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Festival de Cannes 2024 : et la Palme d'or est décernée à… - Paris Match

Yannick Vely , Mis à jour le

À quelques heures de l’annonce du palmarès, les voies du jury restent impénétrables.

D’habitude, il y a quelques indiscrétions qui circulent… mais comme l’a expliqué Omar Sy lors de la conférence de presse du jury mardi 14 mai - il y a une éternité -, ses membres doivent garder le secret le plus total. Il faudra donc se contenter ici de quelques rumeurs ou impressions. Trois films se détachent aux yeux des critiques : la comédie musicale épicée « Emilia Perez » du Français Jacques Audiard, le drame romantique « Anora » de l’Américain Sean Baker et enfin le politique « The Seed of the Sacred Fig » de l’Iranien Mohammad Rasoulof. Couronner ce dernier aurait un vrai sens politique - il a été condamné et contraint à l’exil par le régime des Mollah. Et si cela donne des indices, ce fut le film le plus ovationné de la quinzaine cinéphile, avec la membre du jury Nadine Labaki debout qui filmait l’évènement.

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Si « The Seed of the Sacred Fig » était Palmé d’or, « Emilia Perez » et « Anora » pourraient être au palmarès grâce à leur actrice principale, l’Espagnole Karla Sofía Gascón pour le premier, la jeune et jolie Mikey Madison pour le second, à moins que le jury préfère récompenser Demi Moore, qui donne son corps tout entier aux expérimentations de Coralie Fargeat dans « The Substance ».

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L’embarras du choix

Pour le prix d’interprétation masculine, trois noms reviennent : Richard Gere pour « Oh Canada », même si le film de Paul Schrader n’a pas eu l’écho escompté, Sebastian Stan pour « The Apprentice » d’Ali Abbasi et Ben Whishaw pour « Limonov » de Kirill Serebrennikov. Récompense des esthètes, le prix de la mise en scène irait comme un gant à Miguel Gomes pour « Grand Tour » ou à Jia Zhang Ke pour « Caught by the Tides ». À moins que le jury soit sensible au délire gore de « The Substance » ou à la poésie baroque de « Parthenope » de Paolo Sorrentino. Le scénario est l’un des points forts d'« Anora » de Sean Baker, si jamais il n’est pas récompensé plus haut dans le palmarès. Enfin, il faudrait trouver une place pour deux beaux films vus in extremis : « All we imagine as light » de Payal Kapadia et « La plus précieuse des marchandises » de Michel Hazanvicius.

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Pour le prix d’interprétation masculine, trois noms reviennent : Richard Gere pour « Oh Canada », même si le film de Paul Schrader n’a pas eu l’écho escompté, Sebastian Stan pour « The Apprentice » d’Ali Abbasi et Ben Whishaw pour « Limonov » de Kirill Serebrennikov. Récompense des esthètes, le prix de la mise en scène irait comme un gant à Miguel Gomes pour « Grand Tour » ou à Jia Zhang Ke pour « Caught by the Tides ». À moins que le jury soit sensible au délire gore de « The Substance » ou à la poésie baroque de « Parthenope » de Paolo Sorrentino. Le scénario est l’un des points forts d'« Anora » de Sean Baker, si jamais il n’est pas récompensé plus haut dans le palmarès. Enfin, il faudrait trouver une place pour deux beaux films vus in extremis : « All we imagine as light » de Payal Kapadia et « La plus précieuse des marchandises » de Michel Hazanvicius.

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