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Palme d'or pour «Anora» de Sean Baker : retrouvez le palmarès du Festival de Cannes 2024 - Libération

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Palme d’or pour «Anora» de Sean Baker : retrouvez le palmarès du Festival de Cannes 2024

Au terme de la cérémonie de clôture du 77e Festival de Cannes, le jury présidé par Greta Gerwig a consacré le film de l’Américain. L’Indienne Payal Kapadia repart avec le grand prix et l’Iranien Mohammad Rasoulof avec un prix spécial du jury.
publié aujourd'hui à 18h57
(mis à jour le 25 mai 2024 à 20h20)

Greta Gerwig et son jury ont vu les 22 films de la compétition et on imagine que, comme nous, ils sont passés par toutes les nuances allant de l’adhésion totale au rejet le plus catégorique. Ils ont malgré tout réussi à en tirer un palmarès tout à fait intéressant, proche des préférences des critiques de Libé. C’est donc le merveilleux Anora de Sean Baker qui succède à Anatomie d’une chute de Justine Triet, la première fois depuis treize ans qu’un film américain est palmé d’or.

Cette année, les heureux élus sont :

Palme d’or

Anora de Sean Baker

Sean Baker transforme l’excès. Bourré d’énergie et porté par la formidable Mikey Madison, le film du cinéaste américain sur une jeune travailleuse du sexe tentant de s’extirper de sa condition par un mariage fortuné ravit. Lire notre critique

Grand Prix

All We Imagine as Light de Payal Kapadia

Et la lumière fuse. Première Indienne sélectionnée en compète, la cinéaste nous bouleverse avec son premier long de fiction magnifique et généreux sur un trio de femmes dont les chemins se croisent et se nouent. Lire notre critique


Prix du jury

Emilia Perez de Jacques Audiard

Poussive la chansonnette. A coups de tableaux hypervolontaristes, le réalisateur français en fait trop dans cette comédie musicale improbable, où un narcotrafiquant mexicain repenti change de sexe. Lire notre critique


Prix de la mise en scène

Grand Tour de Miguel Gomes

Colons irritants. Sur les traces d’une femme abandonnée traquant son fonctionnaire de promis à travers l’Asie du début du XXe siècle, l’épopée hybride du cinéaste portugais est un triste ratage. Lire notre critique


Prix spécial du jury

Les Graines du figuier sauvage de Mohammad Rasoulof

Fable, vie, liberté. Métaphore de la situation de son pays, le film du cinéaste iranien désormais en exil fait monter la parano dans une famille au fil du mouvement de contestation, et mêle à la fiction la violence d’images documentaires. Lire notre critique et l’interview de Mohammad Rasoulof


Prix d’interprétation féminine

Collectif pour Karla Sofía Gascón, Zoe Saldana, Selena Gomez et Adriana Paz dans Emilia Perez de Jacques Audiard


Prix d’interprétation masculine

Jesse Plemons pour Kinds of Kindness de Yórgos Lánthimos

Chelou y es-tu ? Persistant dans les provocations vaines et de plus en plus gratuites, le cinéaste explore les vicissitudes du monde à travers trois portraits de psychopathes, sans jamais nous intéresser au sort de ses personnages. Lire notre critique et le portrait de Jesse Plemons


Prix du scénario

The Substance de Coralie Fargeat

Rides or die. La réalisatrice française s’éclate avec une comédie choc et gore sur le vieillissement du corps féminin, avec Demi Moore en star sur le retour, tentant de se refaire une jeunesse grâce à un sérum aux effets secondaires monstrueux. Lire notre critique


Caméra d’or

Armand de Halfdan Ullmann Tondel


Mention spéciale de la Caméra d’or

Mongrel de Chiang Wei Liang

On en a plein le dolorisme. Malgré sa singularité, le film de Chiang Wei Liang, jeune cinéaste taiwanais, sur un travailleur migrant exploité pousse un peu loin son pessimisme et son âpreté. Lire notre critique


Palme d’or du court métrage

The Man Who Could Not Remain Silent de Nebojsa Slijepčević


Queer palm

Trois kilomètres jusqu’à la fin du monde d’Emanuel Parvu

En Roumanie profonde, de l’homophobie au kilo. Dans le cadre somptueux du delta du Danube, soit à Trois kilomètres jusqu’à la fin du monde, Emanuel Parvu raconte, de manière parfois trop appuyée, le rejet par tout un village d’un jeune garçon surpris en train d’en embrasser un autre. Lire notre critique

