Quels films voir cette semaine (ou pas) ? Chaque mercredi, retrouvez nos critiques des dernières sorties en salles.
Publié le 05 mars 2024 à 18h00
Mis à jour le 05 mars 2024 à 19h08
“Les Carnets de Siegfried”, de Terence Davies : notre coup de cœur
Genre : autoportrait maudit. Officier durant la guerre de 14-18, insoumis et pacifiste ensuite, gay puis marié à une femme, le poète anglais Siegfried Sassoon a traversé différents mondes. Cette biographie signée du grand cinéaste britannique Terence Davies est somptueuse. (Avec Jack Lowden, Simon Russell Beale, Thom Ashley. 2h18.)
Découvrir la note et la critique
“Les Carnets de Siegfried”, la somptueuse œuvre testamentaire de Terence Davies
Les autres films
“La Salle des profs”, d’Ilker Çatak
Genre : L’école aux trousses. Témoin d’une accusation arbitraire dans son collège, une jeune professeure de mathématiques idéaliste mène sa propre enquête et déclenche suspicion générale et crises en cascade. Un huis clos hitchcockien efficace et tout en nuances. (Avec Leonie Benesch, Michael Klammer, Rafael Stachowiak. 1h39.)
Découvrir la note et la critique
“La Salle des profs”, un efficace thriller allemand aux accents hitchcockiens
“La Vie de ma mère”, de Julien Carpentier
Genre : Mertigo. Pierre, 33 ans, apprend que sa mère, bipolaire, s’est échappée de la clinique. Cela faisait deux ans qu’il essayait de mener une vie apaisée, loin de la psychose maternelle… Une comédie dramatique touchante, qui relate avec grâce une réconciliation difficile. (Avec Agnès Jaoui, William Lebghil, Salif Cissé. 1h43.)
Découvrir la note et la critique
“La Vie de ma mère” : Agnès Jaoui et William Lebghil, duo en osmose dans un premier film gracieux
“Comme un fils”, de Nicolas Boukhrief
Genre : belle rencontre. Un prof solitaire prend sous son aile un adolescent rom exploité par son oncle. Une chronique émouvante portée par l’interprétation puissante de Vincent Lindon. (Avec Vincent Lindon, Karole Rocher, Stefan Virgil Stoica. 1h42.)
Découvrir la note et la critique
“Comme un fils”, chronique d’une relation maître-élève portée par deux acteurs instinctifs
“Boléro”, d’Anne Fontaine
Genre : rococo. 1928. Une chorégraphe commande à Ravel une musique pour son ballet. Après avoir longtemps séché, il finit par créer le Boléro, qui va faire sa gloire. Un biopic surchargé et raté, malgré quelques jolis traits dessinant l’artiste solitaire. (Avec Raphaël Personnaz, Doria Tillier, Jeanne Balibar. 2h00.)
Découvrir la note et la critique
Le “Boléro” d’Anne Fontaine ou l’histoire ratée d’un tube du classique
“Holly”, de Fien Troch
Genre : Incassable Ado. À Bruxelles, une lycéenne est perçue comme une sainte par des parents endeuillés. Un film original sur l’adolescence, qui flirte joliment avec le fantastique. (Avec Cathalina Geraerts, Felix Heremans, Greet Verstraete. 1h42.)
Découvrir la note et la critique
“Inchallah un fils”, de Amjad Al Rasheed
Genre : émancifiction. Une jeune veuve se débat contre le patriarcat en Jordanie. Porté par une formidable actrice, ce premier long métrage intéresse par son ancrage dans le réel et le recours de son héroïne à la fiction pour s’en sortir. (Avec Mouna Hawa, Seleena Rababah, Haitham Omari. 1h53.)
Découvrir la note et la critique
“Blue Giant”, de Yuzuru Tachikawa
Genre : Blue Note. Un lycéen débarque à Tokyo pour devenir « le plus grand saxophoniste du monde »… Inspiré de l’excellent manga de Shinichi Ishizuka, ce film d’animation séduit par son réalisme et se fait enivrant dans les séquences musicales, tant le jazz y est bon. (Avec Yûki Yamada, Shôtarô Mamiya, Amane Okayama. 2h00.)
