
Baisers forcés, gestes insistants et déplacés… Le DJ français Arnaud Rebotini est accusé de harcèlement et d’agressions sexuelles par sept femmes, qui témoignent dans un article de Mediapart, publié dimanche.
Toutes majeures au moment des faits dénoncés, ces femmes décrivent des baisers forcés ainsi que des gestes insistants et déplacés – qui peuvent être pénalement qualifiés de harcèlement et d’agression sexuelle. Notamment connu pour avoir composé la bande originale du film « 120 Battements par minute », pour laquelle il avait reçu un César en 2018, l’artiste de 54 ans évoque auprès de Mediapart de la drague « à l’ancienne », mais conteste être un « agresseur sexuel ».
Plusieurs agressions dans une même soirée
Aucune plainte n’a été déposée à ce jour concernant ces faits. Ils se sont produits entre 2006 et 2019, en marge de concerts ou de festivals. Plusieurs se sont produits lors d’une même soirée, notamment pendant l’édition 2014 du festival Rave On, à Annecy (Haute-Savoie). Une jeune femme, âgée de 28 ans à l’époque, indique y avoir été entraînée derrière un camion par Arnaud Rebotini. « Il m’a embrassée et tripotée de partout. Il n’était plus dans la drague, il était dans la consommation de son petit bout de viande. J’étais comme une crevette face à un cachalot », raconte-t-elle à Mediapart.
« Oui, j’ai été un dragueur relou, à l’ancienne, mais je ne pense pas avoir été un agresseur sexuel, réagit le musicien. Si je me suis mal comporté et qu’elles ont subi un traumatisme, je m’en excuse. Ce sont des choses que je ne referais plus, je suis complètement passé à autre chose. »
Plusieurs acteurs de l’industrie musicale ont par ailleurs confié à Mediapart avoir été au courant de ces comportements inappropriés de l’artiste. « Mais il rapporte beaucoup d’argent, remplit des salles entières. Pourquoi renoncer à cette économie compte tenu du fait qu’aucune accusation n’a été rendue publique ? », a confié l’un d’eux.

Baisers forcés, gestes insistants et déplacés… Le DJ français Arnaud Rebotini est accusé de harcèlement et d’agressions sexuelles par sept femmes, qui témoignent dans un article de Mediapart, publié dimanche.
Toutes majeures au moment des faits dénoncés, ces femmes décrivent des baisers forcés ainsi que des gestes insistants et déplacés – qui peuvent être pénalement qualifiés de harcèlement et d’agression sexuelle. Notamment connu pour avoir composé la bande originale du film « 120 Battements par minute », pour laquelle il avait reçu un César en 2018, l’artiste de 54 ans évoque auprès de Mediapart de la drague « à l’ancienne », mais conteste être un « agresseur sexuel ».
Plusieurs agressions dans une même soirée
Aucune plainte n’a été déposée à ce jour concernant ces faits. Ils se sont produits entre 2006 et 2019, en marge de concerts ou de festivals. Plusieurs se sont produits lors d’une même soirée, notamment pendant l’édition 2014 du festival Rave On, à Annecy (Haute-Savoie). Une jeune femme, âgée de 28 ans à l’époque, indique y avoir été entraînée derrière un camion par Arnaud Rebotini. « Il m’a embrassée et tripotée de partout. Il n’était plus dans la drague, il était dans la consommation de son petit bout de viande. J’étais comme une crevette face à un cachalot », raconte-t-elle à Mediapart.
« Oui, j’ai été un dragueur relou, à l’ancienne, mais je ne pense pas avoir été un agresseur sexuel, réagit le musicien. Si je me suis mal comporté et qu’elles ont subi un traumatisme, je m’en excuse. Ce sont des choses que je ne referais plus, je suis complètement passé à autre chose. »
Plusieurs acteurs de l’industrie musicale ont par ailleurs confié à Mediapart avoir été au courant de ces comportements inappropriés de l’artiste. « Mais il rapporte beaucoup d’argent, remplit des salles entières. Pourquoi renoncer à cette économie compte tenu du fait qu’aucune accusation n’a été rendue publique ? », a confié l’un d’eux.
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