parisien, ce qu’il dément. Une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Paris.
« Certain de n’avoir commis aucune infraction et prêt à répondre sur chacun des faits reprochés, je souhaite désormais réserver ma parole à l’institution judiciaire », a indiqué Gérard Miller, le 23 février, dans une déclaration écrite.
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