Découvrir la note et la critique
“Shikun”, d’Amos Gitai
Genre : le totalitarisme en question. Dans un immeuble, en Israël, toutes sortes de voix s’élèvent. À partir d’un collage de textes, ce film aux airs de happening s’interroge sur une humanité qui perd ce qu’elle a d’humain… Une réflexion très actuelle, parfois théorique, mais vaillante. (Avec Irène Jacob, Yaël Abecassis, Hana Laszlo. 1h25.)
Découvrir la note et la critique
“14 Jours pour aller mieux”, d’Edouard Pluvieux
Genre : problemos pas drôle. Maigre scénario (envoyé en thérapie par son épouse, un entrepreneur maladif refuse de suivre le groupe), maigre budget et maigres performances d’acteurs : cette comédie mollassonne ressemble à un sketch télévisé qui repasserait en boucle. (Avec Maxime Gasteuil, Zabou Breitman, Romain Lancry. 1h36.)
Découvrir la note et la critique
“14 Jours pour aller mieux”, de Édouard Pluvieux : notre critique
“Imaginary”, de Jeff Wadlow
(Avec DeWanda Wise, Betty Buckley, Tom Payne. 1h45.)
Critique à paraître le 6 mars 2024 (embargo).
“HLM Pussy”, de Nora El Hourch
Genre : la cité a tracté. Désembourgeoiser le mouvement #MeToo et le poser au cœur de la banlieue, voilà l’enjeu de ce premier film traversé par une indéniable énergie. Ce qui ne l’empêche pas d’être maladroit et de virer, parfois, au tract. (Avec Leah Aubert, Médina Diarra, Salma Takaline. 1h41.)
Découvrir la note et la critique
“Lettre errante”, de Nurith Aviv
Genre : RRRrrrr !!! Devant la caméra de Nurith Aviv se succèdent une traductrice franco-russe, un écrivain norvégien, un traducteur haïtien… Tous évoquent leur rapport à la lettre r, dont la prononciation roulante, glissante ou caressante en dirait long sur son locuteur... (Court métrage documentaire. 0h51.)
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Quels films voir cette semaine (ou pas) ? Chaque mercredi, retrouvez nos critiques des dernières sorties en salles.
Publié le 05 mars 2024 à 18h00
Mis à jour le 05 mars 2024 à 19h08
“Les Carnets de Siegfried”, de Terence Davies : notre coup de cœur
Genre : autoportrait maudit. Officier durant la guerre de 14-18, insoumis et pacifiste ensuite, gay puis marié à une femme, le poète anglais Siegfried Sassoon a traversé différents mondes. Cette biographie signée du grand cinéaste britannique Terence Davies est somptueuse. (Avec Jack Lowden, Simon Russell Beale, Thom Ashley. 2h18.)
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“Les Carnets de Siegfried”, la somptueuse œuvre testamentaire de Terence Davies
Les autres films
“La Salle des profs”, d’Ilker Çatak
Genre : L’école aux trousses. Témoin d’une accusation arbitraire dans son collège, une jeune professeure de mathématiques idéaliste mène sa propre enquête et déclenche suspicion générale et crises en cascade. Un huis clos hitchcockien efficace et tout en nuances. (Avec Leonie Benesch, Michael Klammer, Rafael Stachowiak. 1h39.)
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“La Salle des profs”, un efficace thriller allemand aux accents hitchcockiens
“La Vie de ma mère”, de Julien Carpentier
Genre : Mertigo. Pierre, 33 ans, apprend que sa mère, bipolaire, s’est échappée de la clinique. Cela faisait deux ans qu’il essayait de mener une vie apaisée, loin de la psychose maternelle… Une comédie dramatique touchante, qui relate avec grâce une réconciliation difficile. (Avec Agnès Jaoui, William Lebghil, Salif Cissé. 1h43.)