Pour aller plus loin :

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Palme d’or pour «Anora» de Sean Baker : retrouvez le palmarès du Festival de Cannes 2024

Au terme de la cérémonie de clôture du 77e Festival de Cannes, le jury présidé par Greta Gerwig a consacré le film de l’Américain. L’Indienne Payal Kapadia repart avec le grand prix et l’Iranien Mohammad Rasoulof avec un prix spécial du jury.
publié aujourd'hui à 18h57
(mis à jour le 25 mai 2024 à 20h20)

Greta Gerwig et son jury ont vu les 22 films de la compétition et on imagine que, comme nous, ils sont passés par toutes les nuances allant de l’adhésion totale au rejet le plus catégorique. Ils ont malgré tout réussi à en tirer un palmarès tout à fait intéressant, proche des préférences des critiques de Libé. C’est donc le merveilleux Anora de Sean Baker qui succède à Anatomie d’une chute de Justine Triet, la première fois depuis treize ans qu’un film américain est palmé d’or.

Cette année, les heureux élus sont :

Palme d’or

Anora de Sean Baker

Sean Baker transforme l’excès. Bourré d’énergie et porté par la formidable Mikey Madison, le film du cinéaste américain sur une jeune travailleuse du sexe tentant de s’extirper de sa condition par un mariage fortuné ravit. Lire notre critique

Grand Prix

All We Imagine as Light de Payal Kapadia

Et la lumière fuse. Première Indienne sélectionnée en compète, la cinéaste nous bouleverse avec son premier long de fiction magnifique et généreux sur un trio de femmes dont les chemins se croisent et se nouent. Lire notre critique


Prix du jury

Emilia Perez de Jacques Audiard

Poussive la chansonnette. A coups de tableaux hypervolontaristes, le réalisateur français en fait trop dans cette comédie musicale improbable, où un narcotrafiquant mexicain repenti change de sexe. Lire notre critique


Prix de la mise en scène

Grand Tour de Miguel Gomes

Colons irritants. Sur les traces d’une femme abandonnée traquant son fonctionnaire de promis à travers l’Asie du début du XXe siècle, l’épopée hybride du cinéaste portugais est un triste ratage. Lire notre critique


Prix spécial du jury

Les Graines du figuier sauvage de Mohammad Rasoulof

Fable, vie, liberté. Métaphore de la situation de son pays, le film du cinéaste iranien désormais en exil fait monter la parano dans une famille au fil du mouvement de contestation, et mêle à la fiction la violence d’images documentaires. Lire notre critique et l’interview de Mohammad Rasoulof


Prix d’interprétation féminine

Collectif pour Karla Sofía Gascón, Zoe Saldana, Selena Gomez et Adriana Paz dans Emilia Perez de Jacques Audiard


Prix d’interprétation masculine

Jesse Plemons pour Kinds of Kindness de Yórgos Lánthimos

Chelou y es-tu ? Persistant dans les provocations vaines et de plus en plus gratuites, le cinéaste explore les vicissitudes du monde à travers trois portraits de psychopathes, sans jamais nous intéresser au sort de ses personnages. Lire notre critique et le portrait de Jesse Plemons


Prix du scénario

The Substance de Coralie Fargeat

Rides or die. La réalisatrice française s’éclate avec une comédie choc et gore sur le vieillissement du corps féminin, avec Demi Moore en star sur le retour, tentant de se refaire une jeunesse grâce à un sérum aux effets secondaires monstrueux. Lire notre critique


Caméra d’or

Armand de Halfdan Ullmann Tondel


Mention spéciale de la Caméra d’or

Mongrel de Chiang Wei Liang

On en a plein le dolorisme. Malgré sa singularité, le film de Chiang Wei Liang, jeune cinéaste taiwanais, sur un travailleur migrant exploité pousse un peu loin son pessimisme et son âpreté. Lire notre critique


Palme d’or du court métrage

The Man Who Could Not Remain Silent de Nebojsa Slijepčević


Queer palm

Trois kilomètres jusqu’à la fin du monde d’Emanuel Parvu

En Roumanie profonde, de l’homophobie au kilo. Dans le cadre somptueux du delta du Danube, soit à Trois kilomètres jusqu’à la fin du monde, Emanuel Parvu raconte, de manière parfois trop appuyée, le rejet par tout un village d’un jeune garçon surpris en train d’en embrasser un autre. Lire notre critique

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