Blessé par balle lundi 22 avril à l’aube, alors qu’il voulait simuler un suicide, le chanteur de 27 ans a plusieurs mois de convalescence devant lui.
Près d’une semaine après avoir reçu une balle, dans quel état de santé se trouve le chanteur Kendji Girac ?
Jeudi dernier, le procureur de la République de Mont-de-Marsan, Olivier Janson, a donné quelques indications sur le sujet. Kendji Girac a ainsi été hospitalisé lundi 22 avril, près de Bordeaux, après une grave blessure par balle au thorax. Selon le procureur qui citait jeudi le rapport d’un médecin légiste, il a une plaie « au niveau du mamelon gauche, sur une partie de l’auréole ».
Comme Paris Match l’écrivait dès lundi matin, le pronostic vital du chanteur de 27 ans a bien été engagé à un moment, d'après le représentant du parquet. « Les conséquences auraient pu être beaucoup plus graves […]. La balle est passée à proximité du cœur », entraînant une perforation d’un poumon et touchant la rate et le diaphragme, selon le magistrat. « Un trajet miraculeux, puisqu’il ne touche aucun organe vital alors qu’il y en a à proximité », a encore ajouté Olivier Janson.
Kendji Girac a reçu une incapacité totale de travail (ITT) de 30 jours. Ce qui signifie que son état de santé ne lui permet pas de reprendre une activité physique normale pendant une période d’un mois, minimum.
Déclarée dans le cadre d’affaires judiciaires notamment, par un médecin légiste, l’ITT (qui peut aussi concerner des enfants ou des retraités, contrairement à ce que son nom indique) permet de « mesurer » la gravité des blessures et surtout à la justice de qualifier l’infraction pénale éventuellement commise.
Un état psychologique également préoccupant
Dans le cas de Kendji, le (très prolixe) procureur de la République de Mont-de-Marsan a indiqué qu’il allait « sûrement mettre plusieurs mois à retrouver la pleine possession de ses moyens ». Olivier Janson s’est également exprimé sur son état de santé psychologique, conduisant à commettre son geste. Il a dépeint, sur la base des déclarations de sa compagne, un Kendji Girac addict à l’alcool (il avait 2,5 grammes d’alcool dans le sang la nuit des faits) et consommateur régulier de cocaïne.
Des dérives qui auraient généré des tensions dans son couple, toujours d'après le magistrat, qui a encore précisé : « Il avait déjà dit dans le passé qu’il allait se mettre une balle ou s’ouvrir la gorge, dans le cadre de disputes ».
L’entourage ulcéré par les révélations du procureur
L’enquête de gendarmerie a permis de déterminer que l'interprète de « Color gitano » voulait simuler une tentative de suicide pour faire peur à sa compagne qui menaçait de le quitter après une dispute.
« Il a dit assumer ce qu’il a fait tout en le regrettant très fortement […]. Je lui ai dit que ces explications lui appartenaient et que le travail judiciaire s’arrêtait. » Le chanteur ne sera pas poursuivi par la justice, sauf nouveaux éléments.
Dans un communiqué transmis à l’AFP, les managers de Kendji Girac ont « regretté », que le magistrat « ait cru bon de divulguer l’intimité de la vie privée et familiale de Kendji Girac, qui est un homme discret et réservé par nature, et ce sans nécessité au regard de l’enquête en cours ».
Blessé par balle lundi 22 avril à l’aube, alors qu’il voulait simuler un suicide, le chanteur de 27 ans a plusieurs mois de convalescence devant lui.
Près d’une semaine après avoir reçu une balle, dans quel état de santé se trouve le chanteur Kendji Girac ?
Jeudi dernier, le procureur de la République de Mont-de-Marsan, Olivier Janson, a donné quelques indications sur le sujet. Kendji Girac a ainsi été hospitalisé lundi 22 avril, près de Bordeaux, après une grave blessure par balle au thorax. Selon le procureur qui citait jeudi le rapport d’un médecin légiste, il a une plaie « au niveau du mamelon gauche, sur une partie de l’auréole ».
Comme Paris Match l’écrivait dès lundi matin, le pronostic vital du chanteur de 27 ans a bien été engagé à un moment, d'après le représentant du parquet. « Les conséquences auraient pu être beaucoup plus graves […]. La balle est passée à proximité du cœur », entraînant une perforation d’un poumon et touchant la rate et le diaphragme, selon le magistrat. « Un trajet miraculeux, puisqu’il ne touche aucun organe vital alors qu’il y en a à proximité », a encore ajouté Olivier Janson.
Kendji Girac a reçu une incapacité totale de travail (ITT) de 30 jours. Ce qui signifie que son état de santé ne lui permet pas de reprendre une activité physique normale pendant une période d’un mois, minimum.
Déclarée dans le cadre d’affaires judiciaires notamment, par un médecin légiste, l’ITT (qui peut aussi concerner des enfants ou des retraités, contrairement à ce que son nom indique) permet de « mesurer » la gravité des blessures et surtout à la justice de qualifier l’infraction pénale éventuellement commise.
Un état psychologique également préoccupant
Dans le cas de Kendji, le (très prolixe) procureur de la République de Mont-de-Marsan a indiqué qu’il allait « sûrement mettre plusieurs mois à retrouver la pleine possession de ses moyens ». Olivier Janson s’est également exprimé sur son état de santé psychologique, conduisant à commettre son geste. Il a dépeint, sur la base des déclarations de sa compagne, un Kendji Girac addict à l’alcool (il avait 2,5 grammes d’alcool dans le sang la nuit des faits) et consommateur régulier de cocaïne.
Des dérives qui auraient généré des tensions dans son couple, toujours d'après le magistrat, qui a encore précisé : « Il avait déjà dit dans le passé qu’il allait se mettre une balle ou s’ouvrir la gorge, dans le cadre de disputes ».
L’entourage ulcéré par les révélations du procureur
L’enquête de gendarmerie a permis de déterminer que l'interprète de « Color gitano » voulait simuler une tentative de suicide pour faire peur à sa compagne qui menaçait de le quitter après une dispute.
« Il a dit assumer ce qu’il a fait tout en le regrettant très fortement […]. Je lui ai dit que ces explications lui appartenaient et que le travail judiciaire s’arrêtait. » Le chanteur ne sera pas poursuivi par la justice, sauf nouveaux éléments.
Dans un communiqué transmis à l’AFP, les managers de Kendji Girac ont « regretté », que le magistrat « ait cru bon de divulguer l’intimité de la vie privée et familiale de Kendji Girac, qui est un homme discret et réservé par nature, et ce sans nécessité au regard de l’enquête en cours ».
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