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“La Vie de ma mère” : Agnès Jaoui et William Lebghil, duo en osmose dans un premier film gracieux
“Comme un fils”, de Nicolas Boukhrief
Genre : belle rencontre. Un prof solitaire prend sous son aile un adolescent rom exploité par son oncle. Une chronique émouvante portée par l’interprétation puissante de Vincent Lindon. (Avec Vincent Lindon, Karole Rocher, Stefan Virgil Stoica. 1h42.)
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“Boléro”, d’Anne Fontaine
Genre : rococo. 1928. Une chorégraphe commande à Ravel une musique pour son ballet. Après avoir longtemps séché, il finit par créer le Boléro, qui va faire sa gloire. Un biopic surchargé et raté, malgré quelques jolis traits dessinant l’artiste solitaire. (Avec Raphaël Personnaz, Doria Tillier, Jeanne Balibar. 2h00.)
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“Holly”, de Fien Troch
Genre : Incassable Ado. À Bruxelles, une lycéenne est perçue comme une sainte par des parents endeuillés. Un film original sur l’adolescence, qui flirte joliment avec le fantastique. (Avec Cathalina Geraerts, Felix Heremans, Greet Verstraete. 1h42.)
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Genre : émancifiction. Une jeune veuve se débat contre le patriarcat en Jordanie. Porté par une formidable actrice, ce premier long métrage intéresse par son ancrage dans le réel et le recours de son héroïne à la fiction pour s’en sortir. (Avec Mouna Hawa, Seleena Rababah, Haitham Omari. 1h53.)
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“Blue Giant”, de Yuzuru Tachikawa
Genre : Blue Note. Un lycéen débarque à Tokyo pour devenir « le plus grand saxophoniste du monde »… Inspiré de l’excellent manga de Shinichi Ishizuka, ce film d’animation séduit par son réalisme et se fait enivrant dans les séquences musicales, tant le jazz y est bon. (Avec Yûki Yamada, Shôtarô Mamiya, Amane Okayama. 2h00.)
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“Shikun”, d’Amos Gitai
Genre : le totalitarisme en question. Dans un immeuble, en Israël, toutes sortes de voix s’élèvent. À partir d’un collage de textes, ce film aux airs de happening s’interroge sur une humanité qui perd ce qu’elle a d’humain… Une réflexion très actuelle, parfois théorique, mais vaillante. (Avec Irène Jacob, Yaël Abecassis, Hana Laszlo. 1h25.)
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“14 Jours pour aller mieux”, d’Edouard Pluvieux
Genre : problemos pas drôle. Maigre scénario (envoyé en thérapie par son épouse, un entrepreneur maladif refuse de suivre le groupe), maigre budget et maigres performances d’acteurs : cette comédie mollassonne ressemble à un sketch télévisé qui repasserait en boucle. (Avec Maxime Gasteuil, Zabou Breitman, Romain Lancry. 1h36.)
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“14 Jours pour aller mieux”, de Édouard Pluvieux : notre critique
“Imaginary”, de Jeff Wadlow
(Avec DeWanda Wise, Betty Buckley, Tom Payne. 1h45.)
Critique à paraître le 6 mars 2024 (embargo).
“HLM Pussy”, de Nora El Hourch
Genre : la cité a tracté. Désembourgeoiser le mouvement #MeToo et le poser au cœur de la banlieue, voilà l’enjeu de ce premier film traversé par une indéniable énergie. Ce qui ne l’empêche pas d’être maladroit et de virer, parfois, au tract. (Avec Leah Aubert, Médina Diarra, Salma Takaline. 1h41.)
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“Lettre errante”, de Nurith Aviv
Genre : RRRrrrr !!! Devant la caméra de Nurith Aviv se succèdent une traductrice franco-russe, un écrivain norvégien, un traducteur haïtien… Tous évoquent leur rapport à la lettre r, dont la prononciation roulante, glissante ou caressante en dirait long sur son locuteur... (Court métrage documentaire. 0h51.)
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